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Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ? Cinq ans après le moyen Du jour au lendemain avec Benoît Poelvoorde, Philippe Le Guay signe une comédie fraîche et rayonnante sur les rapports sociaux sans jamais sombrer dans la facilité ou la caricature. Beaucoup de très bons moments ponctuent cette agréable comédie portés par d'excellents acteurs (à l'exception de Sandrine Kiberlain complètement transparente). Un excellent moment.
Caine78
Beau succès populaire du début de l'année 2011, « Les Femmes du 6ème étage » n'est pas exactement ce que l'on peut appeler un film subtil. En effet, il faut reconnaître que tout ceci est assez bien-pensant, et que les différents personnages ne sont pas toujours des plus nuancés (en gros, toutes les femmes de ménage espagnoles sont gentilles, la grande bourgeoise (joliment interprétée d'ailleurs par Sandrine Kiberlain) n'est pas franchement ouverte d'esprit, et le héros (lui aussi fort bien joué par un Fabrice Luchini inspiré ces derniers temps) se découvre une passion pour les bonnes hispaniques sans que l'on sache exactement pourquoi (enfin, il y a une vague explication, mais bon...). Reste que tout ceci est charmant, drôle, bien écrit et souvent savoureux, le manque de crédibilité de l'ensemble n'étant en définitive jamais un réel problème pour prendre du plaisir à ce conte sans doute un peu naïf, mais délicat et raffiné. Sans doute mineur donc, mais un joli film, ceux dont on sort épanouis et heureux : que demander de plus?
Jubilatoire !!
Un fond de satire sociale pas tout a fait idiote, une reconstitution historique qui m'a semblé très très fine et tout les acteurs qui ont l'air de se régaler. C'est bon ça !!
Un fond de satire sociale pas tout a fait idiote, une reconstitution historique qui m'a semblé très très fine et tout les acteurs qui ont l'air de se régaler. C'est bon ça !!
Un film tout en légèreté, captivant dès le début, comique... Fabrice Luchinni est vraiment très bon et bravo à toute la série d'actrices espagnoles... A regarder sans modération...
L'appréciation d'un film dépend souvent de l'etat d'esprit dans lequel on se trouve. Peut être que Les femmes du 6e etage n'est juste qu'une bonne comédie mais c'est surtout exactement le film dont j'avais besoin quand on se sent un peu morose. Il y a de la vie la dedans et du soleil, de l'humeur et de l'humour. Ca vous requinque un homme.
Quel talent ce Lucchini. On se détend vraiment à voir ce film. Que du plaisir.
gabdias
Véritable conte et hommage à une époque pas si éloignée de nous où les classes sociales étaient plus marquées et où l’immigration pointait le bout de son nez. Résolument optimiste et enjoué, on adhère à cette comédie sociale simple mais fine dans ses dialogues et sa mise en scène. Olé !
Film très agréable à suivre avec un Luchini impressionnant de retenue et une Sandrine Kiberlain superbement "bourgeoise naïve". Un bon moment de cinéma.
Un agréable moment sans prétention. Luchini joue juste, ce qui est suffisamment rare pour être souligné!
ce film est excellent, il n'y pas un ennuis, pas un clichés... rein que du bonheur, des rires et des larmes avec des comédiens qui donnent vie à ce scénario pleins d'humanité, de simplicités, à travers les yeux d'un riche maris, père de famille... qui vie dans la conformité pure, et qui découvre grâce à des bonnes espagnole la douceur de la vie. Un voyage incroyable qui fait chaud au cœur, bref à voir absolument
soniadidierkmurgia
Le compagnonnage entre Philippe Le Guay et Fabrice Luchini se poursuit avec cette chronique douce amère sur les fameuses trente glorieuses qui connurent leur apogée au mitan des années 60. Dans sa tonalité générale le film rappelle un peu le fameux « Papa, maman, la bonne et moi » du duo Jean-Paul Le Chanois, Robert Lamoureux avec un décalage de dix ans dans le temps et un saut de catégorie sociale. Il est intéressant de pouvoir comparer une chronique contemporaine de son temps avec une autre, rétrospective. Le temps aplanit les choses et de ce fait la vision de Le Guay sera fatalement moins perspicace que celle de Le Chanois, mettant davantage l’accent sur les poncifs qui nous sont restés de l’époque. Cette vision plus ramassée si elle a moins valeur de témoignage se prête sans doute plus facilement au déroulement d’une intrigue. Le Guay aidé par un Luchini tout à son affaire fustige cette petite bourgeoise de l’après-guerre , complètement en décalage avec les réalités qui l’entourent et qui affiche un racisme et un mépris complètement décomplexé. Les choses ont pris une autre forme en ces temps de mondialisation forcenée où les pays autrefois sous-développés devenus émergents nous font la nique, mais fondamentalement l’homme n’a pas beaucoup évolué dans ses relations à autrui essentiellement basées sur la domination. Notre Luchini national légèrement ventripotent joue avec gourmandise ce petit bourgeois qui découvre tout ébahi que toute une humanité vit juste au-dessus de sa tête. Au passage il rencontrera l’amour avec sa jeune bonne espagnole jouée par une Natalia Verbeke craquante à souhait. Tout ceci sent l’eau de rose et affaiblit un peu le propos du film mais l’ensemble demeure inoffensif et sympathique.
Je m'attendais à un peu plus de profondeur, c'est très joli, c'est très gentil.
Jean-Louis Joubert travaille dans une agence de placements financiers et vie dans un appartement bourgeois avec sa femme. Un jour, il découvre que les bonnes espagnoles qu'emploient les gens de l'immeuble vivent au sixième étage. L'occasion pour lui de prendre contact avec un monde plein de joie et de vie, bien éloigné de son existence austère et routinière. Cette comédie de Philippe Le Guay, très bien écrite et finement dialoguée, nous renvoie dans les années 60 sous la période gaulliste. Rafraichissante et drôle, avec un côté nostalgique, "Les femmes du 6e étage" bénéficie avant tout d'une excellente interprétation. Fabrice Lucchini est très bon en personnage s'émancipant de son statut de nanti un peu coincé et Sandrine Kiberlain livre une prestation désopilante dans le rôle de Mme Joubert, bourgeoise guindée et hautaine. Les autres comédiennes interprétant les bonnes espagnoles sont excellentes. Cette sympathique comédie à l'humour savamment distillé fait passer un agréable moment mêlé de dérision et de mélancolie.
Très bon film français où tous les acteurs sont remarquables. On passe un bon moment.
C'est simple, tu ne vois pas le temps passer. Ça fait du bien un bon film. Un 4 largement mérité.
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