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Un visiteur
1,5
Publiée le 9 décembre 2011
C'est donc à Francis Huster qu'est revenu la lourde tâche de mettre en boîte les derniers balbutiements de Bébel. Le crépuscule d'une carrière qui ne sera pas ternit par un spectacle bien modeste et il faut le dire plutôt pathétique. Filmé à la façon d'un docu, on assiste à un véritable défilé de vedettes mais malheureusement aussi à une succession de monologues que seul Claude Lelouch aurait pu mettre en valeur. Un enterrement de star en bon et du forme qui vous laissera perplexe et/ou nostalgique.
Alors, honnêtement ce film est nul et je reste poli. A moins si vous aimez Jean-Paul Belmondo, c'est un petit plus, et là on peut regarder tout son jeu qui est génial pour certains, banal pour d'autres (comme moi!). Après, si on s'attache au contexte, c'est sur là on se rend compte du réel exploit qu'a réaliser Belmondo: un malaise vasculaire cérébral l'ayant empêcher de tourner depuis 2001. Ce film le symbolise et l'idéalise en quelque sorte comme l'un des monstres du 7éme Art. De ce côté, ce film marque son retour, c'est donc un bon pari de gagné sur la maladie !! Belmondo est trop idéalisé, c'est Dieu on dirait. Il tient le même rôle qu'Alain Delon dans "Astérix aux Jeux Olympiques" (à peu de choses près) ... Tous les acteurs secondaires fondent en larmes face à lui (Jenkins, Dujardin, Wiik, ...), c'est assez exaspérant, on a l'impression qu'ils font leurs adieux à Jean-Paul, on croit pas à la fiction. Et ce dernier qui reste sage tel un pape et qui remercie tout le monde ... Franchement, c'est du poussé mais sérieux ... Comme Edith Piaf, on dirait qu'on l'a dopé pour qu'il tourne ce film, bien que son jeu reste imposant... Je ne vous conseille pas ce film sauf si vous êtes fan de Belmondo, parce qu'honnetement, à part sa, c'est pourri. Et Francis Huster, toujours en costard alors qu'il joue un médecin, je le supporte vraiment pas celui là... Pleins de célébrités, beaucoup trop, vraiment un "Astérix" remixé à la sauce dramatique et d'aujourd'hui...
Lorsque Francis Huster réadapte le scénario de «Umberto D.» de Zavattini, il en résulte «Un homme et son chien» (France, 2008). Reposant, en majeure partie, sur le retour de Jean-Paul Belmondo au cinéma, le film d’Huster ambitionne de retrouver la vérité réaliste de l’acteur, de l’employer dans son authenticité la plus directe. Vieil homme souffrant des séquelles d’une maladie foudroyante, Belmondo n’est plus l’image d’une gouaille française héritée de Gabin. Il n’apparaît plus que comme un corps las et gâteux. Déambulant dans Paris à la recherche de son chien après avoir été repoussé par son ancienne amante, le personnage de Belmondo se perd et croise des êtres aussi abandonnés que lui. La photographie grisonnante de Vincent Jeannot baigne le récit dans une atmosphère délétère et moribonde. Hantée par la mort, recueillie sur la tombe vivante d’un mythe français (celui de Bebel), l’œuvre d’Huster organise une procession en l’honneur du héros déchu. De Jean Dujardin à Emmanuelle Riva, le spectre historique du cinéma français se réunit, comme pour adresser un ultime adieu. Film commémoratif plus qu’œuvre sur la vieillesse, «Un homme et son chien» suffoque sous le poids de son parfum de mort. La mort, thème central du film par sa volonté de refuser tout évènement narratif, s’exprime avec justesse à travers les différentes composantes qui fondent le cinéma. De la musique à la lumière, les choix d’Huster se rejoignent pour faire prévaloir un sentiment de deuil. Face à cette réussite esthétique, qui mérite d’être saluée de la part d’un homme du théâtre (quelque soit sa légitimité dans ce milieu), le film perd toute sa valeur en faisant appel au Tout-Paris du cinéma. D’essai néoraliste, le film se mue très vite en défilé mondain à la satisfaction malsaine. L’économie des gestes de Belmondo, dû à son infirmité partielle, semble le rendre victime de ce deuil-mascarade. Il ne reste qu’à se satisfaire de la façon dont Huster regarde le monde comme un corps à l’agonie.
Le grand retour de Belmondo après quelques années d'absences et un AVC qui l'a paralysé du bras gauche, l'oblige a avoir une canne et lui a restreint sa faciliter a parler. C'est Francis Huster qui organise son retour. Jamais je ne serai allée voir le film sans invitations. Les films animaliers ne m'ont jamais vraiment emballée. mais on est assez séduite par cette histoire. Remake de "Umberto D" de de Sica. Cependant, c'est un peu tire larmes. L'histoire est jolie mais assez facile. Une histoire d'amour entre un homme qui perd tout et son chien. C'est jolie, on pleure et après ? Plus rien ! Ah si, un casting assez incroyable réunissant des grands noms du cinéma actuel autour de Belmondo comme Hafsi Herzi, Jean Dujardin et José Garcia faisant une apparition et quelques grands nom du cinéma un peu plus ancien. On peut aussi retenir une jolie musique mais le reste est assez mièvre. Le coté mon chien est le meilleur, je ne veux pas le perdre et puis finalement je veux m'en séparer est assez lourd. Et je ne suis pas particulièrement déçue, car je n'en attendais pas grand chose.
La question de savoir s'il faut faire un film avec bebel n'a aucun sens. JP Belmondo est un grand garçon qui a décidé tout seul de tourner un film, personne ne l'a forcé. Il est toujours aussi beau et magique. Malheureusement, que c'est triste de faire son retour avec un Navet absolu. Huster a un mauvais goût qui dépasse les bornes, chaque plan, image, dialogue ou situation sent le ringard. Aucune émotion sincère, que du pathos long, poussiéreux et grotesque. Un casting de guests en transe de partager l'affiche avec Belmondo (on les comprend) seulement, ils n'ont rien à jouer, rien à raconter. Un homme et son chien, c'est le néant. Monsieur Belmondo revenez vite derrière la caméra d'un réalisateur qui a des idées, pas seulement des désirs.
La question que l'on peut se poser à la vision de ce baroud d'honneur au cinéma de Jean-Paul Belmondo est de savoir jusqu'à quel point celui-ci fait l'acteur. Cabotine-t-il encore où est-il réellement le vieillard grabataire qui a du mal à parler ? Si c'est la deuxième solution, ça fait peine à voir pour ce véritable monstre sacré, d'autant qu'en lui-même ce film n'est déjà pas bien gai à la base. C'est en effet un univers impitoyable que nous montre ici Francis Huster, le visage sombre et cupide de l'homme qui délaisse ses vieux mais aussi le rappel que celui-ci vit sur un fil, manquant de tomber à tout moment dans la déchéance. "Rien n'est jamais acquis à l'homme", pourrait-on déclarer avec Aragon et Brassens... Dur, austère, "Un homme et son chien" n'est donc pas follement réjouissant malgré, autour de Bébel, un casting quatre étoiles qui m'a d'ailleurs bizarrement gêné, aussi incongru que des robinets d'or dans une masure. Ca ne colle pas avec l'esprit du film, je trouve. Huster a voulu nous en mettre plein la vue, mais en vain. Il n'empêche que j'ai beaucoup apprécié la présence ici de Jean Dujardin et c'est quelque part émouvant de le voir être confronté à Belmondo. Un en revanche qui ne joue pas dans le film, c'est Michael Douglas. Et comme lui dans "Wall street", on pourrait dire pour résumer la morale de cette histoire : "Si tu veux un ami, achète-toi un chien".
Film triste sur la vieillesse à l'approche de la mort où il y a de l'émotion à voir Jean-Paul Belmondo s'exprimer avec peine dans ce qui peut être son dernier rôle(le casting paraît constitué en bonne part pour lui rendre hommage) avec par ailleurs des relations assez attachantes que son personnage a avec son chien et Leïla. Certains disent que c'est le film de trop mais il est bien réaliste et Belmondo en voulant y jouer prouve qu'il n'a rien perdu de son amour pour son métier donc c'est plutôt l'occasion de dire à ce grand acteur du cinéma pour peut-être la dernière fois de son vivant lors de la sortie d'un de ses films "Merci Bébel".
Un film decevant moi qui attendait le Grand retour de Jean-Paul Belmondo un film qui n'a pas beaucoup de sens est vraiement tres long mais JEAN -PAUL Belmondo est touchant.
Meme s'il degage une certaine emotion et malgré aussi le casting autour de Belmondo, le film parait assez longuet et on finit par s'ennuyer ferme. Quand on a aimé le Belmondo d'autrefois on ne peux qu'etre atristé par son état montré ici. Pourvu (par respect pour ce qu'on a connu de lui) que cet "homme et son chien" soit le dernier de sa prestigieuse carrière. Laissez Belmondo tranquille.
Un film creux et vague. (Comme beaucoup de trop de film français). Performance convaincante de Bebel, mais qui rend le personnage trop passif et finalement peu intéressant. On sera plus intéressé par sa situation refletant la tristesse de la vie des personnes âgées isolées. Le film aurait mérité un scénario plutôt qu'un bref passage de la vie de cet homme. Bien tristounet tout cela... La fin de Bebel à l'écran et sur Terre ?!
Les fans de Belmondo y trouveront ce qu'il cherche. Pour le reste, c'est long, des dialogues qui ne font pas avancer l'histoire. Une histoire quelques peu simpliste mais sans interet (alors que quelques filons en plus aurait pu relever le niveau global, il n'en est pas le cas). C'est banale, rien d'extraordinaire. Pour un hommage, on est loin de ce que peuvent faire parfois les films français. Au vus des acteurs ont se dit que l'on va assisterà un bon spectable; mais rien de tout cela. A éviter
Un film touchant et triste... j'ai eu du mal à regarder l'as des as au tapis... même si Bébel nous montre un fois de plus par une leçon de courage en revenant au cinéma ce film (dont la réalisation est un peu maladroite) ne donne pas une bonne image du grand guignolo.
pourquoi Belmondo a accepté de faire ce film ? est-ce que Francis Huster avait besoin de faire ce film ? était-ce alimentaire ou il avait besoin de faire tourner toute sa petite famille. rien à voir avec le film de Vittorio de Sicca. ce film est léger, voyeur et absolument pas triste parce que tout est faux et irréel. malgré la paleur de ce film Belmondo est merveilleux et courageux d'avoir accepté d'être filmé amoindri. à lui et à lu seul on peut lui donner 4 étoiles et lui décerner la palme du courage pour tout ce qu'il represente dans le cinéma français.
Francis Huster réalise son premier film, tout au moins le premier qu'il reconnaît, le deuxième en vérité. C'est évidemment sous le signe du grand retour (adieu?) de Jean-Paul Belmondo (Le Professionnel, Paris brûle-t-il?, A bout de souffle) au cinéma que ce long-métrage se place. JPB campe Charles, un vieil homme désabusé, qui compte pour seule compagnie un chien, plus fidèle que le meilleur de ses semblables. La mise en scène est sobre, classique, et se prête parfaitement au ton du film. Belmondo est impeccable. Son jeu éclaire l'ensemble du film, sans pour autant faire de l'ombre à ses nombreux partenaires, parmi lesquels Julika Jenkins, Francis Huster, Hafsia Herzi, Jean Dujardin, Michèle Bernier, José Garcia, Daniel Prévost, Bruno Lochet, et Pierre Mondy. Si vous recherchez un film d'action, passez. Si vous recherchez un film sincère, restez, et laissez-vous emporter par une ambiance sage, et lumineuse.
Aaargh!!Quelle abominable lenteur du film! Je sais que Belmondo revient d'un effroyable problème vasculaire, mais faire à ce point un film aussi lent et agacant, c'est à la limite entre un téléfilm de France 3 et d'un documentaire sur les hérissons... Seul le plaisir de revoir notre bon vieux Bébel et plusieurs célébrités est là, le reste...