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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 janvier 2010
Film violent! Mais il est réaliste! En effet, les favelas sont vraiment dangereuses! Un film qui nous fait mieux connaître la police brésilienne. Seul petit hic, une apologie de la violence pour contracarer la violence...
pas très bien filmé, ce film apparait du coup comme une sorte de documentaire... ultra réaliste... un vrai voyage très saisissant... âmes sensibles s'abstenir
Je ne comprends sincèrement pas pourquoi la presse critique ce grand film si négativement. Est-ce que la réalité les dérangerait? Beaucoup disent que ce film est facho, mais moi, qui suis radicalement contre le fascisme et la brutalité de la police, je n'ai pas trouvé cela du tout. Le film ne fait que nous montrer la réalité et le point de vue des différents personnages qui peuvent être ou non ceux du réalisateur, après à nous de décider ce qu'on pense. Moi personnellement j'ai trouvé les policiers du BOPE et leurs méthodes monstrueux, même si les trafiquants ne sont également pas des enfants de choeur, tout comme les petits bourgeois dégoutants qui font avancer le marché de la drogue.
Un film feroce pour denoncer a la fois la violence des rues et celle de la police dans un rio qui ressemble a une anti chambre de l'enfer .Sans atteindre l'intensité de la cité de dieu , le film prend tout de meme les spectateur au ventre meme c'est parfois avec des retournements trop invraissemenblables ou un esthetique trop clipesque .A decouvrir toutefosi
Un film choc, fort et sans tabou sur ces quartiers où règnent la mort et la drogue. Le récit de ce Capitaine tiraillé entre son boulot et sa famille nous offre un métrage sans compromis, avec des acteurs inconnus mais poignants. Un final exceptionnel où la nature humaine reprend le dessus. Au Brésil, le cinéma ose dire la vérité, on ferait bien de s'en inspirer.
Assez cliché et violent, je ne suis pas fan. Néanmoins l'histoire garde assez de suspense et on en apprend un peu sur la bope et la police brézilienne.
Filmé dans les favelas, avec ses différent problèmes (corruption ,violences etc...) "troupe d'élite" nous emmène au cœur du brésil. Intense et réaliste, avec des acteurs peu connus, il s'avère que ce long métrage est certainement le meilleur film brésilien depuis longtemps. Une réussite...
Un film à la mise en scéne très forte qui sait manier une bonne violence avec quelques scénes choquantes.Mais hélas le scénario est trop confus et perd vite son intrigue dans une structure inadéquate qui veut trop ressembler à "la cité de dieu".Et pourtant avec des acteurs forts et une belle photographie,troupe d'élite pouvait se narguer d'étre puissant avec un budget petit.
Il n'y pas que du mauvais dans ce film. La critique de la corruption de la police au Brésil est plutôt bien sentis, mais le fond est très ambigu. On se demande de quel côté se place le réalisateur et s'il n'approuve les méthodes assez monstrueuse des agents du BOPE qui tue sans sommation et torturent à tous bout de champ. La critique des jeunes étudiants en rajoutent encore dans l'ambiguïté. La fin, particulièrement est vraiment douteuse. Bien sûr les trafiquants de drogue sont horribles, mais faut-il pour autant leur répondre avec la même violence? On voit très souvent que ce type de raisonnement mène à la dictature. La polémique sur le film a donc bien lieu d'être. La forme aussi est assez fatigante et prend l'allure d'un long clip (à la Tony Scott) qui donne une mauvaise lisibilité aux scènes d'actions. Il est étonnant que ce film est reçu un ours d'or de la part de Costa Gavras.
Un film dur, violent mais qui atteint son but. On m'en avait parler comme du "Cité de Dieu", vu côté flic. Je trouve celui-là beaucoup plus noir. Cité de Dieu était violent mais il a quand même des côtés plus positifs, des bons moments dans le film. Le film reste néanmoins de très bonne facture.
Film choc dans la lignée des « Serpico » ou « Contre enquête » de Lumet. Comme le grand Lumet en son temps, Padilha dénonce la corruption qui ravage la police de son pays obligeant à la création d’une milice secrète (BOPE) sorte d’escadron de la mort chargée de nettoyer les plaies trop béantes de cet indicible enchevêtrement entre le bien et le mal. Les cinéastes nord-américains ont souvent traité du sujet et il était intéressant d’avoir la vision de l’hémisphère sud du continent. Le constat est encore plus amer car selon l’auteur vouloir toucher à l’ordre qui s’est progressivement établi autour de la corruption généralisée revient faire encore pire. Le film qui est bien dans le style caméra à l’épaule des productions actuelles nous plonge au cœur des favelas qui semblent infiltrés par les jeunes fils et filles de bourgeois qui viennent s’encanailler dans les faubourgs désargentés sous prétexte d’ONG. Dans ce magma il faut choisir très vite son camp sans trop hésiter . Ce sont les tergiversations de Matias qui vont conduire à l’embasement final. Le film est admirablement construit reprenant à la marge les méthodes de narration d’Inarritu pour nous amener à bien comprendre les propos initiaux un peu confus du Capitaine Nascimento. A noter aussi le mode de recrutement de la BOPE qui n’autorise ses membres à sortir qu’après avoir choisi et formé eux-mêmes leur remplaçant. Au sujet de la formation l’auteur s’autorise une surenchère du "Full Metal Jacket" de Kubrick un peu vaine et racoleuse ; seule petite fausse note de ce très bon métrage.