Premier essai derrière la caméra pour Madonna, la star parmi les stars. Si l'on critique déjà, avant d'avoir vu, ou du moins que l'on émet des doutes sur la simple image d'une chanteuse endiablée tenant la caméra, "Obscénité et vertu" s'avère être une plutôt bonne surprise, ou du moins, pour ne pas trop s'emporter, une oeuvre pas si catastrophique que ça. Evidemment le film laisse à désirer techniquement, comme si l'ouverture d'esprit de Madonna tenait seulement dans le profit que le cinéma peut lui apporter. Il faudra aussi passer par-delà son monde, ses délires, ses références, parfois lourdes et énervantes. Son trip psychédélique atteint parfois ses limites, mais pour autant, une certaine émotion se détache de ce petit groupe de paumés attachants. Les belles scènes avec le poète aveugle, contrastant avec la cradeur réaliste et vulgaire du reste, vient joliment approfondir un film basé sur la réflexion de la réussite. L'humour excentrique de la Diva, ses choix musicaux et ses acteurs restent somme toute cohérents dans la réunion des ingrédients. Il y a un côté évidemment grotesque dans cette tentative de cinéma, pas beaucoup de sérieux, mais une sérieuse prise en compte d'éléments quotidiens et sociaux pour un unisson final assez touchant. C'est un joyeu bordel, proche de la bouffonerie du dernier Kusturica avec ce qu'il faut d'excès et d'innovation, mais "Obscénité et vertu", malheureusement, a tendance à oublier d'être audacieux. Tout est vaguement retenu, sans trop de remous pour ne pas trop jouer la provoc' gratuite, mais la justesse de certaines situations et surtout l'amitié qui se lie entre les personnages et le spectateur finissent par nous atteindre avec facilité. Rien de bien transcendant, mais la sympathie entourée d'une petite dose de morale un brin philosophique font pencher la balance du bon côté.
La reine de la pop n'a pas le sens du rythme pour écrire une histoire ni pour la filmer, cependant elle a su créer des personnages géniaux et mis en scène des situations propres à l'humour britannique et décalé de son mari de l'époque, Guy Ritchie (d'ici à dire qu'il l'a aidé, il n'y a qu'un pas!). De plus, ce film m'a fait découvrir GOGOL BORDELLO, le groupe d'Eugène Hutz, dont je suis devenu fan!
Un titre à la Jane Austen pour un film apparemment bien contemporain. Mais même un garçon aussi extraverti et aux activités publiques aussi hasardeuses (il gagne sa vie en attendant la gloire en tant que chanteur comme "maître" sado-maso) peut être désarmé et fleur bleue quand il s'agit d'amour. Il s'agit bien d'une question éternelle : l'apprentissage des trois personnages principaux se fait en 2008 avec les mêmes douleurs et bonheurs qu'au 19ième siècle ! Un premier film prometteur, dynamique et coloré, porté par le charismatique et talentueux Eugene Hütz.
Madonna n'était pas encore passée derrière la caméra. voila donc son premier film en qualité de réalisatrice. Un film qui nous décrit trois vies sombres et un peu "glauques" de trois colocataires et qui se veut provocateur. Un des personnages principaux est ukrainien, cela donne un ton folklorique dont on aurait pu largement se passer ! Ce personnage fait office de narrateur, de moralisateur, de tout ce qu'on veut... même si l'interprète s'en sort plutôt bien. Un film plutot sombre et qui nous emmène vers une fin heureuse ! On peut s'en passer
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1,0
Publiée le 17 mars 2021
L'incomparable marque de prétention de Madonna est étalée sur ce film. Bien que la prétention puisse être un peu généreuse car cela suggérerait au moins un minimum d'intelligence avec laquelle elle aurait dû travailler mais ceci est une idiotie pure et simple. En le regardant je me suis constamment souvenu de cette scène d'Un poisson nommé Wanda où Klein après avoir été accusé d'être stupide répond avec indignation les gens stupides lisent-ils de la philosophie russe. La réponse de Curtis ne cessait de faire des tours dans ma tète oui ils le font mais ils ne la comprennent pas. Voilà qui résume bien la force motrice qui se cache derrière les tâtonnements prétentieux et vides de sens que ce film tente de faire dans le but de lui injecter une sorte de profondeur qui plaira sans doute à ceux qui n'ont jamais essayé de réfléchir auparavant. Mais qui fera que tous ceux qui sont capables d'épeler le mot brouette sans vérification orthographique se frapperont la tête contre la surface dure la plus proche avec mépris pour la bêtise qu'on lance par poignées fumantes sur leur cerveau en état de marche...
Pour son premier film, Madonna met la barre très haut, les personnages sont attachant, l'histoire est bonne, les dialogues sont WOUAH ! Très bon travail la Madonne !
Qu'est ce que c'est que cette Horreur ?! ... Eh bien, C'est le tout premier film Complètement raté de Madonna. Moi je dis que Ca sent le flop ... Un film qui n'a aucun sens, répétitif et qui n'a rien de bien neuf. La Madonne, Reine de la provoc', nous prouves encore une fois quel tient bien son surnom.. Une mise en scène et des acteurs plus que vulgaires, des personnages en rien charismatiques, ils sont vraiment à vomir, les acteurs n'arrangent vraiment rien. C'était la première fois que je me retrouvé tout seul dans la salle de cinéma, jamais il m'était arrivé de visionné un film au cinéma sans personnes autour de moi... Et la je dois dire que je comprends pourquoi, les gens ont préféré garder leur argent où ont préféré aller voir un autre film ... Forcément meilleur à coté de celui là! Et ils ont Bien fait !!! Non franchement , c'est vraiment du n'importe quoi, à éviter de toute urgence! "Obscénité et vertu" où plûtot "Vulgarité et Dégout" est à oublier ... Et je penses dailleur que ça ne sera pas difficile de le faire.. ... ... ... ( Qui à fait ce film déja ? ... ...)
Mais c'est pas mal du tout.. quand on voit que c'est Madonna qui fait ce film on peut même dire que c'est très bien. De bons acteurs, du rythme, des petits proverbes ukrainiens à grignoter et y'a même un enjeu.. Personnellement je préfère ses films à sa musique.
Quand on sait que Madonna et le cinéma ne font pas bons ménages on se demande sur quoi on va tomber en regardant son premier film en tant que réalisatrice. Et bien, il faut avouer que pour un premier essai de long métrage elle s'en est bien sorti. La brochette de personnages se dépatouillant pour arriver à leurs fins est attachante. On suit aisément les petites péripéties de chacun teinté d'humour. Bien sûr la Madone ne change pas et on a le droit a de la perversité et un côté philosophique... Mais elle part aussi sur un côté sentimentale méconnue... Les acteurs font une interprétation honnête... La réalisation n'est pas forcement assurée et les scènes sont quelque fois décousue mais tout prend un sens à la fin... Spécial mention à la musique... Et, soyons honnêtes, ce film ne serait pas si distribué et vu si le réalisateur n'était pas la Queen of Pop...
Un premier film qui promet pour ses prochaines réalisations...
Voilà un film bien surprenant et loin d'être désagréable. Véritable grain de folie en plein coeur de la réalité. C'est un premier film honorable pour Madonna mais les acteurs y sont pour beaucoup
Assez etonnée a la sortie d'avoir aimer ce film, j'etais peut etre a un moment ou j'avais besoin d'un grain de folie et c'est juste par une curiosité que me lachait pas que je suis allée voir ce film. Pas decue du tout, il m'a fait du bien, m'a plutot donner la peche. Eugene Hutz surtout, m'a occupé durant tout le film. Malgres quelques clichés, jamais poussés a l'extreme, ce film m'a apporté une detente dont j'avais bien besoin. Un cinema sans trop de prise de tete, pleins d'emotions, de rires et larmes sans trop tomber dans le pathetique.. Plutot dosé. Pas du grand cinema mais du pas si mauvais!