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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 avril 2009
Chez Claude Chabrol, c'est toujours un peu trop lisse, comme chez Stephen Frears. Il manque quelque chose qui aurait fait que le film attire plus l'attention sur lui. La prestation de Gérard Depardieu reste l'effet le plus marquant du film. Clovis Cornillac joue son frère improbable. On est bien loin d'Astérix, avec un seul point commun : Depardieu joue bien.
Chabrol n'est plus la garantie d'un bon film. Dommage. Très ordinaire. En anglais on dirait 'pedestrian'. On se demande ce que l'on fait là et ce que les acteurs font là aussi.
Désolé mais je me suis ennuyé. Nous étions une vingtaine dans la salle et 5 personnes sont sorties avant la fin. Décidement, je naime pas les chabrol sans isabelle huppert
Sans intérêt! D'un ennui, on sort de la salle en se disant qu'on a vraiment perdu son temps. ça sonne faux, très déçu par Jacques Gamblin! à éviter donc!
Film sans action. Mou, très mou. Déçue par Jacques Gamblin, pas très crédible dans ce rôle. Rien ne vaut les premiers Chabrol. Quant à Depardieu, c'est définitif, je n'arrive pas comprendre ce qu'on peut lui trouver.
Un film agréable et divertissant , mais pas le meilleur Chabrol. L'intrigue est mince, mais le jeu des acteurs est excellent (Mention spéciale à Jacques Gamblin et Clovis Cornillac )Chabrol s'amuse visiblement , et sème des jeux de mots et des clins d'oeil tout le long du film... La fin est un peu bâclée , et complètement invraisemblable (la plaidoirie de l'avocat est vraiment détestable) . Un film détendant donc, mais que , sans doute, j'oublierai vite !
Autant le dire d'emblée, "Bellamy" est ennuyeux. L'action - si l'on ose dire - se déroule pour l'essentiel en vase clos: une chambre d'hôtel, une cuisine, une chambre à coucher... Quelques flash-back essaient de rompre la monotonie du récit. Depardieu soufflant et reniflant se déplace avec lenteur. Son penchant pour l'alcool ("J'ai trop envie d'aimer, c'est plus facile avec du rouge", a-t-il confié à "Ici Paris" du 24 fev) trouve ici un rôle à sa (dé)mesure. Les autres acteurs jouent sans grande conviction. La peinture au vitriol de la bourgeoisie qui fait le sel de nombreux films de Chabrol est absente de "Bellamy". La mise en scène est un peu amorphe. Par exemple, l'épisode avec le chauffeur de taxi mélomane est amusant, il aurait gagné à être développé. Par contre, l'avocat qui chante (faux), s'il est censé faire rire, m'a laissé une impression pénible. Celle d'un metteur en scène à court d'idées. Le dénouement laisse sans réponse bon nombre de questions, mais cela n'a pas plus d'importance que le film lui-même.
En sortant de la salle en ce Printemps du Cinéma, nombre de spectateurs commentent : "pas mal quand même"... En effet, les oeuvres de Chabrol laissent maintenant l'impression d'un talent de cinéaste indiscutable, mais faussé par cette nouveauté de brouiller, semer tout le monde et déboucher sur l'ironie du sort, jeu énervant : j'aimais mieux ses démonstrations nettes quand, un peu comme Hitchcock, on devinait le grigou ravi d'avoir placé ses pions. Encore que j'aie nettement préféré celui-ci à "La fille coupée en deux", Ludivine Sagnier en femme-pantin entre Berléand et Magimel, pitié... Bellamy a encore de cette exaspérante facilité, comme si Chabrol cultivait à présent un côté vieux dragouilleur en sabots : il rend ses comédiennes, à grand renfort de minauderies, invariablement "putes" pour des hommes pas à la hauteur d'une telle vénération (Marie Bunel) séductrice à grands frais face à Depardieu en bourgeois lourd, dragouilleur de minettes flattées de l'intérêt du commissaire "étant donné sa notoriété"... Il est pourtant en vacances... Au passage, la formule "envoyé ad patres" est formulée au moins trois fois... Sinon, le lien des deux frères (étonnant tandem Gérard Depardieu/Clovis Cornillac) soutient le film bien plus efficacement que la tricherie d'assurance-vie (Jacques Gamblin trop trouble et trop rare). Si ça se laisse regarder sans déplaisir grâce à la performance d'acteurs, au côté "chaleur du foyer" aussi, les déviations finissent par parasiter pour une chute qui, enfin, donne sa profondeur au film.
Un très bon film français, comme je n'en avais pas vu depuis bien longtemps.
Très fin (les dialogues sont vraiment excellent de vérité, de petits détails), une ambiance qui laisse le spectateur assez libre dans son interprétation (on ne sais finalement pas vraiment qui fait quoi), une fin dure, mais émouvante, qui nous fait d'un coup voir tout le film d'un autre manière.
Des acteurs vraiment bien dans leurs rôles, un léger côté décalé et ironique, qui transparaît le long du rythme assez lent (mais pas ennuyeux) du film.
Je recommande vivement, même si je pense que ça peut passer au dessus de la tête de beaucoup de gens (qui ne s'intéresseront pas détails qui font le coeur du film, et finalement une très belle fresque de la vie, tout simplement).
Avouons que l'on est un peu déçu. D'autant plus après avoir revu ce magnifique "une affaire de femmes" du même réalisateur sur Arte dimanche dernier. A voir malgré tout en deuxième choix le soir où le film que vous voulez voir affiche complet, car cela reste du bon cinéma d'auteur.