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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 avril 2012
Malgré de bons acteurs, ça ne fonctionne pas.
Dans ce film, tout est improbable et cousu de fil blanc. Comme par exemple, cette scène où Maria prend une douche dans la salle de bains de ses patrons, sans fermer la porte à clé bien sûr !! (devinez la suite)
C'est plein de clichés et truffé de bons sentiments, quant aux personnages ils sont très caricaturaux.
Bref, on n'y croit pas une seule seconde, surtout dans le contexte de la bourgeoisie française de l'époque (fin des années 50).
Orf ! Mais quel empilement de stéréotypes dans ce film ! c'est juste hallucinant. Chaque personnage peut se définir en une seule ligne de texte tellement on ne s'est pas foulé pour les développer. Ainsi, on doit ici se contenter d'une intrigue vue et revue, reposant pour les traditionnels ressorts de la comédie française à l'ancienne. Alors après, sûrement que cela plaira à certains. Mais moi, ces spectacles convenus et prévisibles, je suis désolé, mais c'est juste une purge...
Au risque de passer pour un mauvais coucheur face à l'avalanche de bonnes critiques, j'ai trouvé ce film bien fade voire totalement insipide. D'un scénario bourré de clichés sur la bourgeoisie et le petit monde ancillaire et malgré des acteurs de qualité, le metteur en scène nous fabrique une bouillie du style de celles qui envahissaient la télévision française des années 70 ou 80, avant l'arrivée des séries américaines. Un peu de nostalgie (on ressort la 4 chevaux!), un peu d'humour (Lucchini prend une leçon de jota!), un peu d'amour (Lucchini tombe amoureux de la bonne!) ne font pas une comédie sentimentale.
On pouvait espérer une satire sociale féroce sur la bourgeoisie française des années 60 mais force est de constater que tout cela reste bien gentil est que le contexte ne sert que de prétexte à une histoire d'amour peu crédible et stéréotypée. Exit la lutte des classes, le franquisme... Le réalisateur en vient même à oublier toute finesse. Les personnages sont en effet caricaturaux au possible : les français sont tous des coméres, intolérants, hypocrites et méprisants envers les gentilles espagnoles toutes plus joyeuses, fêtardes, chaleureuses et solidaires les unes que les autres. Et le pire de tous ses personnages, c'est bien celui de Sandrine Kiberlain, totalement artificiel (je veux dire, encore plus que les autres). Le scénario est quand à lui désespérement prévisible et d'une telle banalité que même les quelques répliques amusantes des espagnoles (qui on de la gueule bien sûr !), ne peuvent relever le niveau. Le réalisateur arrive même à rendre Luchini trop sobre ! Tellement sobre qu'il en devient ennuyeux et qu'on aimerait bien le baffer pour qu'il enléve de son visage cette expression d'ahurie qu'il traîne durant tout le film. Tout cela fait vraiment penser à un téléfilm du samedi soir qui fait l'impasse sur se qui est intéressant pour se concentrer sur se qui ne l'est pas.
Un tout petit film, avec un scénario minable car trop standard, prévisible et irréaliste, des clichés à tout va, une réalisation dans la norme, et un Fabrice Luchini fatigué de jouer toujours le même rôle (ce rôle que les français adorent).
Déception magistrale !! Alors qu'on pouvait s'attendre à une satire décapante, nous avons une romance caricaturale et improbable entre le belle et jeune immigrée et le vieux français qui pourrait être son (grand) père... Nous baignons d'ailleurs dans le politiquement (ou plutôt sociétalement) correct, dans le cliché manichéen où une fois de plus, tous les français (sauf l'exception qui confirme la règle), même les enfants, sont moches, plein de morgue, racistes, exploiteurs et méprisants (sauf l'exception qui confirme la règle) -de vrais têtes à claques !!-, confrontés à des gentilles immigrées (là, des espagnoles), toutes plus sympas, attachantes, altruistes les unes que les autres... Traduisez : le français est méchant, l'immigré gentil et ce dernier réussira à rédempter certains des méchants français... Sinon, seul point positif, une reconstitution réussie de l'ambiance des années 60, mais à part cela...
Décidément j'ai une prédilection pour ce réalisateur. On a ici un très beau film d'un homme qui change. Et oui à 50 ans, on devient une autre personne. Et la prise de conscience du monde "d'en-haut" nous livre un récit drôle et sensible. Une mention spectacle pour les "espagnoles" qui sont formidables
Un succès public difficilement explicable. Rien ne permet de placer ce film au-dessus de la mêlée. Rien ne permet de le préférer à un autre du même style. Que c'est convenu. Le bourgeois bien coincé qui va devenir pote avec les bonnes alors que, jusqu'à présent, il se souciait d'elles comme d'une cerise. En plus de ça, le tout avance à un rythme franchement plombant. Et il faut se farcir une réalisation téléfilm. Je suis désolé, mais il n'y a pas grand chose à dire. Fabrice Luchini et Natalia Verbeke maintiennent le truc à peu près à flots.
Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ? Cinq ans après le moyen Du jour au lendemain avec Benoît Poelvoorde, Philippe Le Guay signe une comédie fraîche et rayonnante sur les rapports sociaux sans jamais sombrer dans la facilité ou la caricature. Beaucoup de très bons moments ponctuent cette agréable comédie portés par d'excellents acteurs (à l'exception de Sandrine Kiberlain complètement transparente). Un excellent moment.
attendrissant , les femmes du sixieme étage est une petite comédie douce et légère élevée par le talentueux mr luchini et son charisme qu'on ne présente plus.
Film sympathique, au scénario prévisible qui arrive à planter un ambiance historique légère, bon enfant. Ca sent la naphtaline, la France bourgeoise fleur bleue...
Les femmes du 6e étage est léger, sans surprise et sans heurt. Le scénario est très simple et entièrement décrit dans le synopsis sauf la toute fin. Il faut adhérer à l'idée de base pour apprécier le film. Il s'agit finalement d'un film gentillet sur la crise de la cinquantaine.
j'avoue avoir été déçue par le film. C'est plein de lieux communs, de bons sentiments un peu dégoulinants. Les acteurs sont tous excellents et la satire relativement juste, mais ça ne suffit pas à en faire un bon film. Désolée. On pouvait s'attendre à mieux en lisant les critiques.