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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 mars 2011
De toute manière c'est toujours avec un immense plaisir que l'on retrouve Fabrice Luchini dans une comédie. Car c'est bien sur l'acteur principal du film entouré de riches seconds rôles que se joue ce Femmes du 6e étage. Une ode à la bonne humeur, à la joie de vivre et au dévouement quotidien. Bien que je ne sois absolument pas fan de Sandrine Kiberlain, son teint blafard et sa raideur légendaire la placent comme interprète parfaite de la femme de monsieur Jean-Louis. Ici, le réalisateur représente une lutte des classes "soft", dans le contexte des années 60 et des débuts de l'immigration. Un sujet qui retentit clairement en cette année 2011. Comme il avait pu le faire avec "Le goût de l'argent", Le Guay creuse son sillon de la comédie sociale. Il y arrive plutôt bien, le décor est bien planté, le décalage entre le 6ème et les premiers étages fonctionne bien. C'est écrit avec finesse et intelligence, l'exposition des personnages est bien rythmée, on ne s'ennuie jamais et on rit beaucoup. Bref une comédie réussie en somme avec son lot de détails classiques. Les décors font parfois un peu trop studio et rappelle les bons téléfilms de France Télé. La lumière est parfois trop prononcée dans les tons chauds et la réalisation reste plutôt académique. Mais ce ne sont pas là des mauvais points, la place est laissée aux acteurs et ils sont beaux, il n'y a rien à y ajouter!
Un film élégant et piquant avec toute la fraîcheur de cette pléiade d'actrices espagnoles qui viennent réchauffer de part leur accent si prononcés cette comédie simpliste, mais qui a du charme. Et c'est bien pour cela qu'elle(s) mérite(nt) un bon 5/5 de ma part. "Que Alegria !"
Il joue toujours aussi bien ce Lucchini même si c est un peu trop a la gloire de tellement il est omniprésent . Thème jamais abordè et c est toujours amusant de revoir le Paris d avant.
Les femmes du 6e étage est un film à taille humaine, un drame social touchant emmené avec panache par un Fabrice Luchini survolté, en tandem avec l'atypique et non moins talentueuse Sandrine Kiberlain. Philippe Le Guay établit ici une critique aiguisée de la société des années 60, touchant en premier lieu la haute bourgeoisie affairiste, coincée entre des idéaux de générosité, d'ouverture et un quotidien bloqué dans l'entre-soi. Lutte des classes et histoire d'amour se mélangent avec beaucoup de tendresse, de finesse, dans une intrigue très agréable et drôle, mise en scène avec soin et précision.
Les femmes du sixième étage" vaut assurément le détour ! Une comédie qui cache en réalité bien son jeu ! Avec un Fabrice Luchini au regard gourmand (quels yeux !), une Natalia Verbeke délicate et une brochette d'actrices espagnoles généreuses et enjouées, on passe un excellent moment teinté d'émotion, d'humour et de chaleur, le tout dans une ambiance très plaisante ! un film qui nous fait éprouver beau coup de sentiments. Des second rôle tres bon et de qualité qui sont de haut niveau et qui vol vite la vedette de Sandrine kinberlain qui franchement et juste un mauvais personnage dans le film mais sa c'est pour le rôle mais aussi on a l'impression que elle est pas forcément très motivée d'être la et qui est est plutôt moyenne dans son rôle . Fabrice Luchini joue très bien son rôle de bourgeois, en revanche dire que ce film est une comédie c'est faux il faut plutôt considéré ça comme un film dramatique. on passe à travers plusieurs émotion en voyant ce film
Une bonne petite comédie touchante avec un excellent Fabrice Luchini qui joue juste. On pense aux demoiselles du téléphone. On rit, on reste touché tout au long du film tellement les acteurs sont au diapason. Bref un bon divertissement
Un bourgeois parisien des années 60 qui découvre la vie au contact de sa nouvelle femme de ménage espagnole. Une modeste histoire portée par Fabrice Luchini et des actrices amusantes, il n'en faut pas plus pour se laisser aller à trouver ça plaisant. On a peu de choses à reprocher à ce film: les clichés émotionnels et sentimentaux sont bien là, ajoutés à ceux sur le tempérament espagnol. Qu'importe, la bonne humeur générale séduit et on se contre-fiche que la fin soit sirupeuse.
"Les femmes du 6è étage" est un film complètement anecdotique, sans ambition et sans intérêt. L'histoire est celle d'un grand bourgeois qui, apprenant à connaître les femmes de ménages espagnoles habitant au dessus de chez lui, découvre leur humanité, leur chaleur, leur joie de vivre et s'en entiche. Si la reconstitution des années 60 est plutôt réussie visuellement (les costumes et le décor), elle l'est beaucoup moins dans les caractères des personnages, qui s'avèrent un ramassis de clichés assez paresseux (les airs de bourgeoise de province de Sandrine Kiberlain, le moralisme insolent des enfants). Le scénario se résume à une histoire d'amour complètement invraisemblable et à une soirée paella dans une loge de concierge... c'est très très faible. Malgré tout, passées vingt premières minutes complètement indigentes (notamment au niveau des dialogues), on finit par se laisser attendrir par la bonne humeur de ces femmes espagnoles et le film se laisse voir sans déplaisir.
une bonne comédie qui n'évite pas les éternels clichés sur les immigrés, les riches, les pauvres mais bon, le tout est parfaitement maîtrisé donc on pardonnera ce coté quelque peu manichéen. Lucchini est vraiment un acteur de talent et même s'il joue toujours le même registre, il a le mérite de le faire de fort belle manière. L'ensemble des autres acteurs sont plutôt à leur avantage et même si cette histoire est parfaitement invraisemblable, elle a le mérite de divertir. Un bon petit film agréable à regarder.
Le film a attiré mon attention pour le croisement des cutlures espagnoles et françaises, ainsi que la présence de Fabrice Luchini. Au final, un film assez sympa mais loin d'être transcendant. J'ai souvent eu l'impression d'un retour en arrière. L'histoire prend place dans les années 60 et additionne les clichés qui en plus d'être peu originaux sont dépassés. Le rapport bourgeoisie-serviteur c'est terriblement désuet et puis amené sans audace, très prévisible. "La règle du jeux" était là bien avant Philippe le Guay et force est de constater que celui-ci a beaucoup de retard par rapport à Renoir ! Mais bon, il ne faut pas toujours espérer une révolution artistique pour apprécier un bon film. Dans le genre divertissement on passe un agréable moment. Les différences culturelles espagnoles et françaises permettent de nombreux moments drôles et tendres, même si souvent maladroits. Luchini est super inspiré et sauve certainement le film de la noyade. Il parvient à exploiter chaque situation potentielle pour en tirer le meilleur. Le groupe des femmes espagnoles est très vivant et très harmonieux, aucune n'essaye de voler la vedette. Par contre Sandrine Kiberlain est ridicule dans un personnage de bourgeoise coincée. Cela dit c'est l'écriture du personnage était déja ratée à la base. Je ne suis pas sûr d'avoir compris l'intérêt de faire un film se basant sur de nombreuses valeurs dépassées (la bourgeoisie française, le franquisme en Espagne), mais ça reste une petite comédie agréable pour un samedi soir.
c'est "gentil". la critique sociale est plutôt bien faite parce que discrète et sans message lourdingue, les rapports établis entre les gens de maison et les maitres étant subtilement décrits. Que Luchini découvre la vie au sixième étage, on en est fort aise, mais le film déraille de manière un peu niaise sur le thème du bourgeois qui trouve brusquement la vie des bonnes tellement plus authentique, sympathique et leur simplicité si attachante...à part ça, mention spéciale à Sandrine Kiberlain vraiment épatante en bourgeoise débordée, mais sympathique finalement, et à luchini qui n'en fait pas des tonnes..ce qui s'avère reposant. Les enfants sont caricaturaux au possible, peu crédibles, et pas très bons. bref, une comédie gentillette, servie pas de bons acteurs, mais qui ne mérite sûrement pas l'éloge qu'on en fait...pour faire rêver les midinettes !
les années 1960 sont bien décrites à travers la "petite bourgeoiserie" et leurs "bonnes à tout faire". un film sympa, chaleureux, gai mais malgré tout il manquait un petit quelque chose de véridique dans les relations patron/femme de ménage d'où mes 2 étoiles seulement. les acteurs et les jeux de scène sont extras.
J'ai beaucoup aimé ce film que j'ai déjà vu a plusieurs reprise. Fabrice Luchini est magique tout simplement, dans ce film il relie la bourgeoisie et le milieu ouvrier. Ce film est poétique et politique. Il est délicieux et humoristique. J'ai beaucoup aimé j'ai mis la belle note de 4/5
Elles sont bonnes, ces espagnoles. Comprenez femmes de ménage, bien sûr, au service de bourgeois en voie d'enrichissement, dans ce gaullien début des années 60. Les femmes du 6e étage, qui se veut une fable optimiste sur fond léger de lutte des classes, est un film qu'on peut qualifier sans hésiter de sympathique et de gentil. Une comédie de moeurs qui joue de façon exclusive sur le contraste entre la vie de ces exilées, abeilles laborieuses, et celle des couples BCBG, où l'homme est agent de change, par exemple, et son épouse d'une oisiveté qui l'épuise. Beaucoup de clichés et de scènes caricaturales dans ces univers aux antipodes l'un de l'autre. Les espagnoles sont pétulantes, religieuses et parfois nostalgiques. Leurs maîtres sont fats, insipides et, à l'occasion, compréhensifs. En gros. Et puisqu'il s'agit d'une fable, un de ces bourgeois coincé (Luchini, trop sobre, c'est un comble) va remettre son existence en question au contact de ces merveilleuses ibères et tomber en amour pour l'une d'entre elles (Natalia Verbeke, lumineuse). On connait la chanson, elle est un peu laborieusement mise en musique et se dissout rapidement dans un contexte social qui en reste à une vision basique et élémentaire. Ce n'est pas désagréable, juste désuet et sans grand relief. Mais sympathique, si, si.
une bluette sans aucun intérêt si ce n'est de dire que les critiques sont surréalistes en rapport du spectacle proposé. Que vient donc faire Lucchini dans cette galère? se remplir les poches en vidant les nôtres...