Derniers Avis : Pocahontas, une légende indienne - Page 2

Engagé sur le thème du féminisme avec une femme forte ne suivant pas les dictats patriarcales, allant au bout de ses rêves, jusqu'à inverser les rôles du prince sauvant la princesse (55 ans après Blanche Neige et les 7 Nains.)
Prends également parti à propos de la colonisation, en mettant en avant l'avidité des explorateurs européens.
Au-delà de ça, j'ai trouvé le scénario très (trop) basique. Même pour un classique Disney...

3ème princesse Disney à me faire chavirer, il en est comme elle qui, bien des années après avoir revue pour la dernière fois son aventure, son histoire, son épopée, on est certains de virer au ciel avant même de faire lecture. Un récit qui pourrait tant être la suite directe de "1492 Christophe Colomb" étant donner sa position chronologique historique, des soldats anglais parti en quête de terre nouvelle, dont la mission est justement de poursuivre celle de leur alleux. Sur le déroulement des actions, il y eu ici un souhait volontaire de différencier les rencontres, spoiler: d'un côté les soldats rencontrant les indiens en plein dans leur chantier de forteresse mais directement dans une ambiance d'espionnage finissant sur l'hostilité guerrière, puis notre héros John Smith, serein, découvrant cette femme, cette créature exotique d'un autre temps, autre univers, une ambiance radicalement opposée ou calme et sérénité sont roi et reine.
Le récit partant malheureusement et automatiquement sur la virilité, invasion et prise de pouvoir sans même se questionner sur qui fait quoi et ou. Un récit intelligent en soit sur la différence culturelle, différence civile et la différence nette de moyen défensif. Une romance menant à une véritable armada de tubes et de thèmes musicaux entrés à jamais dans l'histoire, toutes paroles réfléchies et écrites avec un soin particulier pour simplement s'encrée à la perfection dans l'instant choisi. Musicalement, des sons guerriers, impériaux, entrainant mais pas forcément dans le sens "festif" du therme, une partition ayant volontairement voulu là aussi rester dans l'atmosphère des conquêtes de territoire et des départs en guerre. Sur le casting ou plutôt les personnages, des principaux aux secondaires, spoiler: rarement auront été les films du studio ou ces derniers ne furent jamais mis sur le banc de touche, chacun ayant une ou 2 chansons à son actif pour se développer de manière totalement originale.
Une romance impossible, une aventure de conquistador qui pose quand même problème puisque conquistador désigne surtout les espagnols, hors ici, ce sont des anglais... Humour décapant et script cousu main, tous cela menant au final d'anthologie, impérial et conquérant ou la guerre totale éclatant est rapidement stoppée par la sagesse de son héroïne. L'ultime plan servant de fresque murale, peinture de maître accompagnée de l'ultime sonorité pour bouclée une boucle déjà plus que bouclée. Une Légende indienne, non, Une Fresque.

POCAHONTAS (1995): Pocahontas, une jeune indienne dont la beauté et l'esprit se marieront merveilleusement à une nature inoffensive et resplendissante de couleurs (de magnifiques environnements peuplés d'animaux). Pocahontas, une pureté entretenue par cette passion écologique spirituellement guidée par Grand Mère Feuillage dont la voix française sera admirablement doublée par la chanteuse Annie Cordy. Un monde paradisiaque où la jeune femme poursuivra son rêve, se laissera entrainer par son destin et rencontrera cet étranger John Smith. Deux cultures très différentes qui s'uniront et feront naitre un amour qui paraitra impossible avant de devenir infaillible face aux dérives menaçantes. "Pocahontas" une belle histoire d'amour interraciale se déroulant au dix-septième siècle dans une Amérique naissante. Dommage que ce dessin animé abusera de scènes trop souvent chantées. Certes, toutes ces mélodies seront belles, mais remplaceront de nombreux échanges qui auraient pu enrichir les traits de caractère des personnages. Ces jolies ritournelles créeront alors une atmosphère lisse pour une comédie musicale qui arrivera tout de même à éviter l'ennuie grâce à une mise en scène rythmée par un style d'animation angulaire soigné, mais d'une propreté visuellement trop nette. Conclusion: Une histoire romantique qui cherchera à nous émouvoir tout en nous séduisant par la beauté de ses images. Malgré les quelques petits points négatifs, "Pocahontas" sera un bon moment de cinéma.

un film d'animation de Disney qui commence dès les premières secondes par une chanson ce film d'animation contient énormément de scène musicale on a vite l'impression qu'il manquer des passage au film pour le faire durée 1h30 ou plus et que du coup ils ont rajouter des scène chanter (car certaine sont utile et bien positionner ) mais d'autre en revanche nous nous posons la question quesce qu'elles viennent faire ici ? Trop flagrant qu'il n'y avais pas assez de temps de durée. Hormis cela , le film plutôt divertissant, avec une héroïne forte qui ne se laisse pas faire , film qui envoie un message important, une ou deux bonne chansons. Des couleurs magnifique , quelque scène drôle.

Sur le « Nouveau Monde », Pocahontas est la fille du chef Powhatan et apprend que son père veut la marier à Kocoum, un de ses meilleurs guerriers de leur tribu. Pocahontas ne veut pas de ce mariage forcé, trouvant cet homme trop sévère et trop sérieux. Elle demande son avis à l'esprit d'un arbre nommé Grand-Mère Feuillage. Les colons britanniques débarquent en Virginie et commencent à creuser afin de trouver de l'or sous les ordres de Ratcliffe. John Smith explore le territoire et rencontre Pocahontas. Passant du temps ensemble, la jeune femme apprend à l'explorateur à regarder le monde d'une manière différente et ne pas considérer son peuple comme des « sauvages » mais le chef des colon veux mettre à mort tous les indiens qui vive ici .

Pocahontas c'est Mulan mais version autochtone. C'est aussi beau et réussi et les chansons sont propres. Du bon Disney classique.

Un très bon film sur Pocanthas , une légende indienne et John Smith avec de très belles chansons par les studios Walt Disney.

Pocahontas est très poétique et terre à terre. On est directement emballé par l'histoire qui nous touche et nous entraîne à travers de belles paroles et de belles chansons ! Le film aurait été agréable s'il avait duré plus longtemps.

Autre grande collaboration d'Alan Menken et Howard Ashman : "Pocahontas, une légende indienne" est l'un des films Disney les plus abouties à ce jour. Tout en étant le plus épique. L'animation est juste superbe, les chansons fantastiques. C'est un immense rêve, que dire, c'est un immense chef d'œuvre animé !

L’histoire nous plonge au début du XVIIème siècle, une époque où les colons anglais débarquaient en Amérique. Nous suivons alors l’histoire de Pocahontas, une jeune indienne cherchant à éviter une guerre entre les deux peuples.
L’esthétique du personnage de Pocahontas est absolument superbe. Elle est d’ailleurs à l’image du film d’animation qui est visuellement très réussi. Les personnages secondaires apportent une touche humoristique très réussie. Les musiques du dessin animé sont agréables, certaines vous resteront certainement dans la tête. Malgré certaines scènes plutôt violentes qui ne conviendront pas à tous les âges, il n’y a jamais de sang ou de choses qui pourraient vraiment heurter les enfants.
Très beau dessin animé qui fait passer d’importants messages de tolérance.

Très bon Disney avec de belles chansons et des personnages attachants avec de l'originalité et du nouveau de la part de Disney.

J'aime énormément ce dessin animé qui prône un message fort, celui de la tolérance.Mais aussi le respect de notre nature et la cause animale.
Le personnage de grand mère feuillage en plus d'etre symbolique, et sympa et drôle. Ce que j'aime avec les Disney de cette époque c'est que outre la beauté du dessin animé, il y'a des vrais valeurs et un vrai message.
Pocahantas, un chef d'oeuvre.

Une ode écologiste et pacifiste portée par un graphisme sublime et des personnages travaillés. Parfois un peu didactique (mais un dessin animé reste adressé aux enfants - d'abord?), le film conserve les atouts des meilleurs Disney - à savoir bande-son mémorable, touches d'humour animalières (Meeko faisant partie de mes sidekicks favoris!) et histoire d'amour mythique - auxquels il ajoute une réflexion plus adulte, incarnée par cette fin amèrement réaliste. Étincelant.

Très beau film réalisé par Disney. Cependant, le début est très plat, ça met du temps à accrocher et je l'ai trouvé assez court. Mais il n'en demeure pas moins qu'il reste un très bon film, Pocahontas incarne une femme indépendante et étant féministe ça me plaît. Je suis fascinée par son déterminisme, sa franchise et son affirmation. J'ai aussi aimé le fait que ce film aborde le thème des chocs culturels et des couples mixtes. Qu'est ce que c'est beau, la différence, qu'est ce que c'est beau la tolérance. Pocahontas est une grande leçon d'humanité. Ce film nous fait passer un bon moment, de plus les musiques sont très entraînantes! C'est un film intemporel, qui ne prend pas une ride malgré les années qui passent. Chef d'œuvre cinématographique.

Du côté négatif,je n'aime pas du tout l'histoire de pochantas et PRESQUE tous les personnages sont fades et loins d'être attachants.Même Ratcliffe n'es pas un bon méchant.Du côté positif,il y a quand même des personnages que j'aime beaucoup (le raton laveur et la grand-mère arbre),les images sont très belles et j'ai beaucoup aimé la plupart des musiques.

Sorti un an à peine après Le Roi Lion, Pocahontas : Une légende indienne a tout du film opportuniste conçu pour jouer sur la fibre commerciale d'une oeuvre qui replongea une société entière dans la course à la rentabilité : son histoire dépaysante couplée à sa mise en scène ultra-fluide, à ses thématiques d’accueil et de quête de soi, d'ouverture à l'autre et parfois même de volonté de domination y font souvent penser, la plupart du temps en moins bon.

Et si le style est grosso modo le même, sa rapidité d'exécution le rend fade : c'est comme si les réalisateurs, Mike Gabriel et Eric Goldberg, dans le soucis d'enchaîner un maximum de séquences reprises avaient passé leur film en accéléré afin d'y caser le maximum de références et de séquences mémorables, coupant toute intensité à de nombreux passages. La citation régulière de la contre-plongée où les lions, dominant, contemplent leur royaume rendra certes joliment avec la pacifiste Pocahontas, mais n'atteindra pas le quart de la saveur d'un Simba revenu, adulte, en ses terres de droit, sentant plus le réchauffé que l'hommage mignon.

Beaucoup trop récurrent, il est à l'image de ces scènes de chant, pourtant bien dosées dans Le Roi Lion, envoyées ici à l'excès : l'intrigue ne sert plus les chansons, ce sont les chansons qui bâtissent l'intrigue. Certaines, agréables et plus poétiques que d'accoutumée, auront beau relever la barre, restera tout du long ce goût amer de suivre une oeuvre seulement basée sur la copie dans le but de rapporter un maximum d'argent, la coupant instantanément de l'âme qu'elle aurait pu avoir.

Ce manichéisme constant n'est pas sans renvoyer le film aux plus bas instincts des dessins animés simplets pour enfants, qui n'auront pas encore compris, à l'époque, que faire un méchant à la psychologie réussie n'allait pas forcément le rendre plus appréciable (la révolution Shrek n'était malheureusement pas encore sortie) : l'envahisseur, représenté par un homme mauvais, gras, obèse et vulgaire, trouve son opposition dans le bel et preux John Smith, cliché américain à la chevelure comparable à celle de notre ami Charmand.


Les indiens sont eux-mêmes des stéréotypes de personnages gentils et braves, aimant quand on les aime, agressifs et violents quand on les attaque : ils ont tous les attributs des guerriers valeureux que l'on pouvait admirer enfant, et portent fièrement les attributs de leur culture, de leurs moeurs, de leur civilisation au nez de ces hommes armés qui sont jugés, par le film bien sûr, pour la plupart plus comme des animaux que des humains. Ce retournement des rôles, aussi intéressant est-il de base, ne sert que de développement à l'intrigue amoureuse entre Pocahontas et Smith, perdant ainsi de tout son sens.

Reste une animation des plus réussies, qui parce qu'elle est un poil trop rapide, écourtée par un montage sous cocaïne assène à l'oeuvre une intensité relative empêchant le spectateur de quitter l'écran des yeux (à part pour les scènes de chant, je vous le concède) : fluide et ambitieuse, elle présente de nombreux passages encore plus osés que la plupart des films des films de l'époque, apportant sa petite pierre à l'édifice des innovations techniques en matière d'animation.

C'est principalement sur ce point qu'il est à retenir comme l'un des incontournables de Disney, tant il témoigne d'une réussite esthétique absolue : ses décors, ses couleurs, ses personnages, sa mise en scène (si l'on omet les emprunts), tout est fait pour aller dans le sens du beau presque parfait, de l'agréable à voir, de ce dépaysement naturel et tapissé d'espères de plantes et d'arbres qui aura fait rêver maintes générations, dont celui qui vous écrit ces lignes.

Ainsi, et malgré ses trop fortes influences, Pocahontas n'en demeure pas moins une histoire réussie, agréable à suivre et propice aux rêveries de l'enfance, un poil prévisible peut-être, mais qui aura néanmoins le courage, après avoir aseptisé son histoire (la véritable vie du personnage n'était pas si rose à sa rencontre avec les envahisseurs), de ne pas affadir également sa fin, plus imprévisible celle-ci,

spoiler: à des kilomètres des habituelles happy-ending de princesses Disney. Ce voyage qui les aura fait se rencontrer ne pouvait décidément les réunir pour la vie.