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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 septembre 2014
Comédie très plaisante et réaliste, on ne s'ennuie pas une minute. Les personnages évoluent bien dans un décors et une ambiance agréable. Bon film sans grande prétention cinématographique mais qui fonctionne très bien.
Orf ! Mais quel empilement de stéréotypes dans ce film ! c'est juste hallucinant. Chaque personnage peut se définir en une seule ligne de texte tellement on ne s'est pas foulé pour les développer. Ainsi, on doit ici se contenter d'une intrigue vue et revue, reposant pour les traditionnels ressorts de la comédie française à l'ancienne. Alors après, sûrement que cela plaira à certains. Mais moi, ces spectacles convenus et prévisibles, je suis désolé, mais c'est juste une purge...
Quelle surprise ! Un vent de légèreté souffle sur cette comédie de Philippe Le Guay. Mise en place dans un Paris des années 60, l'histoire, joyeuse, donne indéniablement le sourire. Flamboyant de sobriété, Fabrice Luchini ainsi que Natalia Verbeke, incroyablement émouvante, sont les deux énormes satisfactions de cette comédie réussie.
Une bouffée de bonheur pour cette très bonne comédie limite satire du milieu bourgois parisien des années 1970. Des situations truculentes. Des actrices hors pair. Un F LUCHINI excellent. un Bon Moment de Bonheur.
Comédie sentimentale sur fond de satire sociale, Les Femmes du 6e étage dépeint la vie d'un couple bourgeois habitué des dîners mondains d'un côté et des bonnes payées pour être à leurs petits soins. Parfait en noble psychorigide, Luchini croise le chemin de la charmante Maria, servante appliqué mais au caractère bien trempé. Si les deux mondes cohabitent lors d'évènements où le superficiel est roi, ils ne se mélangent jamais sauf lorsque Luchini, suspecté d'adultère, décide de monter au 6e étage. Il découvre alors un tout autre univers, où la joie et la bonne humeur tranchent avec la précarité des conditions de vie. Intelligente et émouvante, cette petite comédie est fort sympathique.
LE BOURGEOIS GENTILHOMME. Sans en faire trop, Luchini est excellent. Philippe Le Guay met une bonne dose d'humour et d'humeur. C'est trés agréable et genereux.
Je m’aperçois que, depuis 2003, j’ai vu tous les films du réalisateur Philippe Le Guay sortis au Cinéma. J’ai globalement beaucoup aimé ses films (« Le Cout de la vie » (2003), « Du jour au lendemain » (2006) et maintenant « Les Femmes du 6ème étage » (2011)) à l’exception d’ « Alceste à Bicyclette » (2013) qui m’avait déçu. Il doit donc avoir une recette pour faire de bons films. En tout cas, une histoire originale et bien bâtie et une interprétation à l’unisson sont deux des éléments importants de ses films et donc de celui-ci. Luchini est parfait, les actrices espagnoles sont parfaites dont la troublante Natalia Verbeke, seule Sandrine Kiberlain semble sous-exploitée. Quant à l’histoire, qu’il semblait facile quand on était bourgeois en 1960 de faire le bonheur autour de soi ! Une belle fable sociale qui offre à ses personnages certains dialogues inoubliables.
Fable gentillette sur la recherche du bonheur, qui n'est pas une question d'argent mais d'état d'esprit, mâtinée d'une satire sociale sur deux mondes séparés par un plafond, d'un côté les ouvrières vivant dans la misère et travaillant dur, mais sachant profiter de peu, de l'autre une haute bourgeoisie que Philippe Le Guay nous dépeint superficielle, repliée sur elle-même, routinière et terne, le tout dans le Paris des années 1960. Le scénario réussit à nous faire passer un agréable moment par sa simplicité touchante et une émotion simple que parviennent à nous faire ressentir les protagonistes, Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain et Natalia Verbeke. A noter des thèmes sous-jacents comme le déracinement des expatriés. les liens affectifs entre patrons et employées de maison, ainsi que la grande précarité de ces dernières.
Les femmes du 6e étage est un film à taille humaine, un drame social touchant emmené avec panache par un Fabrice Luchini survolté, en tandem avec l'atypique et non moins talentueuse Sandrine Kiberlain. Philippe Le Guay établit ici une critique aiguisée de la société des années 60, touchant en premier lieu la haute bourgeoisie affairiste, coincée entre des idéaux de générosité, d'ouverture et un quotidien bloqué dans l'entre-soi. Lutte des classes et histoire d'amour se mélangent avec beaucoup de tendresse, de finesse, dans une intrigue très agréable et drôle, mise en scène avec soin et précision.
Film, pour ne pas dire téléfilm, paresseux et longuet, qui enfile les clichés comme des perles! Des longueurs et des bons sentiments mais guère de réflexion. Scénario indigent et mise en scène au rabais! Si seulement Lucchini et Kiberlain étonnaient par leur jeu... Mais non! Lucchini fait du Lucchini et Kiberlain du Kiberlain, soit le strict minimum. Comment justifier un tel engouement public et critique pour une oeuvre aussi décevante? Le mauvais goût!
un bon petit film français, fabrice luchini comme d'hab entouré de femmes, comprends toujours pas, il a rien pour lui à part une certaine sensibilité. Une comédie légère avec de la morale sur les à priori et la lutte des classes. Un film sans grande prétentions. Une bonne surprise de voir Sandrine Bonnaire même si cantonnée à un second rôle, ici de bourgeoise un peu coincée.
Excellent film, surtout pour qui a vécu à cette époque, dans ce quartier, dans ce milieu, et, qui plus est dans le monde financier ! Au-delà de ces considérations personnelles, je comprends que le film puisse ne pas plaire, comme paraissant trop artificiel. Or il n’en est rien. Ph. Le Guay n’a sans doute pas voulu raconter une histoire vécue, mais chacun des personnages est parfaitement vraisemblable ; j’en ai connus aux travers plus outrés. La moindre vraisemblance du héros, joué par Fabrice Luchini, justifie le film en donnant un juste relief à cette admirable description d’une société feutrée et esclave des conventions sociales.
Ce film me donne l'impression de regarder une pièce de théâtre. Le jeu des acteurs est très caricatural et pas très naturel mais le sujet du film est quand même sympathique.