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Valaciclovir
92 abonnés
189 critiques
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0,5
Publiée le 5 mars 2009
Est-ce que le cinéma français doit se résumer à quelque chose de plat, froid, voir creux ? J'en ai bien l'impression, rare sont ceux qui m'ont agréablement surpris (cf. Secret Défense, LOL, Deux jours à tuer), celui-là ne déroge pas à la règle. Du sentimentalisme entre un homme et son chien à tomber par terre, non franchement c'est d'une naïveté ... Et puis Francis Huster devrait retourner jouer au théâtre, la réalisation ce n'est pas pour lui. Fuyez brave gens, il n'y a rien à circuler.
Aaargh!!Quelle abominable lenteur du film! Je sais que Belmondo revient d'un effroyable problème vasculaire, mais faire à ce point un film aussi lent et agacant, c'est à la limite entre un téléfilm de France 3 et d'un documentaire sur les hérissons... Seul le plaisir de revoir notre bon vieux Bébel et plusieurs célébrités est là, le reste...
pas mal ...mais un film avec belmondo ca ne doit pas être "a la recherche du temps perdu" ! pourquoi faire un "remake" ? FAUT IL A SE POINT MANQUER D IMAGINATION ? ..il reste le talent de bebel et celui du chien , véritable révélation du film ! nul doute que ce chien fera une grande carrière à la rintintin ; tantôt cabot, quelquefois émouvant, toujours juste dans son jeu, petit chien deviendra grand ! les oscars wouah ouah ! kaiii kaiii...
Lorsque Francis Huster réadapte le scénario de «Umberto D.» de Zavattini, il en résulte «Un homme et son chien» (France, 2008). Reposant, en majeure partie, sur le retour de Jean-Paul Belmondo au cinéma, le film d’Huster ambitionne de retrouver la vérité réaliste de l’acteur, de l’employer dans son authenticité la plus directe. Vieil homme souffrant des séquelles d’une maladie foudroyante, Belmondo n’est plus l’image d’une gouaille française héritée de Gabin. Il n’apparaît plus que comme un corps las et gâteux. Déambulant dans Paris à la recherche de son chien après avoir été repoussé par son ancienne amante, le personnage de Belmondo se perd et croise des êtres aussi abandonnés que lui. La photographie grisonnante de Vincent Jeannot baigne le récit dans une atmosphère délétère et moribonde. Hantée par la mort, recueillie sur la tombe vivante d’un mythe français (celui de Bebel), l’œuvre d’Huster organise une procession en l’honneur du héros déchu. De Jean Dujardin à Emmanuelle Riva, le spectre historique du cinéma français se réunit, comme pour adresser un ultime adieu. Film commémoratif plus qu’œuvre sur la vieillesse, «Un homme et son chien» suffoque sous le poids de son parfum de mort. La mort, thème central du film par sa volonté de refuser tout évènement narratif, s’exprime avec justesse à travers les différentes composantes qui fondent le cinéma. De la musique à la lumière, les choix d’Huster se rejoignent pour faire prévaloir un sentiment de deuil. Face à cette réussite esthétique, qui mérite d’être saluée de la part d’un homme du théâtre (quelque soit sa légitimité dans ce milieu), le film perd toute sa valeur en faisant appel au Tout-Paris du cinéma. D’essai néoraliste, le film se mue très vite en défilé mondain à la satisfaction malsaine. L’économie des gestes de Belmondo, dû à son infirmité partielle, semble le rendre victime de ce deuil-mascarade. Il ne reste qu’à se satisfaire de la façon dont Huster regarde le monde comme un corps à l’agonie.
Objet des accusations les plus mesquines, voici un film qui bouleverse et interpelle (pour prendre un mot dans l'air du temps) chaque spectateur sur la solitude et l'isolement. Et précisément la force du film est de s'appuyer sur un acteur immense, d'une présence phénoménale, pour donner un corps à ces êtres que l'on ne voit plus, tant ils nous renvoient à nos propres angoisses. Non, la caméra ne fait pas oeuvre de voyeurisme quand elle s'approche de Belmondo: elle fait passer des sentiments, des perceptions physiques sans recourir à des dialogues théâtraux. Belmondo est tout simplement époustouflant et chacun des comédiens qui le croisent dans ce film se mue en un parfait inconnu, aussi brillante que soit son interprétation. Du beau cinéma.
Bonne histoire, mais j'ai été mal à l'aise tout le film pour Mr BELMONDO. On connait tous son problème de santé mais j'avoue que le décalage avec le BELMONDO des années 70 et 80 est trop important. Malgré tout le scénario est bon et la jeune actrice est formidable dans son role au petit soin pour Jean Paul.
Très déçue par l'histoire elle même qui nous laisse sur notre faim. On attend quelque chose, qui n'arrive jamais ... En fait il ne se passe rien !! Par contre un réel plaisir à retrouver Belmondo sur grand écran. Un grand coup de chapeau à ce Monsieur !!
Déçu !! La BA me donnait très envie. Belmondo pétille quand il sourit mais c'est si peu dans le film. Je ne le pensais pas si diminué physiquement. Il m'a aussi fait de la peine. Le film ne m'a pas touché dû à une réalisation et un montage hésitant.
Un film decevant moi qui attendait le Grand retour de Jean-Paul Belmondo un film qui n'a pas beaucoup de sens est vraiement tres long mais JEAN -PAUL Belmondo est touchant.
Outre le fait qu'il est difficile de voir Bébel paraissant souffrir à chaque mot prononcé, c'est surtout que ce film n'en est pas un. C'est juste un défilé d'acteurs plus ou moins célèbres qui cabotinent et se psychologisent à outrance devant un Belmondo monolithique ou au sourire crispé. Les dialogues sont creux et la seule émotion, certainement involontaire qui ressort de cette histoire est juste un sentiment de malaise dont on a du mal à se défaire tout au long du film. L'accumulation des gros plans censés nous décrire l'émotion des personnages est lassante. Le tout baignant dans une grossière légèreté que ne méritait pas le retour du Magnifique.
Beau film, bon film, bravo à F Huster, d'avoir eu l'idée de faire cette oeuvre. Bravo à JP Belmondo aussi pour sa prestation, très digne et intéressante. Bravo également à la jeune fille. Et également aux vieux acteurs de l'âge de Bébel, ainsi qu'aux autres c'était un bel hommage et un grand plaisir de voir leur participation. J'avais peur de ne pas voir ce film et finalement il est repassé à Lyon. Merci
un grand bravo Mr Belmondo pour votre retour au cinéma sur grand ecran. un film manifique,ceux qui critique c'est facile,alors essayer dans faire autent moi j'ai passé un bon momment en compagnie de Mr Belmondo.
Malheureusement, Francis Huster n'est pas aussi bon réalisateur que comédien. Certes, la distribution vaut son pesant d'or, mais celà ne suffit pas. la mise en scène est loin d'être à la hauteur de l'évenement du retour sur grand écran de Jean-Paul Belmondo. A ce sujet, difficile aussi de cerner si l'acteur joue où s'il est vraiment atteint comme nous le montre ce film. C'est d'ailleurs l'une des questions qui nous hante tout au long de la projection, fait-il semblant? compose t-il un personnage, où est-ce réellement son état actuel? Peut-etre aussi est-ce la raison du malaise ressenti; le spectateur étant directement pris à témoin de la déchéance des derniers moments de la vie de Charles (Belmondo) et peut-etre aussi, dans une mesure autre, de celle de l'acteur. Quand au parti pris de multiplier les apparitions de personnages (certes tous prestigieux), celà n'apporte guère et grève même le scénario par son côté parfois racoleur. Reste une histoire touchante grâce à la présence de JP Belmondo et une bonne analyse des hommes tels qu'ils sont réellement. A noter la présence de Max Von Sydow dans le rôle bouleversant d'un homme devenu sénile.
Un film triste et émouvant avec un "nouveau" Jean-Paul Belmondo. On espère une fin plus heureuse, que quelqu'un lui viendra enfin en aide où que son ancienne maîtresse change d'avis... comme quoi on peut vite dégringoler de statut social. Le seul reproche est que je ne trouve pas de fin à cette histoire.
pourquoi Belmondo a accepté de faire ce film ? est-ce que Francis Huster avait besoin de faire ce film ? était-ce alimentaire ou il avait besoin de faire tourner toute sa petite famille. rien à voir avec le film de Vittorio de Sicca. ce film est léger, voyeur et absolument pas triste parce que tout est faux et irréel. malgré la paleur de ce film Belmondo est merveilleux et courageux d'avoir accepté d'être filmé amoindri. à lui et à lu seul on peut lui donner 4 étoiles et lui décerner la palme du courage pour tout ce qu'il represente dans le cinéma français.