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malioth
41 abonnés
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4,0
Publiée le 22 janvier 2010
pas très bien filmé, ce film apparait du coup comme une sorte de documentaire... ultra réaliste... un vrai voyage très saisissant... âmes sensibles s'abstenir
Un film à la mise en scéne très forte qui sait manier une bonne violence avec quelques scénes choquantes.Mais hélas le scénario est trop confus et perd vite son intrigue dans une structure inadéquate qui veut trop ressembler à "la cité de dieu".Et pourtant avec des acteurs forts et une belle photographie,troupe d'élite pouvait se narguer d'étre puissant avec un budget petit.
Film qui montre que les traficants et la BOPE doivent etre aussi violent l'un l'autre pour se neutraliser. Bon acteurs, mais des scènes lourdes. Film violent et réaliste, à voir
"Troupe d'élite" est un film qui passe ou qui casse. Tout est question de position politique. C'est un film qui fera véritablement débattre. Pourtant, d'un certain côté, le propos du réalisateur ne paraît pas très clair. Il y montre les troupes d'élite rétablir l'ordre dans les favelas, guettant dealers, passeurs, flics corrompus, bref, tout ce qui tourne autour de la drogue. Le film, réalisé avec efficacité (on aimera ou on rejettera en bloc les effets de styles épileptiques à la Tony Scott), ne contient pas de problèmes techniques à proprement parler. C'est moralement que l'ensemble est discutable. Deux amis d'enfance vont tenter d'intégrer le BOPE pour que l'un d'eux devienne le successeur au Capitaine des troupes. Durant une première heure très étendue, de longs dialogues viennent poser des bases dans la chair du problème - drogue, pauvreté, justice, etc - . Les noms se confondent, les insultes éclatent suivant les idéaux contraires ou les points de vues mal considérés. Et puis, en dernière partie, après avoir réussi à intégrer le BOPE (la séquence d'entraînement est d'une dureté à couper le souffle!), les deux amis, complémentaires puisque l'un a le cerveau, l'autre les muscles, vont tomber dans une violence sans retour. Là où l'on peut s'arrêter au côté très extrêmiste du film, c'est qu'il se clôt sur un coup de feu. Le chef des gangs est mort, une balle dans la tête. Cloué par un Hard-Rock un peu violent, on se dit immédiatement que le cinéaste considère une fin à partir de l'effet 'Kärcher' , à partir du moment où le Mal est abattu. Le reste n'a plus d'importance. Padilha approuve les méthodes éprouvantes de ces troupes d'élite, soit la torture d'enfants et d'innocents ou mise à feu et à sang d'une ville entière pour exterminer la vermine. Pourtant, impossible de ne pas se dire que le cercle est si grand qu'une semaine après, un nouveau chef aura pris la relève. C'est une spirale sans fin : les policiers sèment paradoxalement le désordre pour rétablir l'ordr
Un film choc sur la corruption dans la police brésilienne à travers les favelas.Des scènes d'une extrême violence qui nous éclairent sur le système policier. Un film dans l'ensemble réussi, le message passe.
Participant d’un courant bien alimenté qui montre le policier contraint d’employer des méthodes violentes pour obtenir une justice improvisée, l’Ours d’or du festival de Berlin est-il porteur d’un message nouveau parce qu'il montre la banalisation du crime et la corruption des forces de l'ordre dans la jungle des favelas ? Ou bien flatte-t-il le goût de la violence qu’il dénonce ? Les personnages peu attirants, la répétition de courtes scènes sadiques, le montage qui brutalise l’esprit, la mise en scène qui use et abuse de procédés artificieux finissent par dénier au film toute honorabilité. "Troupe d’Elite" ne permet pas d’engager la réflexion ni même de flatter les bas instincts du spectateur : elle rate toutes ses cibles.
Tropa de elite est presque un documentaire sur l'action des forces politico-militaires de Rio et leur combat pour éradiquer le trafic de drogue des favelas. Le film est d'une grande brutalité, pas seulement pour ses scènes d'action mais aussi dans son discours (oeil pour oeil, dent pour dent) pour le moins douteux (fasciste diront certains). La complaisance du metteur en scène dans la violence provoque un vrai malaise qui ne saurait être atténuée par l'efficacité de la réalisation.
« Tropa de Elite » n’est pas le premier film à traiter de la violence des favellas, loin de là. L’uppercut « Citade de Deus » était déjà sorti 5 ans plus tôt. Néanmoins, le film de José Padilha dresse un portrait sans concession du système criminel et policier à Rio de Janeiro. Ce qui lui vaudra un énorme succès au Brésil, et permettra au réalisateur et à son acteur principal (Wagner Moura) de tenter leur chance à Hollywood. On y suit plusieurs personnages et sous-intrigues, qui tiendraient presque d’un style à la Scorsese avec cette voix-off récurrente ! Le film évoque ainsi la situation presque postapocalyptique des favellas, totalement contrôlées par les gangs lourdement armés. La police est complètement dépassée, et gangrénée par la corruption et le clientélisme. Les étudiants riches font du social, mais financent les trafiquants en consommant de la drogue. Et le fameux BOPE, le GIGN brésilien, intervient régulièrement de manière très musclée. Le tout narré de manière énergique, grâce à l’entrecroisement des histoires. Tandis que le niveau de corruption et de violence laisse pantois, quand on sait que le film est basé sur un livre, adapté de l’expérience de deux anciens du BOPE. Côté mise en scène, José Padilha opte pour des décors réels et de la caméra à l’épaule nerveuse. Il faut admettre que c’est souvent percutant, mais très ponctuellement à la limite du lisible. Si sa forme en fait un drame criminel/militaire efficace, c’est aussi le fond qui est intéressant ici, car particulièrement ambigu. Clairement, tout le monde en prend pour son grade dans un système pourri. Le BOPE est lui présenté comme incorruptible, efficace, et surtout indispensable dans cette société en totale déliquescence. Mais leurs méthodes discutables (exécutions sans sommation, torture arbitraire…) sont également montrées, laissant ainsi à chacun de se faire son opinion. Certains y verront une glorification fasciste de la violence du BOPE, seul rempart face à une criminalité qui est devenue la norme. D’autres verront cela comme une critique du BOPE et de ses dérives, symbole d’un système autoritaire parti en cacahuètes. Le portrait nuancé du protagoniste (officier compétent mais dont la pression lui fait péter les plombs) aidant à garder une frontière floue. En résulte une œuvre divertissante et intelligente, qui n’a pas volé son succès.
Film fort sympathique mais dont l'Ours d'or et les multiples autres récompenses et nominations me sont incompréhensibles. Cette incompréhension face au succès de ce long métrage brésilien vient de son manque évident d'originalité. Cette absence d'originalité se ressent dans la forme avec une réalisation efficace mais conventionnelle, sans prise de risque de la part du cinéaste. Le fond ne dégage rien d'exceptionnel non plus avec une intrigue réchauffée sur la corruption, les gangs & co. Le film n'en reste pas moins agréable à suivre mais manque de profondeur. On se plaît à suivre les différentes scènes d'action et les moments tragiques sans pour autant s'immerger dans ces scènes. Film surcoté.
J'ai regardé Tropa de Elite hier soir. Film brésilien, réalisé par le réalisateur de Narcos, et dont l'acteur principal joue...Pablo Escobar dans Narcos. Clairement,une grosse claque quand je l'avais vu il y a 10 ans, toujours le cas hier soir. De l'action, de la caméra à l'épaule, de la violence (physique et psychologique), bref, ne vous attendez pas à avoir une jolie morale à l'américaine...Si ça ne vous rebute pas, je vous le recommande chaudement.
Un film âpre et violent qui remet en cause les bons sentiments et les préjugés. Il y a une morale derrière cela qui énonce que le bien ne s'obtient pas sans mal parfois.
du cinéma dur et lourd à regarder ! dans un climat anxiogène et une réalisation ultra nerveuse le film donne de la voix dans ce message qu il veut faire passer. entre documentaire narrer par l acteur principal qui nous explique décrit et critique avec un peu de fatalisme ce " système " dans lequel ce pays est plongé et où le BOPE fair figure de sauveur mais hélas pas tant que sa car lui aussi ronger par la démence et la violence. un polar documentaire choc je pense car tres crédible sans aucune surenchère d effets spéciaux d explosions simplement du vrai mener par un duo d acteur investi par leur personnage notamment Beto impeccable ! une prise de conscience sociale mis à la face du monde qui me fait réfléchir j ai du mal à croire que de tels territoires puissent être comme cela interdits oubliés à des voyous. il faut mieux bien avoir la tête clair avant de voir ce film qui pourrait en déboussoler plus d un.
Curieux film qui dénonce autant la corruption policière qu'il glorifie les méthodes quasi-fascistes de la police d'élite?? Le spectateur évolue donc dans un contexte hypertendu de police minée par une corruption généralisée face aux narco-trafiquants qui règnent sur les favelas. L'ultraviolence clipesque et la réalité sociale et politique désastreuse se répondent et donnent un aperçu dénonciateur de la société brésilienne qui détruit les plus honnêtes et valeureux et les pousse vers un radicalisme malsain. Ainsi le film dénonce plus qu'il ne glorifie mais son esthétique de film d'action bourrin écrase le discours et entretien la confusion par sa maladresse.
Avant de réaliser la série « Narcos », le cinéaste brésilien José Padilha signe, en 2007, un film coup de poing sur les actions de la police intervenant dans les favelas de Rio de Janeiro. Le sujet n’épargne pas cette institution, en décrivant la corruption, le manque de moyens, la violence et les multiples disgressions qui y règnent. Ce regard critique est contrebalancé par la description féroce de l’univers criminel combattu, celui des trafiquants des bidonvilles. Tourné caméra à l’épaule pour accentuer la sensation de stress, ce long-métrage possède également une autre caractéristique : l’utilisation d’une voix-off pour conter l’histoire. Si ce principe est souvent pompeux, il prend ici une force narrative permettant de mieux saisir les enjeux. Bref, une œuvre brutale mais certainement proche de la réalité.
Le cinema Brésilien avait en 2002 enfanté d'un exellent "Cité de Dieu" qui nous plongait dans l'affrontement entre narcotraficants et policier, en suivant les "barons de la drogue". En parfait complément "Tropa de élite" présente la particularité d'aborder le point de vue des forces de l'ordre.L'intrigue assez simple developpe le passage de témoin du capitaine "Nascimento qui cherche un sucesseur, le capitaine doit alors choisir entre "Neto" et "Matias".En fait le ( premier) film de José Padilha n'est autre qu'une vulgaire apologie de la BOPE, unité d'élite des favelas comme nous le rapelles le titre du fillm.La mise en scene a certe le mérite d'avoir un coté documentaire du a un caméra nerveuse qui renforcera l'immersion chez quelques spectateurs.Mais elle apporte aussi son lot de confusions dans les nombreuses scenes d'actions rythme de rock brésilien, pas toujour de bon gout. Il en ressort une oeuvre qui ne nous apprend rien avec en plus une forme qui laisse a desiré.Alors, on peut regretter que le realisateur dont l'un des scénaristes est un ancien de la BOPE se contente seulement de nous montrer la violence des favelas en glorifiant la politique "d'oeil pour oeil , dent pour dent" des unités d'élites sans proposer la moindre réflexion sur cette violence. Dommage que José Padilha fasse ainsi lui meme violence a son film. Note: 8/20