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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 avril 2009
Une ambiance particulièrement glauque, un acteur principal torturé, un sujet intriguant, une réalisation dérangeante mais très soignée... Une merveille !
Le premier film de Darren Aronofski mais quel film! L'histoire est palpitante et nous embarque dans un crescendo de la paranoïa et de la manipulation. L'acteur principal est assez méconnu mais sa prestation n'a rien à envier aux grands. La mise en scène est nerveuse et le choix du noir et blanc est extrêmement judicieux et intéressant. Les différents faits évoqués dans PI sont assez compliqués mais Aronofski nous prouve qu'il métrise son sujet et nous explique les choses clairement. Le film n'est cependant pas ouvert au grand public mais c'est ce qui fait le charme des films de ce jeune réalisateur. PI est le premier d'une série devenue culte. Un réalisateur à surveiller de très près.
Darren Aroffnovski restera un grand réalisateur, mais du domaine de l'expérimental (le truc qu'on montre à ses potes, genre "Regardes, je sais faire des fondus sur du blanc!!!" ou encore des "Le noir & blanc, c'est plus classe et moins cher que la couleur.") alors, ça fait genre intello et tout et tout, mais en fait, c'est aussi développé intellectuellement que les chansons de Britney Spears. Et voici pas qu'un type ayant une tumeur au cerveau et/ou des crises d'épilepsie, qui compte des chiffres partout et veux trouver une formule à la vie dans l'univers. Alors bon, voilà c'est tout. On voit le type, ses crises, ses théories fumeuses (il perd aussi la bouboule), et ne pense qu'à ces chiffres ! Et pis à la fin, après une tentative d'opération auto-billardesque type lobotomie fait soi-même à la mano avec la visseuse (assimilable à du suicide pour faire taire ses crises), il est redevenu normal et peut apprécier de jouer avec la gamine du dessus et la beauté des feuilles et la vie simple... Morale du film, heureux sont les simples d'esprits (les Américains sont très heureux). Tout à fait le genre de film à vomir qui me rappelle que les films les plus intellectuels sont (certains) films grand public (divertissement + réflexions, l'équation parfaite du cinéma).
Une mise en scène brillante, une intrigue assez dingue et une musique "énervante" pour un veritable petit chef d'oeuvre.
Je crois que ce film doit se regarder, et se comprendre, à plusieurs niveaux, et je crois que chacun peut en faire son interprétation personnelle, et je crois que c'est en ça que réside toute la froce de ce film.
La conduite à la folie de cet homme abusé par ses illusions est tout bonnement hallucinante (les scènes de migraines en particulier).
Indéniablement un de mes films préférés, un film qui restera dans les annales du cinéma et qui fera (certainement) toujours parlé de lui.
Ce qui intéressant c'est cette mise en scène très tensiogène et très nerveuse grâce à une musique électro-allumée, une image noir et blanc overcontrastée (qui donne en passant mal aux yeux), et des plans "caméra à l'épaule et je cours" (qui finissent par donner la gerbe). Ceci dit l'ambiance est totalement adaptée pour le scénario, qui part d'un thème orginal fort peu exploité au cinéma -une intrigue mathématique-. Il y a des bonnes idées, c'est bien pensé, bien agencé, puis, en avançant ça devient un peu poussif, cliché, on finit par se perdre un peu en route -la faute à des idées mal explicitées, toujours un peu symboliques et floues- pour arriver finalement à une conclusion toute simple un peu décevante. A mon goût on est un peu trop dans le genre de film qui veut tout expliquer et qui n'est finalement que de la poudre aux yeux -méthode retrouvée également dans The Fountain-
Pi (1999) est une expérience cinématographique qui n’a d’intérêt que si on la comprend et à partir de la, il faut savoir mettre à rude épreuve ses méninges ! Car ici il est question à la fois d’un mathématicien qui est sur le point de décoder la formule numérique qui se cache derrière le marché des changes, mais aussi d’une traque orchestrée à la fois par une grande firme de Wall Street et des juifs cabalistes, tous cherchant à mettre la main en premier sur les fameux nombres secrets. Véritable OFNI (Objet Filmique Non Identifié) à la fois sensoriel et psychique, pour son premier film, Darren Aronofsky surprend et embrouille les esprits. On lui préférera amplement ses autres films (Requiem for a Dream - 2001 & The Fountain - 2006) , car celui-ci, est à réserver en priorité aux matheux car ceux qui ne le sont pas, risquent fort de faire une syncope ! Rappelons tout de même que son premier film s’est vu remettre le Prix de la Mise en scène au Festival Sundance en 1988.
A part le début prometteur, beaucoup trop de clichés pour ce film qui se veut intello : cliché du théoricien torturé, cliché des maths…avec une réalisation et une musique insupportables.
Darren Aronofsky arrache votre conscience dès son premier long-métrage, Pi est bouleversant et complexe. Max un mathématicien, un personnage humain et torturé difficile de faire mieux, c'est du solide. Comment comprendre que la vie, c'est elle qui à son propre mécanisme qui est illimité et dont on ne connait pas tout ce qu'il en ressort et que selon les choix que l'on fait, l'être humain est conditionner dans une limite à ne pas dépasser, nous ne pouvons pas passer au dessus de ce qui est pas de notre ressort. Car les conséquences vous retourne en pleine figure. Une leçon.
Excellent, pour ma part j'ai adoré. Pi donne vraiment à réfléchir. C'est de la philo plus que des maths. Aronofsky se place là où précisément la science s'arrête et où les religions commencent. D'entrée le personnage incarné par Sean Gullette pose cette théorie : les mathématiques seraient le langage du réel, en fait, la nature, l'univers, tout serait régie par un ordre mathématique, une sorte d'équation inimaginable composée d'une infinité de variables (postulat repris par les frères Wachowski dans Matrix). Un ordre. Donc prévisible. L'exemple des marchés boursiers est bien choisi. Encore aujourd'hui, personne n'est capable de dire ce qu'il va exactement se passer le lendemain (les crises en sont perpétuellement la preuve), aucun modèle mathématique n'explique entièrement les phénomènes boursiers. Même avec les théories les plus élaborées il reste toujours quelque chose qui échappe aux scientifiques, le 0,1% d'imprévisible, le point aberrant, le résidu divin pour certains. Le chaos en somme. C'est ce qui rend le héros progressivement fou à mesure qu'il s'approche du but. L'homme et son complexe de dieu voilà la métaphore centrale du film.
Film vraiment étonnant, déroutant. On suit les réflexions d'un homme, qui inexorablement, s'enfermant sur lui-même, se conduit à sa propre chute. Personnellement, malgré plusieurs diffusions, je n'ai pas toujours saisi toutes les nuances, le message. Terriblement intrigant.
Dans Pi, chacun des plans puent le génie. Ça fait plaisir. Les musiques et la mise en scènes, très nerveux tout ça, servent à l'intrigue mathématiqueuse et nous font rentrer bien profond dans le crâne du gars. Une formidable expérience et le début d'une carrière de génie pour D.A.
Un film bizzare, dérangeant et opressant. Un style de réalisation propre à Darren Aronofsky que l'on retrouve dans Requiem for a Dream. Un film qui nous plonge dans une ambiance très lourde avec efficacité accompagné d'une musique complètement adapté au scénario. Une réussite à voir absolument.
Après avoir vu Requieme for a Dream, j'ai voulu en savoir plus sur le cinéma de Darren Aronofskyn j'ai donc regardé son premier film : Pi. On reconnaît bien son style, qu'il a gardé pour RfaD, et qui est toujours aussi efficace quand il s'agit d'instaurer un véritable malaise. La musique (de Clint Mansell également) est tout aussi efficace ; et bien qu'elle soit parfois minimaliste, n'est quasiment jamais absente du film. A part ça, étant passionné de mathématiques, le film m'a beaucoup plu par son thème, qui n'est d'ailleurs pas réduit aux maths : il apporte une véritable réflexion sur le besoin de connaissances et de compréhension et sur la transcendance de l'esprit humain.
Un monde vraiment particulier pour cette psychose d'un génie des maths qui fait ressortir tout les ingrédient du savant fou : la découverte du siècle, la psychose, l'isolement, lma paranoia... le tout mis à l'écran superbement.