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framboise32
150 abonnés
1 290 critiques
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4,0
Publiée le 2 mars 2009
les 3 étoiles, c'est pour l'excellente prestation de DEPARDIEU, il est géant dans ce film. une belle interprétation de ce flic un peu "à part". En ce qui concerne le scénario, rien d'exceptionnel et très mince ! pour le reste on y retrouve l'ambiance CHARBROL et sa signature ... à voir pour Gégé !
Un grand film, d'une richesse considérable et d'une surprenante générosité. A la fois polar pépère et drame familial d'une noirceur tragique, Bellamy détient l'immense mérite de ne jamais sombrer dans le film à thèse : Claude Chabrol éveille notre curiosité jusqu'au magnifique dénouement, qui laisse libre cours à notre émotion et qui sollicite notre imaginaire. Gérard Depardieu retrouve enfin un rôle à sa hauteur ; Clovis Cornillac possède là l'intensité des plus grands... Bellamy est un film si trouble et d'une apparence si incongrue qu'il n'en demeure que plus juste : si la double prestation décalée de Jacques Gamblin risque d'en affliger plus d'un, elle sème le mystère et la subtilité avec un charme indicible. On pourra toujours reprocher à Chabrol d'avoir signé une oeuvre trop scénarisée, mais on ne peut lui enlever ses qualités d'écritures ( le poids des dialogues et leur valeur parfois symbolique participent à la richesse du film ). Un très bon film dont il serait dommage de se priver. A voir absolument.
j'etais impatiente de voir ce film tourné dans ma ville bravo a gerard mais c'est trop long j'ai ete surprise par la fin on a du mal à comprendre du moins pour ma part etonnée chabrol nous a habitués à mieux!!non dommage pour depardieu il merite mieux!!!!!
Avant d'aller voir le film, j'ai lu les critiques de presse et de spectateurs, et ce qui en ressortait était la lenteur, et l'ennui suscité par ce film. J'y suis allée quand même, pour Depardieu, qui reste un de mes acteurs préférés. Mais alors, quelle suprise! J'ai adoré ce film. Bien sûr, il est en "décalage" avec les films dont on voit les bandes-annonces en ce moment: violence, coups de feu sans arrêt, amours, du grand spectacle... Là, il s'agit d'une histoire, dont la trame est parfaitement menée et dont les personnages sont excellement bien joués comme Depardieu, ou encore Cornillac. Alors oui, c'est un peu lent, oui ça ne pète pas dans tous les sens, oui il n'y a pas d'effets spéciaux à tout va, oui c'est du Chabrol, et ça fait du bien! Merci pour ce très très bon moment; je sors du film avec l'impression d'avoir passé deux heures avec Depardieu lui-même tant il joue bien...
Ceux qui s'attendent à un bon vrai polar risquent d'être déçus : tout repose sur les larges épaules du commissaire Bellamy, j'ai nommé notre Gégé national, énorme, au propre comme au figuré, truculent, mais tourmenté par le rapport ambigü qu'il entretient avec sa brute avinée de frère: C.Cornillac "parfait" dans le rôle. L'intrigue, assez plate, n'accroche pas, malgré le jeu excellent de J.Gamblin, non plus que l'histoire avec sa "Princesse", Vahina Giocante qui semble posée là un peu par hasard. Mention spéciale toutefois à M.Bunel, inattendue dans ce personnage d'épouse coquine qui titille la libido de son commissaire de mari pour notre plus grand plaisir...Des dialogues drôles et enlevés toutefois sauvent le film de l'ennui : un Chabrol un peu décevant.
Bizarre, vous avez dit bizarre.... fan de Chabrol, je me faisais un plaisir d'aller voir ce film d'autant que les derniers étaient plutôt réussis. Que dire, Bof, c'est long, c'est lent, la mayonnaise a du mal à prendre... bref on reste un peu sur sa faim à la fin de ce film....
Ce faux polar comme les affectionne Chabrol est surtout l'occasion de parler du mensonge, de la confiance, du doute. L'humour est souvent facile mais voila un film dont le profilique Jean Pierre n'aura pas à rougir.
Un célèbre policier vieillissant, en vacances avec son épouse, et qui ne peut s'empêcher de s'intéresser à une enquête en panne : on songe bien sûr à Simenon. Mais le commissaire Bellamy n'est pas Jules Maigret, et, plus encore, Françoise sa femme n'a rien d'une Mme Maigret reine du boeuf Miroton, et plutôt effacée.... L'intrigue policière est très ténue (histoire d'escroquerie à l'assurance-vie - librement inspirée de l'affaire Yves Dandonneau), mais bien sûr l'ambition de Chabrol n'est pas de faire un thriller ! Avec une anecdote de départ aussi mince il réussit pourtant à tricoter avec une jubilation communicative, sous le sceau de l'ambigüité, une de ces passionnantes études de moeurs dont il a le secret. La délicieuse Marie Bunel (déjà présente dans "La fille coupée en deux") et Jacques Gamblin, ("Au coeur du mensonge") dans un subtil triple rôle, sont rejoints par deux nouveaux venus : Gérard Depardieu, grandiose, (si fort et si meurtri à la fois), et Clovis Cornillac, en loser magnifique, deux frères unis par un secret douloureux livré à la toute fin du film. Ces quatre superbes comédiens concourent avec de nombreux rôles secondaires, "croqués" avec bonheur et tous bien exécutés, à la mise en place de l'impeccable "petite musique" d'un grand cru "Chabrol". Haro sur la critique blasée qui résiste à ce moment parfaitement délectable.
Un nouveau Chabrol c'est comme un peu une nouvelle cuvée:certaines années sont meilleures que d'autres.On va dire que 2009 est une année moyenne même si Depardieu joue pour la première fois avec le réalisateur.Chabrol manque un peu de mordant dans une mise en scène molle ou les meilleures scènes sont entre les deux frères(Depardieu et Cornillac).
Pour faire court Bellamy est un honnête telefilm sorti sur grand écran parce que c'est un Chabrol. L'histoire est un fait divers largement connu et réécrit. Elle se double d'une histoire elle ausi vieille comme le monde de rivalités entre deux frères et de psychanalyse de Prisunic sur ce sujet. Depardieu y est plutot bon, Gamblin carrément bon, et Cornillac qui s'enfonce de film en film dans des rôles sans intérêt,a dû oublier ce que interpréter veut dire. On passe un moment pas déplaisant. Comme on peut en passer sur son canapé quand le programme n'est pas mauvais.
Même imparfait, un Chabrol demeure toujours un grand moment tant attendu. Bien sûr, le réalisateur a fait beaucoup mieux - tant jadis que naguère : la mise en scène manque parfois de souffle, le début est atonique au possible et puis au bout de trois quarts-d'heure, comme si Chabrol parvenait enfin à maîtriser son propos, le film prend une tournure nettement plus convaincante. En tout cas, on apprécie la rencontre au sommet du réalisateur avec Depardieu, de même qu'on prend plaisir à voir évoluer un Clovis Cornillac tout en délire, aux antipodes du jeu plein de retenue de Jacques Gamblin et de Marie Bunel.
chiant comme un mauvais telefilm de fr3 des années 70,que retenir de cet ennui abyssal?la femme à gros gérard ambigue et sensuelle,quelques scènes et c'est tout,combien y-a-t-il de jacques gamblin dans le film?trop fort le maquillage!!! l'intrigue,nom ambitieux pour du vide est restée dans les bouffes entre gerard et claude qui ont dues etre gratinées!ca va à la vitesse du cheval à l'arret!monsieur chabrol qui me faite l'effet d'etre une personne sympa et respectable,cultivez votre jardin et gardez vos petits enfants
Bonjour à tous, très bon film avec un excellent Gérard Depardieu très bien secondé (Marie Bunel entre autres). Malgré la trame policière en toile de fond on se laisse bercer dans un univers rassurant sans aucun doute grâce au talent de l'acteur principal. Bonne projection.
Film assez ennuyeux et lent.Intrigue policière digne d'un Derrick à l'heure de la sieste... D'habitude j'aime bien les films de Chabrol, mais il semble que Depardieu ne l'inspire pas vraiment, il est plus à l'aise avec les personnages féminins et les actrices comme Huppert avec laquelle il a fait ses plus beaux films.
La rencontre Chabrol/Depardieu a dû être mémorable, à la cantine du tournage, certainement, mais elle ne l'est pas sur l'écran, tant leur Bellamy invite à une douce somnolence. On imagine Chabrol paresser derrière sa caméra, aussi peu concerné par son intrigue (quelle intrigue ?) que le spectateur, qui en est réduit à chercher un quelconque intérêt à ce sous-Maigret en se fixant sur quelques personnages de second plan, sous exploités hélas (Vahina Giocante). L'épouse du commissaire, excellente Marie Bunel, est bien la seule à éveiller notre curiosité par son ambigüité et sa sensualité. On sait que Chabrol attache moins d'importance au scénario qu'à la description d'un milieu et aux zones d'ombre de ses personnages, mais dans dans Bellamy, la sauce ne prend vraiment pas. Il aurait mieux valu diffuser en salles le making of du tournage, avec ses à côtés culinaires et les conversations entre Chabrol et Depardieu, au moins, on se serait amusé.