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DarioFulci
102 abonnés
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0,5
Publiée le 18 septembre 2008
Les comparaisons avec la vague "Cité de Dieu" n'a pas lieu d'être. Ce film bête et prétentieux tente de polémiquer sur l'attitude de ces fameuses BOPE brésilienne mais se noie dans un discours abscons où tout est la faute du "système", bien entendu. Le tout enveloppé dans une mise en scène tape à l'oeil assez douteuse vu les couleurs affichées par le réalisateur. D'autant qu'au final tout cela est bien confus et inutile.
comment peut on projeter un tel film uniquement dans 4 salles ?En plus il a eut une récompense et non la moindre!Quand je pense que ce film est interdit aux moins de 16 ans alors qu'on voit tous les jours des morts aux jt!avec cette interdiction ils ont réussit à rendre frileux de nombreuses salles bravo l'hypocrisie française:)! Pour une fois qu'un film traîte un sujet sans mettre de gants et avec une réalisation et des messages forts on le baillone bravo la france!allez faisons comme tout le monde(comme le souhaite l'Etat)en allant voir uniquement des films qui nous pousse à une grande réflexion comme wall_e et bienvenue chez les ch'tis....après comme ça on pourra s'abrutir en regardant la star ac et ainsi notre cerveau sera tellement développé qu'on ira voter en croyant les mensonges des politiciens vive la démocratie!
Film au manichéisme quasi militant : on est bon ou mauvais, et la sanction se doit d'être implacable dans le deuxième cas pour les "troupes d'élite" à l'agressive tête de mort. Passionnant comme un reportage ce film de fiction ne laisse pas indemne au terme de presque deux heures haletantes passées dans le quotidien effrayant des favelas. A voir.
Je ne dirais pas comme je l'ai lu ici que ce film est un film de mecs pour les mecs. Ou je suis une exception. Ma première motivation pour ce film a été le Brésil, que j'aime, et particulièrement Rio. Pourtant, aucun autre pays au monde n'a autant d'homicides que le Brésil (plus de 600 000 morts depuis 2000), il faut le savoir pour comprendre le film. Mais cette violence est propre aux mégalopoles comme Rio (près de 12 millions d'habitants...recensés), intense dans les favelas et aléatoirement le centre-ville, faible dans les petites villes. En face de cette implosion, il y a une culture de l'entraide, de l'honnêteté, de la famille qui rend le Brésil particulièrement attachant et intéressant. Ok, je ne vais pas faire un exposé sur le Brésil...:-) Le film est l'un des meilleurs films d'action que j'aie pu voir. Et il interroge aussi la dimension psychologique de l'action. Film social coup de poing, il propose une analyse non-complaisante de la violence à Rio. Une violence qui est la manière d'être des trafiquants de drogue d'un côté, des soldats d'élite du BOPE de l'autre. Là où ce film a fait pousser des cris d'orfraie en France, là où il est singulier, c'est qu'il montre crument le rôle toxique des consommateurs de joints qui, sans en avoir conscience, détruisent des vies, des familles, une ville, un pays. Un discours réaliste devenu tabou en France car il est admis dans les médias et chez nos politiques que la légalisation promise par certains comme les salles de shoot sont un bénéfice pour le peuple. La décadence sera sous contrôle donc invisible. José Padilha prouve dans ce film coup de poing que rien n'est simple: pour comprendre, il faut d'abord garder les yeux ouverts. Et l'horreur est dans tous les camps. Tuer volontairement ou par inconscience reste tuer. Les doutes humanistes des recrues Nascimento ou André réveillent les consciences: comment lutter contre des trafiquants surarmés et sans état d'âme sans faire couler le sang? On a presque l'interrogation d'une Marguerite Duras sur la torture, et la suggestion durassienne que ce qui reste inacceptable est nécessaire quand l'horreur est déjà en marche et qu'il faut la combattre. Le réel de l'ultra-violence du trafic qui gangrène toute une société intègre des débats cornéliens : les hommes du BOPE qui peuvent tuer des enfants ne sont pas des salauds insensibles, les intervenants naïfs d'ONG dans les favelas ont parfois une influence négative, les intellectuels qui théorisent ne comprennent pas forcément grand chose, et leur main gauche ne sait pas ce que prend leur main droite, les pauvres, quand ils sont trafiquants, sont à vomir. Bref, on est loin du lavage de cerveaux hollywoodien et c'est tant mieux. La voix off des personnages clefs ajoute au réalisme, on a l'impression de suivre un film documentaire. Les étudiants accros de la fumette sont des clients et sans clients pas de marché. Ils ont une dimension infantile universelle que traduit parfaitement le film. Ils parlent comme ils se maquilleraient, pour poser leur personnage. Ce film touche parce que cette hypocrisie-là, comme d'autres, est devenue criante aussi en en France. Le désir égocentrique de divertissement qui pousse le client des quartiers (plus) favorisés à acheter aux trafiquants des favelas a des conséquences monstrueuses. Le film montre très bien cela, sans poncifs et sans prêchi-prêcha. Et surtout sans ennui car la tension est sur la ligne haute. Oui, ce serait bien qu'on arrive en France à faire un film aussi libre de ton sur ce qui gangrène notre société! Un film réaliste, sincère, avec un max de pêche, qui méritait amplement l'Ours d'Or!
Un film choc sur la corruption dans la police brésilienne à travers les favelas.Des scènes d'une extrême violence qui nous éclairent sur le système policier. Un film dans l'ensemble réussi, le message passe.
Excellent film, à la mise en scène redoutable d'efficacité. Même si le début tend à s'étirer en longueur, le réalisateur maîtrise parfaitement son sujet et noue l'intrigue brutalement, tirant sur une corde qui resserre le rythme d'un coup. Le débat est ouvert sur le fond du film, afin de déterminer si les escadrons de la mort équilibrent le système ou contribuent à le faire pencher du mauvais côté. A voir absolument en tout cas.
Les Favelas de Rio au Brésil attirent toujours autant les cinéastes, en atteste ces dernières années avec notamment : La Cité de Dieu (2003), La Cité des hommes (2008) et enfin Tropa de Elite - Troupe d'Elite, une violente immersion dans les Favelas, à la fois aux cœur des gangs et du BOPE (le Bataillon des opérations spéciales de police), sorte de GIGN Brésilien. José Padilha réalise son film sous forme de documentaire fictionnel, caméra à l’épaule, on y suit l’un des capitaines du BOPE qui souhaite se retirer et doit donc recruter et former une recrue capable de pouvoir prendre les commandes de son bataillon. Ici tous les coups sont permis, tant du côté des gangs que des forces spéciales, violent et sans ménagement, Tropa de Elite nous réserve une initiation à la loi du plus fort réellement ébouriffante (le film est sortit grand vainqueur du Festival de Berlin en remportant l’Ours d’Or 2008 !).
Violent, Rapide, Réaliste,...Terrible! Une gifle cinématographique! On se mange la violence des images et des propos du début à la fin. Traitant de l'enfer des favellas mais de l'oeil de la police cette fois, on ne sort pas indemne de ce film/documentaire et on se dit qu'on a bien fait de grandir en France!
La claque de la rentrée. Une déflagration. Ca rit, ça pleure, ça se déchire, ça se tord, ça fait mal, ça revient et ne lâche plus jusqu'à la dernière seconde. Histoire de mater un peu, de souffrir un peu, de s'aimer et se détester un peu. On en ressort le cœur et les pensées en vrac, bousculé, martelé et définitivement convaincu que loin là-bas, ils savent faire des films et parler de quelque chose.
J’avais été dérangé par l’emballement pour la Cité de Dieu, je suis emballé par Tropa de Elite. On reproche à ce dernier sa complaisance envers les méthodes policières alors que personne n'a dénoncé la complaisance du film de Mereilles à créer des nouvelles icones de violence pour ados occidentaux trop jeunes pour se pâmer, comme leurs grands frères, devant Scarface. La presse bienpensante française déclare que c'est la dénonciation qui manque à Tropa. Parce que Mereilles dénonçait la violence de Petit Zé? Ou la trouvait-il graphiquement plaisante? La plupart des fans de la "Cité" sont fans de Petit Zé et non de Béné, personnage subtil, sorte de caution pour tolérer la violence de Petit Zé. La plupart ont oublié Béné. Alors qu'on ne vienne pas me dire que La Cité était un film humaniste et que Tropa (Ours d'or à Berlin remis par Costa Gavras!) est un film fasciste! Tropa montre la GUERRE implacable, perdue d'avance par les autorités, contre les narcotrafiquants infiltrés dans les favelas. Les membres du BOPE sont des MONSTRES au même titre que les narcotrafiquants qu'ils combattent. C'est très clair à la fin du film et c'est pour démontrer ce point que les dernières scènes du film sont aussi choquantes (la torture de l'enfant en particulier - visuellement très supportable néanmoins et même intéressante sur l'impact de la virilité dans l'embrigadement des jeunes des favelas: c'est seulement quand le BOPE s'en prend à sa virilité que l'ado parle). Ceci dit, le fait que la voix off soit celle du chef du BOPE laisse peu de place au recul du spectateur. Son discours semble être celui qu'approuve le réalisateur. Ce n'est pas le cas (voir ses interviews): ce film se veut descriptif même s'il a l'air d'être partisan. Et quand bien même, il y aurait un peu de complaisance (humanitaire brûlé vif – scène de trop, inutile et malvenue), ce film propose des axes de réflexions tellement passionnants (car discutables) qu'on lui pardonnera volontiers ses défauts.Plus qu'à la "Cité".
La première chose qui me choque au sujet de ce film, c'est sa sortie confidentielle. Un ours d'or au festival de Berlin, ça mérite autre chose que 4 salles en France. C'est vraiment n'importe quoi.
Le film en lui-même est brutal, énergique, vivant, on ne s'ennuie pas une seconde, et on a toujours hâte de voir comment ça va finir. Il possède un côté jouissif analogue à celui de certains jeux vidéos dans lesquels il faut "tuer les méchants".
Et en effet, ce film m'a semblé un peu trop simpliste, présentant une vision binaire des choses : les étudiants sont des sales drogués qui financent la violence en consommant de la drogue, la police est plus corrompue que le Parrain de Sicile, et seul le BOPE est présenté comme respectable, ce qu'il n'est certes pas vu ses méthodes.
Mais on a l'impression que c'est la seule solution, comme en ont témoigné les applaudissements nourris dans les salles brésiliennes en voyant les tortures (soft) infligées par le BOPE. Et ça ça peut être inquiétant, mais ça reste un film à voir, sans forcément tout prendre au premier degré !
Très bon film. J'avais été quelque peu déçu par la cité des hommes, version trop aseptisée à mon goût de la "suite" de la cité de dieu. Mais là vraiment, le film m'a bluffé. Bon mise en scène, bon scénario, de belles images parfois choquantes évidemment. L'ensemble est vraiment parfaitement maitrisé. Le cinéma brésilien commence à se faire une petite place chez nous et c'est tant mieux.Néanmoins saura t il être aussi percutant avec un sujet autre que les favelas?
Non mais franchement 4 salles en france pour ce merveilleux film, les salles françaises sont vraiment à la ramassent. Bon contrairement aux mauvaises critiques de la presse, ce film est vraiment très profond, le héros a trois missions à réaliser au cours de ce film ce qu'il remplit parfaitement non pas sans quelques difficultés. Il y a de l'amour, de la haine, de la discipline et surtout une critique virulente des opérations menées par les BOPE dans les favelas, ce film vous donne un veritable electrochoque quand vous sortez de la salle obscure, A VOIR ABSOLUMENT!