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Un visiteur
3,5
Publiée le 26 janvier 2014
Un film sans surprise, chaleureux et réconfortant. Savamment orchestrées, les images défilent dans une mélodie aux parfums espagnols. La pudeur de Philippe Le Guay se fait sentir et c'est agréable ! Luchini porte le film, comme souvent. Dans son rôle de renaissant à la naïveté angélique, on ne peut imaginer meilleur acteur pour le rôle. Une bonne surprise, à regarder les jours de pluie de préférence !
J’avais découvert le cinéma de Philippe le Guay avec « Alceste à bicyclette » que j’avais adoré et ce malgré un a priori mitigé, c’est donc avec cette fois-ci de meilleures dispositions que j’ai regardé « Les femmes du 6e étage ». Cette chronique sociale dans les années 60 sur une amitié entre un grand bourgeois parisien et une bande de femmes de ménages espagnoles est vraiment sympathique. Il permet de regarder un passé pas si lointain où le franquisme et la pauvreté d’une Espagne autoritaire ont poussé une génération à l’exil en France. Le film est un peu naïf parfois et offre un portrait un peu caricatural des bourgeois, mais il permet cependant à Sandrine Kiberlain de jouer la bourgeoise oisive qui n’a de temps pour rien de façon réjouissante. J’ai été un peu moins convaincu par l’histoire d’amour entre Jean-Louis Joubert (formidable Luchini) et Maria qui semble un peu convenue sinon obligatoire. Néanmoins on passe un bon moment devant cette comédie sympathique qui tient autant du feel-good movie que de la chronique sociale. À voir sans hésitation.
Je deteste i, son timbre de voix, sa façon de parler trop precieuse et pourtant, je l'ai trouvé grandiose dans ce film. parce qu'il s'agit d'un homme simple, dans une histoire simple mais pleine de bonheur
Pour toutes ces petites gens que l'on ignore et qui sont là autour de nous, ces petites gens emplis de vie et de joie, et qui subissent notre stress.
Un film agréable à regarder. Un Luchini un peu plus sur réserve tout en gardant sa force comique. Les Espagnoles du sixième étage sont rafraîchissantes. Le thème à déjà été abordé maintes fois (j'entend par la une personne avec une vie embourgeoisé se rendant compte des valeurs simples de la vie) mais ici c'est abordé au travers de ces "bonnes" de façon originale. Sandrine Kiberlain au top également en petite dame coincée dans sa bulle dorée. Bref un film drôle et enlevé que je recommande.
J'ai passé un très bon moment au ciné devant ces femmes du 6eme étage, l'histoire est pleine de bons sentiments mais qu'importe les acteurs sont convainquant, les rires communicatifs et le Paris 16eme des années 60 intéressant. Seul bémol (en plus du coté irréaliste de l'histoire) les costumes, plutôt le costume de Sandrine bonnaire durant tout le film, pour une dame du 16eme une seule robe dans son armoire cela parait surprenant !!!!!!
Après avoir été au cinéma voir le navet Eyjalla, etc...., j'ai eu beaucoup de plaisir à regarder ce petit film sans prétention, bien filmé, avec un bon rythme, et avec des acteurs et actrices très attachants. Quelques petits détails auraient pu être plus soignés, et quelques petites invraisemblances, mais dans l'ensemble, ça fonctionne, et la reconstitution est très bonne. Les talents des acteurs y font beaucoup, et le charme de la bonne espagnole ... rien que pour ça, il faut y aller. Elle est superbe. Luccini est convaincant, reste le rôle de Kiberlain qui n'a à mon avis pas été assez travaillé.
Un film absolument formidable. A la fois drôle et touchant, il pousse à réfléchir sur la manière dont nous voyons les gens qui nous entourent. Luchini m'a, une fois de plus, totalement conquise !
Encore une fois, Luchini m'aura donc terrassé. Cette fois dans une comédie de haute volée, superbement réalisée par Philippe Leguay, l'acteur revêt le costume du bobo parisien enfermé dans sa tour dorée, horrifié quand il s'aperçoit de la précarité de la classe ouvrière. Le cadre est ici primordial dans la réussite du film. En effet, les bonnes habitent au 6ème étage, juste au-dessus des Joubert. Il suffit donc d'ouvrir une porte et de monter quelques marches pour passer de l'opulence à la misère. Le choc n'en est que plus brutal pour Jean-Louis, qui décide de se donner corps et âme pour que ces dames puissent au moins toucher du doigt le confort qu'offre le monde moderne. Certains verront le défaut d'un scénario surréaliste, au fait de voir le personnage principal sacrifier sa vie au profit de ces bonnes qu'il connaît à peine. Mais la question subsiste, et heureusement pour la cohérence du film, de savoir si c'est dans un élan purement philanthrope qu'il prend ces décisions, ou si c'est dans un élan d'amour pour sa propre bonne, Maria (magnifiquement joué par Natalia Verbeke). On rit, mais on s'émeut également de voir cet homme à l'apparence si hautaine se démener pour la petite amour réciproque implicite, constamment suggéré, mais jamais vraiment assumé. Et la relation n'en est que plus charmante. La situation des bonnes espagnoles est parfaitement dépeinte, sans qu'on ne tombe dans le misérabilisme. Un reproche infinitésimale cependant: même si la recherche du burlesque et de la satire est évidente, certains personnages frisent trop le cliché pour ne pas agacer. En somme, un film splendide de légèreté. Parfaitement travaillé du début à la fin (de nombreuses scènes dignes des plus grands virtuoses du cinéma) Le spectateur ne perd pas une miette des nombreuses références, dénonciations, et satires du réalisateur, qui montre qu'il est bel et bien possible de faire d'une comédie légère un film profond et "intelligent".
Les Femmes du 6e étage a été le succès surprise de l'année 2011 car c'est une excellente comédie qui décrit la découverte de la vie des immigrés par un grand bourgeois de la France gaulliste. Ce film est une bulle de bonheur qui prône l'accceptation de l'autre et de ses différences. L'histoire est à la drôle et émouvante sans une seule fausse note. De plus, le charme du film est renforcé par la justesse de tous les acteurs, que ce soit Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain, les différentes actrices espagnoles (dont Carmen Maura) ou les différents seconds rôles. Il ne faut pas oublier également la très belle musique de Jorge Arriagada. Voici un film qui montre que la richesse du coeur est plus importante que la richesse financière. Bref, un film drôle, émouvant et possédant une philosophie qui devrait être répandue universellement.
Le film a du mal à démarrer, on ne voit pas très bien où on va. Puis l'histoire se lance réellement et on prend plaisir à le regarder. Histoire sympa, le rôle de fabrice lucchini lui va à merveille, on apprend à connaitre les espagnoles avec plaisir, le tout dans une ambiance sympa. Je ne relève pas sur le fait qu'il y a bcp de clichés car cela fait parti du scénario et cela ne me choque pas. Bon film à regarder qui donne un peu de bonne humeur.
trés bon film. Lucchini est parfait, les espagnoles aussi. Seule critique : les enfants vraiment trop caricaturaux. Un bain de bonne humeur et de foi en une vie meilleure....