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fasskinder
27 abonnés
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2,0
Publiée le 18 février 2011
Bon produit semi télévisuel, se sauve grâce à luchini.... des bonnes repliques mais la reconstitution est trop proprette, la fable sociale trop optimiste et gentillette, l'idée de départ est en tout cas bien developpée, mais est-ce que c'est ça le Cinéma ???.....
Ce n'est pas un mauvais film mais ce n'est pas non plus un bon film. Disons un film gentillet. Le problème vient du role que tient F. Luchini. Lui que l'on aime tant voir en costume d'époque jouant avec la langue de Molière n'est pas vraiment dans la note et sa partition sonne un peu faux. Par contre si les deux enfants sont à vomir de par leur mauvais jeux d'acteur, les personnages féminins sont exceptionnels de justesse.
Bizarrement je n'ai pas accroché alors que ce film semble faire l'unanimité autour de moi. Les gens dans la salle riaient assez souvent aux situations cocasses et semblaient touchés par la simplicité et "l'honnêteté du coeur" de ces femmes espagnoles. Pas moi, c'est comme ça ! Ceci dit, j'ai bien aimé la fin.
Les femmes du sixième étage nous font remonter aux temps des bonnes à tout faire, des gens de maison, que l’on nomme maintenant femmes de ménage ; doit-on à leur vitalité, leur courage d’ibère et leur fière abnégation, cette appellation moins familière ou cavalière et cette juste désignation de leur savoir faire? N’étant pas plus prédisposées à l’astiquage que d’autres, seulement émigrées alors d’une contrée n’offrant pas de débouchés et de libertés, elles trouvaient en France la manne pécuniaire de leur émancipation.
Pour le personnage masculin, c’est évident que les temps changeants on se doit de leur porter plus d’attention, mais il y a dans cet engouement soudain et enfantin pour ce monde latin, un brin condescendant, un soupçon de manichéen et de lieux communs.
Fréquentant cette population j’ai cependant trouvé le trait assez ressemblant, et touchant, même si je n’adhère pas au systématique besoin d’une fin qui finit bien dans les films populaires bien pensants. Les allergiques à Fabrice Luchini trouveront à critiquer sa logorrhée, ici pourtant assez modérée, sa personnalité exaltée étant en retrait derrière les caractères entiers des rôles secondaires. On peut regretter que le réalisateur tempère la critique de cette société d’après-guerre ; puis Kiberlain qui descend de son nuage de bourgeoise et reconsidère sur la fin, à l’image de son homme, la personnalité extraordinaire de ces femmes, est d’un comique! Mais bon, l’esprit nostalgique du film fait un peu oublier qu’il n’est pas assez caustique.
Une comédie sociale savoureuse, bien écrite et portée par des comédiens excellents, évidemment Luchini et Kiberlain mais également la lumineuse Carmen Maura, cesarisée (meilleur second rôle).
Une comédie sociale réussie grâce à un traitement relativement fin et des acteurs touchants qui nous emportent dans ce tourbillon espagnol dont la frontière avec la France est verticale (le 6e étage des domestiques d'un immeuble bourgeois parisien).
Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce film hormis celui d'afficher des clichés et des bons sentiments. Ce film aurait pu être correct s'il n'avait pas été si prévisible!
Philippe Le Guay offre un cadeau avec cette comédie rafraichissante. Un patron bourgeois se prend d'amitié pour la petite troupe de femmes de ménages espagnole de son immeuble ; rencontre du troisième type de la différence sociale à la différence culturelle. Fabrice Luchini toujours aussi excellent tout en sobriété entourée d'un harem de femmes espagnoles toutes aussi savoureuses les unes que les autres. Malgré quelques caricatures (on est dans une comédie !) on peut juste être agacé par les deux bambins bourgeois, entre le surjeu des jeunes acteurs et leurs personnages exécrables ils ne sont pas un cadeau. La fin aurait pu être un poil plus dans l'esprit du reste du film (espace temps et lieu). Cependant cette comédie reste la très bonne surprise de ce début 2011. A conseiller !
A l'inverse de Requiem pour une tueuse, le bouche à oreille pour ce film était plutôt bon. Je m'y suis laissé prendre et j'ai bien fait car c'est une belle petite surprise. Un peu comme Les émotifs anonymes. Voilà donc un film qui fait du bien. Chose rare : pas de violence, pas de vulgarité, que du bonheur. Certains diront que c'est vieillot, poussiéreux, dégoulinant, plein de clichés...Je suis le premier à descendre ce genre de film. Mais là pas du tout. J'ai marché à fond. C'est fait avec tact, douceur, sensibilité et plein d'humour. Peu d'éclats de rire mais le sourire tout le temps...et l'on ressort avec la banane. Fabrice Luchini est parfait pour le rôle, il n'en fait vraiment pas trop au contraire, ça nous change... Sandrine Kiberlain a un rôle moindre, inconséquente et frivole mais elle le fait bien (ça aussi !). La bande d'actrices espagnoles qui incarnent les fameuses femmes du 6è est très attachante. Elles sont toutes très bien et à croquer. A leur tête Natalia Verbeke (La méthode) mais aussi Carmen Maura qu'on ne présente plus et Lola Duenas, vue chez Almodovar et récemment dans Yo tambien et Angèle et Tony. Alors oui, on a vu ça mille fois mais qu'importe j'en avais peut être besoin aujourd'hui. Drôle, léger, insignifiant sans doute bientôt oublié mais qui, sur le coup, fait un bien fou. Un excellent moment.
Très amusant ! Un excellent casting et un grand bonheur de voir les différents états de Fabrice Luchini vis-à-vis des femmes du 6e étage. Idem pour Sandrine Kiberlain en maîtresse de maison. Nous avons une idée réaliste de la vie parisienne des années 60. Je n'imaginais pas la vie des bonnes (Espagnoles ou non) de l'époque. Il y a d'excellentes répliques, beaucoup d'humour et de bonne humeur.
Très agréable à regarder il nous montre une époque qui existe encore aujourd'hui même si les communauté étrangères sont différentes. Racisme, méconnaissance, diabolisation. Finalement un film engagé par ce qu'il dénonce. On rit à de nombreuses reprises et on ne s'ennuie pas. Sympathique...
Une petite bouffée d'air frais dans cette comédie charmante qui ne se prend pas la tête . Si en plus on aime l'Espagne ça n'est que du bonus. 3 étoiles et demie.
Comédie française gentille et plaisante, "Les femmes du 6ème étage" donne une curieuse impression d'anachronisme tant les sentiments et les personnages qui y sont développés semblent en dehors de nos réalités et tumultes actuels. C'est positif, reposant, et quelque part ça fait du bien même si ce n'est pas un grand film.
Un film plein de bons sentiments et qui se nourrit de quelques clichés tenaces mais tellement jovial, frais et souriant qu'il nous emporte dans son enthousiasme et son histoire d'amour un peu bancale.
Une comédie très réussie. C’est très drôle, fin et malicieux, très rythmé et très bien joué. Sous la photographie sociale de la France de 1960, réaliste mais sans message pontifiant, on retrouve un charmant conte très enlevé, tout en nuances et sans aucune méchanceté (ce qui devient de plus en plus rare) ni aucune mièvrerie. Une perle d’intelligence et de finesse assortie d’un trésor de comédiens, tous excellents. Tout particulièrement Fabrice Luchini qui joue admirablement et sans aucun cabotinage (ce qui est rare aussi). Au générique, quelques actrices préférées d’Almodovar qui apportent sa touche dans cette excellente comédie humaniste. D’une autre classe que la pantalonnade du moment, « Les Infidèles ».