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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 mars 2009
Chabrol magnifie ses comédiens ! Un scénario travaillé en finesse pour une interprétation sans faille du quatuor. Gérard Depardieu réussit tour à tour à être fort et faible : fort face à Jacques Gamblin qu'il essaie d'aider à tout prix, faible face à son frère, interprété avec brio par Clovis Cornillac, qu'il ne réussit pas du tout à aider (à lutter en prison, à lutter contre son addiction aux jeux et à l'alcool...), mais le désire-t-il? Un très bon moment en compagnie de ce drame policier, l'intrigue policière n'étant qu'un prétexte pour révéler une facette plus tourmentée de Bellamy. Paradoxalement, plus l'intrigue policière tirée d'un fait divers réel se résoud, avec l'aide inattendue de la femme de Bellamy interprétée par Marie Bunel, plus la situation personnelle entre Bellamy et son frère se charge de tensions, de rancoeur personnelle et de jalousie..... la femme de Bellamy n'y est d'ailleurs pas étrangère. Qu'est-ce qui était réellement le plus important ? Seule la fin abrupte et inattendue nous l'indique.
C'est intéressant de voir que chabrol suit une même courbe dans sa carrière, mais dans le sens inverse, que Eastwood. Clint a commencé en réalisant des navets, du style "un frisson dans la nuit", et finit en signant des chefs d'oeuvre, comme le tout dernier sublime "gran torino". Chabrol, lui, touche donc le fond avec ce film. Tout sonne faux en crescendo, jusqu'à l'insupportable plaidoierie chantée de l'avocat. L'interview de toute l'équipe dans les "cahiers du cinéma" démontrent bien qu'ils sont totalement à côté de la plaque. Ca m'attriste vraiment, et je constate, de manière très surprenante, que les hamburgers américains détruisent moins le cerveau que la tête de veau.
Je sors du film perplexe. Comme la fiction d'un film policier est maintenue, on aimerait s'intéresser à l'action et , au moins, la comprendre. Comment y parvenir quand le réalisateur s'en moque ( je n'ose pas dire s'en fout) si ouvertement ? En revanche, chaque personnage est un cas intéressant , attachant même, quand il s'agit de cet éléphantesque commissaire Bellamy qui traîne son essoufflement pathétique dans tous les escaliers . Les moments de tension qui montrent la complexité des rapports des personnages sonnent vrai, donnant au film une capacité d'émouvoir, d'intriguer. Les acteurs sont remarquables, Depardieu , bien sûr, mais aussi Gamblin, tout en ambiguÏté, Marie Bunel, si vivante et naturelle. J'aime beaucoup Chabrol et j'admets qu'au stade où il en est arrivé, on a le droit de flâner le long d'un film et de promener le spectateur comme on en a envie. Tout de même, un peu plus de rigueur et d'énergie ne ferait pas de mal!
Consternant! On est loin du "boucher" ou "que la bête meurt"! Une fois de plus la presse se sent obligée de lui coller 3 stars (au moment où je poste) et pas un n'a le courage de lui en mettre zero. Vous avez peur de ne plus aller aux avant-premières? Ce que je retire du film? Je dois au dysfonctionement de la clim de ne pas m'être assoupi, le reste...je me souviens même plus de l'histoire. Ah si, un détail important cependant : notre gégé national a pris encore plus de bide (là, je parle du ventre) du coup je suis méga motivé pour ne pas devenir comme lui. Promis, plus de glace à l'entracte!
Bon vous le savez sans doute, XIV est inconditionnel de Chabrol, alors évidemment c'est pas facile d'être objectif. Sur tout qu'un Objectif au cinéma çà sert pour faire le film et pour le projeter. Très bonne distribution des rôles, qui occupent super bien cet espace temps de 90 minutes, et ramène du coup l'histoire en elle même au second plan. Au fait , c'était quoi déja l'histoire ? De par Dieu quatre ? Cornillac la niaque ? Gamblin gamin ? Et si c'était un beau role surtout pour Marie Bunel?
Il s'agit d'un film lourd et souvent lent; Les images ne répondent à aucun critère esthétique et c'est dommage car Nîmes est une belle ville. Les dialogues sont aussi lourds sans aucune nuance. Un seul élément positif: Il n' y a pas de violence
"BELLAMY" est le dernier caprice "snobino-snobinard" de notre presse composée de bobos hautains incapables de faire le distinguo salvateur et gustatif entre une crotte et du chocolat. Ce film est tourné en pantoufles et monté en pyjama par un Chabrol qui semble s'en foutre de son histoire, de son film comme de son public identiquement à "la presse" qui semble afficher une fois de plus son mépris viscérale et pathologique envers son aimable (et naïf) lectorat. Dans ce cloaque cinématographique informe, les acteurs évoluent en roue libre, lamentablement livrés à eux-même, en dérivant nonchalamment dans les marais nauséabonds de ce bourbier malhonnête. Pour être sincère, on dirait que les interprètes essaient de faire autre chose que des cercles sur eux-même mais n'y arrivent pas. Dans "BELLAMY", nous assistons à une sorte de crash fécal banlieusard où le vide côtoie le n'importe quoi dans chaque plan. Les acteurs "déclament" leurs textes dans des postures figées qui surpassent le grotesque dans chaque mouvement de bouches et de clignements de paupières, leurs "jeux" sont littéralement réduits à néant par la vacuité brouillonne de "l'intrigue". Intrigue ais-je dit ? un fœtus, un embryon ? - non, une histoire à la simplicité "protozoïque" !! Les anecdotes creuses et futiles sont amenées sans aucunes cohérences, l'harmonique des situations sonne fausse dans chaque plan pour finir par agacer "l'oreille interne" du cinéphile. C'est un véritable calvaire d'assister à cette débauche de superficialité éhontée prenant les atours grandiloquents du cinéma "d'auteur". Comme à son habitude Depardieu pantouflarde pour nous servir du mauvais "Depardieu maison". Jacques Gamblin par ailleurs assez bon, n'arrive pas à se sauver du ridicule. En rentrant dans la salle je ne m'attendais pas à voir "QUE LA BÊTE MEURE" avec les sublimes Jean Yanne et Michel Duchaussoy, mais je ne m'attendais pas non plus à assister au pire film de la longue carrière de Chabrol...
Une histoire invraissemblable et totalement inintéressante,des personnages sans une once de crédibilité, aucune émotion, aucun amusement, jamais Claude Chabrol n'a été aussi bas. Le film de trop ? Une seule chose à faire : éviter de le voir !
Une réflexion sur la notion de faux-semblant, appliquée au commissaire – faux Maigret ronchon – autant qu’à son « enquête ». Intéressant mais guère accrocheur et plutôt frustrant dans sa non-conclusion. Accordons néanmoins à Chabrol cette qualité : il réussit à faire jouer correctement le plus mauvais acteur français actuel (Depardieu) et l’entoure d’une excellente distribution. Clovis Cornillac est excellent, Jacques Gamblin sort de son registre habituel et Marie Brunel, malgré sa ressemblance parfois gênante avec Nathalie Baye, est excellente. Au total un spectacle un peu lent et long, aussi inconsistant que les apparences qu’il scrute. Comme on dit : « ça se regarde ». Sans plus.
Quel manque d’inspiration ! Il n’y a vraiment rien d’original dans ce « policier » conduit très nonchalamment si bien qu'au bout de quelques minutes on ressent le poids accablant de tout le sommeil que l’on a en retard. La réalisation est pauvre au delà de ce que l’on peut imaginer. Le métier des acteurs les sauve souvent des situations périlleuses, notamment au niveau des dialogues dont le caractère superficiel vient compléter la faiblesse de l’œuvre. Un travail de commande qui ne rapportera rien à ses producteurs ni à son metteur en scène (qui, charité bien ordonnée, emploie toute sa petite famille), sinon peut-être de quoi survivre.
Je n'ai vu de Chabrol que son dernier film que j'avais beaucoup aimé… ici Bellamy n'est pas mauvais mais m'a un peu moins marqué… intrigue policière très bien menée et puis cette atmosphère planante où l'on ne sait quel rebondissement peut arriver. On suit vraiment Depardieu (génial) dans tout ses déplacements, on essaye de comprendre avec lui… cette histoire dont au final l'on ne comprendra pas tout… et devant ce final…
Malgré l'excellente prestation de Gérard Depardieu , j'ai vite ressenti les effets soporifiques de ce film. Je me suis même demandé si je ne n'avait pas confondu mon doliprane avec du xanax. A noter aussi que Gamblin est très mauvais dans ce film. Qu'est-ce que Monsieur Chabrol a voulu nous dire à travers ce film? Un film éventuellement pour la télé un soir de semaine mais certainement pas pour les salles obscures. Une étoile pour Depardieu car il faut l'avouer il la mérite...