Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 6 avril 2010
Dream est malheureusement le plus mauvais Kim Ki-Duk sorti sur les écrans français. Le pitch est prometteur mais on déchante vite : réalisation baclée, acteurs mauvais, scénario absent (il ne se passe rien), photographie ratée (quand il ne se passe rien, pas de compensation esthétique). L'assoupissement, un des principaux sujets du film, menace sans arret de contaminer le spectateur. Bref, à éviter, même pour inconditionnels du réalisateur.
Réalisateur prolifique et donc régulier, Kim Ki-Duk nous livre avec Dream un film médiocre. Partant d'une idée improbable mais au potentiel cinématographique indiscutable ( l'interaction de deux êtres via les songes ), le cinéaste se perd très vite dans un système explicatif, démonstratif, cherchant par tous les moyens à justifier l'importante part de mystère de son sujet. Ainsi, Dream devient univoque et fort peu intéressant, sabordé par la lourdeur narrative qui en découle. Dream aurait sans doute gagné à être plus ambigu, moins évident dans ses intentions... Ici la musique envahissante, la photographie fadasse, les acteurs outrés et la mise en scène plate ne comblent pas vraiment nos attentes de cinéphile... Résultat : Dream est une soupe que l'on ingurgite sans broncher, du bout des yeux, avec l'impression d'un gâchis considérable. C'est lourd, laborieux, peu authentique et juste passable au final. Kim Ki-Duk apparaît décidément comme un réalisateur privilégiant la quantité à la qualité... Bof.
Film de Kim ki-duk dans sa période bouddhiste, certainement la plus intéressante dans son travail de réalisation. Dans Sad Dream , kkd ne se soucie pas du rythme, ce qui devient assez gênant au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Le symbolisme est parfois assez grossier et excessif, mais tout e monde ne s'appelle pas Godard. Le scénario est intéressant et original, mais la fin n'est pas à la hauteur de la surprise du début. On s'identifie toujours aussi peu aux personnages, ce qui peut rebuter certains.
Dérive nocturne, passage du rêve au réel, scènes burlesques à se tirer les paupières et les cheveux pour s'empêcher de dormir, musique Donnie Darkesque, idée de base séduisante mais le scénario s'embourbe assez vite. Kim Ki Duk sombre de façon suicidaire dans un confusionnisme vaguement symbolique et fini par recourir à une violence vaine, masochiste, l'automutilation etc. sans parvenir pour autant à masquer une mise en scène indigente et sans idée ni intérêt quelconque
Après nous avoir subjugué avec Printemps, été, automne, hiver... et printemps (2004) & Locataires (2005), on était en droit de s’attendre à une œuvre du même acabit, hélas, il n’en est rien, Dream (2010) peine à nous retenir en haleine, l’histoire et la mise en scène embrouillent l’esprit, suffisamment pour en décrocher et espérer la fin du film. C’est d’autant plus dommage que les acteurs sont parfaits, la qualité photo est soignée et le tout est accompagné par une très belle B.O. Mais hélas, il en faut plus pour sauver le film du naufrage.
Un beau scénario sur le papier pas toujours maîtrisé à l’écran. Mineur dans la filmographie de Kim Ki-duk, ce n’en reste pas moins une œuvre agréable, bien dans la continuité de ses films.
Le cinéma de Kim Ki-duk ne plait pas à tout le monde. Et ce n'est pas avec Dream que cela va s'arranger, bien au contraire. Cette histoire tarabiscotée d'un rêveur et d'une somnambule qui se croisent en songe, puis dans la réalité, donne une intrigue tordue comme Kim les affectionne et pour laquelle il est recommandé de laisser son esprit cartésien au vestiaire. Ce cauchemar, où le réel s'estompe peu à peu (ou peut-être pas), le cinéaste le traite de façon troublante poussant ses feux jusqu'à l'irréparable, aux confins de la folie. C'est toujours sur le fil du rasoir, au risque de tomber dans le ridicule, mais le réalisateur connait son affaire et les codes du fantastique. Fasciné, manipulé, hébété, le spectateur (celui qui est consentant, s'entend) ne peut que demander grâce. Et justement, la grâce, le film l'atteint, dans ses derniers instants. Kim Ki-duk est complètement dingue, c'est la seule certitude que l'on peut retirer de la vision de Dream.
Un homme et une femme sont tous deux en mauvaise situation amoureuse, et découvre qu'ils sont connectés par le biais du rêve, quand il dort, elle se réveille et réalise en somnambule ce qui s'y peut reprocher au film quelques longueurs, et parfois un mauvais jeu d' tout reste globalement touchant, et un environnement sonore poignant.
Le film avait bien commencé, l'intrigue avait l'air sympa. On découvrait chaque personnage peu à peu via les rêves interposés. Cependant, la tournure devient surréaliste quand les deux personnage se rapprochent. On s'attendait à ce que cette insomnie et cette somnambulisme disparaissent ... mais non, loin de là, l'histoire devient incohérent et tiré par les cheveux. C'est vraiment dommage
Beaucoup de choses sont critiquables dans ce film: jeux des acteurs très faible, enchainement lourd... On sent que le film n'a pas eu son temps de maturation et a été sans doute tourné un peu rapidement. Mais il est des scènes qui vous transporte par leur virtuosité; de très bref moments de pur alégorie. Donc on remercie! Et puis il faut reconnaitre la difficulté d'un film ou les languages parlés sont différents (coréen/japonais).
Globalement un peu décevant mais pas totalement une perte de temps.
On croit être tombé sur une bonne histoire et on déchante au bout de 10 minutes. Acteurs égarés, scénario inexistant, image sans recherche. Film très suffisant et surfait, même la musique est sans attrait voire horripilante. Le suréalisme que j'apprécie d'habitude n'est pas attractif dans ce film.
Une catastrophe ! Un cataplasme ! On se demande comment l'auteur de "Locataires" a pu réaliser un tel navet. On se moque, de bout en bout, de l'histoire de ses deux personnages. Une histoire abracadabrante qui nous laisse de glace. Kim-Ki duk, manifestement, a abusé des hallucinogènes ! À fuir !
Malgré une idée de départ alléchante, "dream" est un cauchemar... où finalement le jeu des acteurs ressemblent plus à une performance (à qui sera le plus "zarbe"?...) et l'histoire à une répétition incessante et infernale des mêmes choses... Morbide.