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Le cinéphile
694 abonnés
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2,5
Publiée le 10 décembre 2013
"Un mariage de rêve" est moins original que ce qu'on aurait pu penser... Le long métrage montre encore et toujours l'affrontement entre la marié et la belle mère! Même si quelques situations, quelques saloperies et quelques vannes sont bien trouvées, le film ne sort pas particulièrement des factures classiques, dommage quand on voit que le film sort tout droit de la Grande-Bretagne! On ne retrouve l'esprit anglais que dans le personnage de Firth, encore et toujours parfait, interprétant à merveille la flegme anglaise magistrale, la nonchalance et la philosophie m'en foutisme que j'adore tellement! Reste Biel plutôt douée aussi qui incorpore une fraîcheur bien venue et est d'un narcissisme et d'une insolence jubilatoire! Les deux interprète et leur relation, et les dialogues qui en résultent sont les seuls intérêt du long métrage! On retiendra surtout la fin, les derniers instants, véritable complicité avec le spectateur heureux par ce happy end subtile et revigorant!
Un régal pour les yeux, du nanan pour les oreilles. Et ce bonheur ineffable d'entendre des vacheries dans un jardin anglais. Un mariage de rêve doit presque tout à l'esprit caustique et frondeur de Noel Coward, ce dramaturge (mort en 1973) doué pour épingler la haute société britannique confite dans des préjugés et des croyances d'une autre époque. Le film n'est pourtant pas tout à fait à la hauteur des espérances pour cause de surenchère permanente dans la mise en scène des situations. L'opposition entre cette jeune américaine, indépendante et frivole, et sa nouvelle famille britannique, définitivement hors du temps, est tellement évidente qu'il eût fallu un peu de doigté au réalisateur pour éviter la caricature. Stephan Elliott s'est dit, lui, qu'il était aisé de tirer sur une ambulance alors allons-y gaiement dans le jeu de massacre. La charge devient vite excessive et certains personnages apparaissent comme des clichés sur deux jambes (à commencer par celui de Kristin Scott Thomas). L'art de la nuance, Elliott ne connait manifestement pas, et le seul caractère qui échappe à cette entreprise globalement outrancière est celui de Colin Firth dont l'ambigüité et la faiblesse blessée permettent enfin à l'émotion de percer. Joli et spirituel, Un mariage de rêve pêche hélas par overdose de méchanceté facile.
Un très bon film, rempli d'humour, une vraie réussite de cinéma anglais qui sait employer l'ironie douce amère. Un document superbe sur l' Angleterre de l'après guerre de 14.On oublie souvent que les anglais avaient aussi beaucoup donnés lors de cette guerre. C'est aussi le début de la libération des femmes , ,on peut le mettre en parallèlle avec le "Coco de Chanel" sur la même époque. Cette noblesse oisive qui n'avait pas appris à travailler..Tous les acteurs sont excellents , Kristin Scott est superbe et la jeune première délicieuse. Les décors de la campagne anglaise sont magnifiques . Une reconstitution superbe de cette époque , mais avec un message moderne , bien réactualisé..
Humour british très sympathique! On aime la "confrontation" Biel/Thomas, les hommes n'occupent qu'une place secondaire sans pour autant être inutiles, ils donnent du fil à retordre à la maîtresse de maison pour notre plus grand plaisir. En fait, on semble assister à une pièce de théâtre au cinéma.
Une très bonne comédie anglaise. Le prétexte: opposer le savoir vivre anglais à la décontraction américaine. Le cadre est posé, et çà marche. Du dynamisme, des répliques bien ciselées, de l'émotion et des situations pas toujours prévisibles: on est dans la pure tradition du comique anglais..."4 mariages 1 enterrement" n'est pas loin...Un très bon moment de détente et de bonheur
Des situations loufoques, des personnages hauts en couleur, des répliques cinglantes trempées dans l'acide, c'est ça l'humour anglais, tout le monde n'y adhère pas forcément mais moi j'adore... Adaptation d'une pièce de Noel Coward, qui avait déjà donné lieu à un film d'Alfred Hitchcock "Le passé ne meurt pas", pas terrible d'ailleurs mais dans lequel on peut voir tout de même une belle séquence avec une standardiste..., "Easy Virtue" (le titre français est naze !!!) s'avère une très agréable comédie british... Le thème c'est l'opposition entre une Amérique moderne et une Angleterre, en particulier sa noblesse, guindée et passéiste, à travers celle d'une belle-fille et d'une belle-mère. A l’Amérique, les situations loufoques (la scène de la mort du chien est à mourir de rire !!!), aux anglais, les répliques cinglantes trempées dans de l'acide (certaines sont de véritables joyaux !!!). Un autre mérite du film, c'est de ne pas rester tout le temps dans ce schéma simpliste. L'héroïne américaine a la sympathie de la domesticité, de son beau-père, d'un jeune nobliau du coin, exerce une fascination-répulsion sur ses belles-sœurs. Il y a même quelques tentatives de rendre plus humaine la belle-mère mais elles ne sont pas hélas pleinement abouties... Pour ce qui est du casting, à part Ben Barnes tellement fadasse que l'on peut légitimement se demander ce que la protagoniste trouve à son personnage, c'est de l'excellence ; que ce soit pour Kristin Scott Thomas, en belle-mère qu'on rêverait de ne surtout pas avoir, que pour Colin Firth, en beau-père cynique et désabusé qui se réserve les meilleures répliques, en passant par Jessica Biel, qui insuffle beaucoup de peps, et de bons seconds rôles. Définitivement très drôle et réjouissant...
"Un mariage de rêve" commence comme une comédie légère et désinvolte qui verrait l'opposition quasi-vaudevillesque d'une jeune femme moderne et de son acariâtre belle-mère dans la campagne anglaise des années 20. On y suit avec grand plaisir la valse endiablée des personnages et l'humour omniprésent des dialogues et des situations. Pourtant le film ne se limite pas du tout à la gentille comédie britannique décrite ici et là. Progressivement, le film se fait moins léger et adopte un ton un rien plus grave lorsque les personnages qui semblaient les plus frivoles révèlent une profondeur psychologique inattendue. L'insouciance espiègle de Jessica Biel et le cynisme tranquille de Colin Firth (superbes tous les deux) cachent en réalité des êtres marqués par la vie, des représentants émouvants de la fameuse "génération perdue". Par cette évocation, le film fait immanquablement penser aux nouvelles de F. Scott Fitzgerald, dont il partage le sublime romantisme et l'ironie désespérée. Enfin, mise en scène par la caméra délicieusement élégante de Stephan Elliott, cette simple histoire prend une dimension magnifique, entre optimisme nuancé et fêlure irréversible.
Belle reconstitution des années 30 et petite perle d'humour Bristish, le film de Stephan Elliott ravira tous ceux qui apprécient les dialogues qui pétillent comme des bulles de champagne et les rires aussi grinçants que les portes du vieux manoir qui abrite les protagonistes. Entre brouillard et tasses de thé, on s'amuse de bon coeur à ce retour de noce mouvementé - et souvent vachard - emporté par un fabuleux quatuor d'acteurs. Avec une énergie débordante, Kristin Scott Thomas, Jessica Biel, Ben Barth et Colin Firth rivalisent de bons mots, dont certains feront date. (Une fille parlant de sa mère : «Elle est comme la noyade. Agréable quand on décide de se laisser aller !»). Quant au majordome de la maison, avec ses réparties pince-sans-rire et son regard acéré sur les choses, il n'est pas sans rappeler les plus célèbres domestiques qui parsèment les œuvres de Blake Edwards de La Party à Victor Victoria. Alors, n'hésitez pas à découvrir, au son d'un jazz swinguant et si possible dans la langue de Shakespeare, les aventures de cette famille au bord de la crise de nerfs dont le verni des conventions se fendille peu à peu pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Une bonne surprise que cette adaptation sur grand écran ! Malgré certaines longueurs, les acteurs sont impeccables, l'histoire est très sympa et l'humour british est un régal.
Venant de Stephan Elliott, il fallait s’attendre à tout. Le réalisateur du loufoque Priscilla, folle du désert (1995) revient et adapte la pièce de théâtre "Easy vertue" (1924) de Noel Coward. La Grande Bretagne au milieu des années 30, une famille Britannique aux faux airs d’aristocrates coincés fait la rencontre d’une dévergondée, Américaine de surcroît et histoire de pimenter le tout, il se trouve qu’elle est fraîchement mariée au fiston des rosbeef ! Une heure trente de joutes verbales entre Britishs et Ricain, la rencontre vaut le détour, d’autant plus que ce sont deux femmes qui se font la guerre, la convaincante Jessica Biel et la toujours admirable Kristin Scott Thomas. Au programme de cette comédie, entre humour noir et French Cancan déculotté, les surprises se suivent et ne se ressemblent pas !