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    Un homme et une femme
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    3,9
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    106 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Étrangement, en m'intéressant de près aux réalisateurs de la Nouvelle Vague, je m'étais attendu à trouver son nom, car avec ce film, qui lui a valu la Palme d’Or, tout indiquait à croire qu'il en ferait partie, et à ma grande surprise non. Cinéaste à part, entre apparemment gros bides et triomphes, il semble assez esseulé et pourtant toujours reconnu…

    Ce qui est certain, c’est qu'Un homme et une femme me met pleinement en confiance pour découvrir en profondeur ce réalisateur. Comment expliquer, à part dire que j'ai vu là un des plus grands films de mon expérience cinématographique – tout confondu ?

    Dès l'intro je trouve le film envoûtant. Ce travelling sur le quai de Deauville, près de la mer, le fond de ciel orangé derrière, et la musique, premier mouvement magnifique. Et ça, on en voit 10, 20, 30 fois dans ce film, c'est hallucinant.

    C'est diablement intelligent et inventif. La simple méthode pour rappeler les souvenirs, avec leur première rencontre dans la voiture, c'est tout bonnement divin de faire ça, juste génial. Comme le dit lui-même Lelouch ce film raconte « la mi-temps d'un couple ». On a donc une énorme incursion du passé, des deux côtés, et la manière de le montrer, de le raconter, est juste jouissive. Même du côté de Trintignant les longues scènes de voiture ça m’a passionné, car on est vraiment dedans, et c'est superbement filmé.

    Pour prendre le film d'une manière plus globale, c'est fou comment c'est rapide, extrêmement dense (Lelouch dit que ça a pris plus de 3500 plans de tournage au total…) mais en même temps très fluide, constamment un parallèle (soit passé/présent, soit l'histoire de Trintignant d'un côté et celle d’Aimée de l'autre) où une partie est ultra-rapide (lui avec les voitures), et l'autre beaucoup plus posée, lente (elle qui marche, attend, où avec les dromadaires par exemple).

    Et en parlant de ça Lelouch n'hésite pas à certains moments de « calmer le jeu », et prendre son temps, évidemment la scène du restaurant. Mais cette scène est juste… Dans le dialogue entre les deux, il faut se focaliser sur les yeux d'Anouk Aimée, qui regarde Trintignant et l'écoute parler, le mouvement de ses yeux, on a l'impression qu'elle est vraiment amoureuse de lui, vous savez ce mélange de naïveté et d'intérêt vrai, les yeux qui bougent tout le temps, qui pétillent, comme si on était surexcité, un réalisme pareil c'est énorme (enfin je sais de quoi je parle car la seule fille qui m'a regardé comme ça ça s'est bien fini), cette fille a un talent énorme. Enfin bon voilà c'est mon actrice préférée donc bon je ne vais pas encore la complimenter j'en finirais pas. Mais oui après Huit et Demi et la Dolce Vita, la voir dans un autre chef d’œuvre ça confirme mon avis sur elle, j'aurais jamais pensé qu'avec ce film elle puisse maintenir le cap des autres, et là dans un genre totalement différent elle offre une prestation grandiose…

    Le découpage dans le temps est extrêmement ingénieux (ça me rappelle du Truffaut), puisque l'histoire en elle-même est ultra simple, et il y a bien quelques scènes au présent, mais très souvent on voyage soit dans le passé soit dans le futur proche (ou bien un futur idéalisé), ainsi ça pourrait paraître tordu mais pas du tout, ça reste compréhensible, c’est superbement foutu.

    D’excellentes scènes, le scénario tient la route, mais au-delà de ça c'est la mise en scène quoi, et c'est juste génial car Lelouch pose des scènes, je pense celle au bateau, ultra rapprochée sur les personnages, et d’un coup on est éloigné, on voit le bateau loin, avec un putain de ciel derrière et le soleil, ça dure quoi 2/3 secondes, et on revient dedans, voilà juste ça c'est magnifique. Il s’approprie chaque scène, chaque plan, d'un talent divin, voir cela c'est juste splendide.

    Façon le lot de grandes scènes il y en a énormément dans ce film. Vers la fin quand ils sont enfin ensembles aucune musique, ils s'embrassent pendant bien une minute, dans un noir et blanc somptueux, toute la caméra sur elle, son visage d'ange, cette putain de déesse, et là en même temps elle a les souvenirs de son ancien mari, et on les revoit nous aussi, et eux-aussi sont magnifiques, et comme elle on est basculé entre les deux, non mais cette scène, époustouflante… Un chef d'œuvre, c'est divin. Même quand on la voit avec son ancien mari les scènes sont bouleversantes, dans la neige, c'est génial. Où alors dans la voiture quand Trintignant revient sur Paris et le travelling sur les arbres et derrière le ciel rouge avec le soleil, et la musique derrière, j’ai l'impression de voir des images que j'ai déjà vu dans mon passé, et voilà pouvoir capter ces moments-là, nous les balancer tout le temps (l'histoire du vieux avec le chien qui se baladent sur la digue de Deauville avec la « fumée » qui sort de la plage et monte dans l'air c'est juste splendide ce travelling) c'est d'une ingéniosité… On a ça constamment, là où elle est devant l'Arc de Triomphe en cherchant un taxi en se dandinant en plein milieu de la rue, ce moment-là est magique, ou encore sur la fin le noir et blanc quand ils sont dans la chambre d'hôtel et qu'elle décide de partir (en noir et blanc autant dans la photo que dans les habits Aimée est encore plus gracieuse, c'est de l'orgasme cinématographique à ce niveau-là), puis la superposition des images elle dans le train lui dans la voiture, c’est du génie ça. Puis Lelouch s’autorise constamment à changer, je pense à ce monologue de Trintignant dans sa voiture qui s'imagine comment les évènements vont se passer, ou bien à un moment pendant un court instant Aimée et Trintignant deviennent ensemble les narrateurs, sur des plans magnifiques de la plage de Deauville et des bords… L'opposition noir et blanc/couleur est d'une beauté merveilleuse, Lelouch a la grâce de mettre les « bons » moments en noir et blanc, et les « bons » en couleur, chaque choix semble avoir été fait au mieux, et donc à chaque fois le rendu est splendide.

    Lelouch nous offre des dizaines et dizaines instants de beauté, même la façon de filmer les voitures de rallyes dans la neige, ou bien la voiture où ils sont Aimée et Trintignant, sous la pluie, et derrière la route mouillée et les arbres autour et la caméra juste devant le pare-brise, et les essuie-glaces qui effacent par instants les traces de pluie qui masquent leur visage, puis ça revient, et ça repart…

    Je suis vachement limité car des moments de grâce comme ça on les a pendant 1h40, tout le film c'est ça.
    Cela fait partie des rares films où l'on se dit qu'à quasiment chaque plan ça relève du génie, je n'ai pas peur de le dire, et c'est le cas ici. La photographie est exceptionnelle, enfin bon j'ai vu une version restaurée, ce qui sublime d'autant plus le talent de Lelouch. Trintignant toujours magique, sa voix est vraiment sensuelle je trouve, et puis Aimée… Façon à chaque scène ou plan sur elle j'étais comme transporté, cette actrice est… je ne sais pas j'ai plus de qualificatif, un sommet du cinéma, je suis bien content qu'elle ait jouée dans ce chef d’œuvre.

    Palme d'Or totalement méritée (je commence à avoir une bonne liste de grands films Palme d'Or, enfin) pour un chef d’œuvre servi par un réalisateur bourré de talent et créatif (j'oserai même dire, bien que ce soit dans un ton très différent, que ça me rappelle du Godard) et deux très grands acteurs au sommet (tout en haut, s'ils vont encore plus haut ils tombent), mise en scène, scénario, tout est génial, une aussi grande claque ça doit faire bien longtemps que je n’en ai pas eu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Grand film ! Un des plus beau film français, réalisé avec de petit moyen mais avec de grandes ambitions et de très belles émotions. Lelouch restera gravé dans l'histoire du cinéma français en signant une œuvre qui témoigne de notre culture et de la beauté de notre pays, tant par sa réalisation que part les lieux de tournage ou les costumes. Le duo Aimée, Trintignant est magnifique et très touchant. La musique est géniale de simplicité et d'émotion, la photographie Lelouchienne restera sa marque a jamais.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2012
    Tout est beau dans le film, sauf peut-être le film lui même.
    Anouk Aimée, trintignant et le passage de la couleur au noir et blanc, ne suffise pas à faire un bon film.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Vu il y a huit ans, je gardais un souvenir ému de ce standard parmi les standards du cinéma français, dont le revisionnage s'est avéré un peu moins probant, tout en restant souvent touchant. On trouve déjà ce côté légèrement prétentieux de Claude Lelouch, persuadé du talent exceptionnel de son écriture et de sa mise en scène. Cela amène quelques scènes un peu longuettes, le récit manquant parfois de densité, l'utilisation intempestive de la musique à la moindre occasion mettant à mal l'intimité voulue par le réalisateur. Il n'est toutefois pas interdit d'être sensible à tous ces trémolos signés Pierre Barouh, certes assez neuneus mais toutefois bien jolis si l'on en accepte la teneur. C'est le genre de films sur lequel à peu près tout a déjà été écrit, je ne vais donc pas vous apprendre qu'il s'agit aussi bien d'une histoire d'amour qu'une réflexion sur la difficulté de se reconstruire (surtout sentimentalement) après spoiler: la perte de l'être aimé
    . Quelques belles scènes, des échanges parfois touchants (je pense à celui sur le « sérieux » du cinéma, mais pas seulement), une chouette évocation des courses automobiles de l'époque ou encore cette poignée de spoiler: « voix off » exprimant les pensées de
    Jean-Louis Trintignant (excellent, auquel la douceur d'Anouk Aimée répond avec beaucoup de sensibilité) et sa « stratégie » de séduction étant de très jolis moments. Enfin, à défaut de leur trouver une réelle « logique », cette alternance d'images spoiler: couleur - noir et blanc - sépia
    donne à l'œuvre une dimension intemporelle, la narration légèrement déconstruite permettant une balade souvent délicate. Le charme d'une époque, que certains trouveront désuet, mais à l'image de cette ultime scène mythique sur le quai de gare, il y a un vent d'éternité soufflant sur cette œuvre justifiant, en partie, son statut si particulier pour les amateurs de septième art.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Lelouch opérateur, oui. Lelouch cinéaste... moui. Pour ce qui est des prises de vues, souvent belles et plutôt inspirées, rien à redire. Claude Lelouch maîtrise son sujet, et il est plaisant de se laisser porter par les images tantôt en couleur tantôt en noir et blanc d'«Un Homme et une Femme». Idem pour le montage, habilement utilisé en contrepoint de la bande son. Le problème vient surtout du scénario. Visiblement Lelouch était plus à l'aise avec la technique qu'avec son intrigue, linéaire et prévisible au possible. Deux veufs inconsolables qui s'aiment, se repoussent puis se retrouvent. Point final. Il y a donc 1h30 à meubler de balades sur la plage, de séquences avec la caméra tournant autour des amoureux, de chansons niaises, de courses automobiles, de dialogues creux et artificiels, etc. Soit 1h30 qui ne passent pas toujours aussi facilement : certains moments restent réussis, grâce à une interprétation sobre et efficace (bien que Trintignant ait le charisme d'une huître), à la jolie photographie donc, et à la musique de Francis Lai (excepté le thème répété jusqu'à ce que mort s'ensuive). Par contre, d'autres passages tiennent plus lieu de prétexte qu'autre chose, tant leur vacuité et leur absence de pertinence crève les yeux. On est bien loin d'«A Bout de Souffle» ou des «400 Coups». «Un Homme et une Femme» est bien trop abscons, bien trop convenu, bien trop mou pour mériter qu'on s'y attarde. Pourtant il conserve un peu du charme des sixties, et plusieurs séquences ne manquent pas de grâce. Mais le côté artificiel et tappe-à-l'oeil revient toujours au galop. Au final un film inégal, tantôt agréable tantôt exaspérant. Franchement dispensable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 avril 2012
    Révolutionnaire pour l'époque, la mise en scène et le montage des films prirent une autre ascendance (...ou pas !).
    "Un homme et une femme" est un film mythique dont l'aura n'est plus à démentir. Son réalisateur, Claude Lelouch, présente en 1966 une toute autre manière de filmer le caractère et les points de vue de ses personnages, en particulier, mais aussi les décors et les tourments d'une histoire banale (le script, l'idée originale).
    Basé sur un scénario pas des plus inventifs (un veuf et une veuve vont s'aimer par à coups) mais pris de haut par le jeune réalisateur en herbe (avec seulement cinq films à son actif dont "L'amour avec des si" et "La femme spectacle" avec le regretté Jean Yanne notamment), cette histoire d'amour et de pasionara a déchiré le monde entier. Sur une règle d'écriture toute simple, Lelouch fait de ce long-métrage le déclenchement des foudres des critiques sur sa manière de filmer. D'abord adulé par la critique, il est ensuite rejeté par le mouvement d'époque, la "nouvelle vague", concept sorti de la plume de Françoise Giroud, journaliste, en 1957 et repris par Pierre Billard l'année suivante. "A bout de souffle" de Godard en 1960 en est le film témoin.
    1966 marque pour Lelouch l'année de la consécration : entre Cannes et Los Angeles, la pluie de récompenses (Grand Prix, Oscar du meilleur film...) n'est mérité que par le fruit de son travail, grâce notamment à la rencontre Jean Louis Trintignant-Anouk Aimée, apportant toute leur fraîcheur et leur sensualité au service du thème (de l'amour), diablement bien maîtrisé.
    Trintignant est ici tout en retenu et apporte à son personnage une touche indécise en mari veuf. Les sentiments qu'il éprouve envers Anouk Aimé sont si pieux que le spectateur arrive à les capter. Idem pour Anouk envers Jean-Louis. Deux coeurs indécis pour deux âmes en peine ...d'être perdues à jamais ! Trintignant, qu'on avait déjà vu dans les Vadim ("Et dieu créa la femme", "Les liaisons dangereuses") et "Compartiments tueurs" de Costa Gavras impose son jeu et l'on retient une performance notable de son charisme, pris à parti par un Lelouch étincelant. Claude laisse aussi son autre partenaire de jeu improviser, et Anouk Aimé, juste après le triomphal et sublimissible "Dolce Vita", forme avec Trintignant un couple irrésistible sur les affres du convolage, thème difficilement abordable à l'époque, et bien souvent censuré.
    Les seconds couteaux sont eux aussi bien affutés, car emmenés par Pierre Barouh (rencontré sur les tournages de "D'où viens tu Johnny", "Le gendarme de St Tropez", et plusieurs Lelouch, "Le courage d'aimer" par exemple), Valérie Lagrange (vue dans "La jument verte" et "Un homme à abattre" de Philippe Condroyer notamment) et Souad Amidou (découvert sur "Un homme et une femme" et revue dans "Maladie d'amour" de Deray, "Munich"...).
    Sur une réalisation tonitruante et une interprétation décapatante, la musique incontournable et désormais culte de Francis Lai, Pierre Barouh et Nicole Croisille a fait le tour du monde pour les inconditionnels et les nostalgiques de l'année 1966.
    La scène la plus culte est sans conteste celle où Trintignant et Anouk courent et s'embrassent sur la plage de Deauville.
    Pourquoi je n'ai pas adhéré ? Bien que l'ensemble soient bien amené et construit, on se sent à l'écart de l'histoire de part l'étonnante virtuosité technique qui ne nous accroche pas vraiment. La réalisation de Claude fait aujourd'hui vieillote (montage technique, travellings légèrement longs à la Melville, un N&B certes crépitant mais émouscaillé et donc forcément décrépi), l'ennui nous guette un peu malgré les relances généreuses du thème musical et des partitions un brin décalé de l'interprétation générale (la direction de Claude, sans doute). On suit finalement aujourd'hui ces marivaudages de situations uniquement pour un film (culte, il faut bien le dire !) qui fit parler de lui en son temps. Uniquement. Vraiment dommage.
    Spectateurs, asseyez vous bien car Claude pourrait vous tendre un piège à Deauville ce soir. Lequel ? Celui de vous endormir en N&B !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mars 2012
    Un film profond plein de délicatesse. Je découvre l'univers Lelouche avec beaucoup d'enthousiasme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Un chef d'oeuvre pur et simple.
    Lelouch raconte ici l'histoire d'un homme et d'une femme, veufs tout deux, qui vont finir par s'aimer.
    Rien de plus banal, rien d'aussi bien raconté.
    Lelouch a utilisé le jeu des flashbacks pour la scène où les deux personnages font connaissance. Le jeu des acteurs est excellent car on sent dans leur regard que quelque chose qu'ils n'osent se dire se passe.
    Il y aura les rapprochements, puis le pas quand la femme avoue son amour par télégramme.
    Les deux personnages vont se mettre à se chercher (même quand ils sont ensemble dans le même lit), à se frotter (douloureusement parfois) jusqu'à finir par se trouver dans le dernier plan.

    Une bien belle histoire. La musique y est superbe (pour ne pas dire culte) et j'ai même remarqué certains plans séquences à montrer dans les écoles de cinéma.

    Voilà, je suis très élogieux envers ce film mais je ne mets que 4 étoiles car j'ai été déçu lors de la scène d'"amour". Je pensais que c'était un amour pudique sans cri, sans bestialité, sans plaisir même, alors que je ne comprends qu'à la fin que la femme résistait... Je ne sais pas si c'était voulu de la part du réalisateur mais j'ai trouvé la scène la plus chaude très froide.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2011
    Avec une Palme d’Or remportée lors du 19ème Festival de Cannes, deux Oscars (du Meilleur Film Etranger et du Meilleur Scénario), ainsi qu’une quarantaine de récompenses dans le monde, on reste dubitatif et pantois, ne sachant pas quoi penser, surtout si on n’a pas adhéré une seule fois au film. Un Homme et une femme (1966) suit les errances de deux individus, d’un côté un coureur automobile et d’un autre une script-girl, tous deux veufs (la femme du premier s’est suicidée et le mari du second, qui est cascadeur au cinéma, s’est tué lors d’un accident). Ils s’aiment mais se repoussent constamment, c’est ainsi que l’on va suivrent leurs ballade amoureuse durant plus de 100 minutes, à la fois interminable et lassante. La mise en scène est mollassonne et les dialogues se font rares, faute de moyen le film alterne entre les prises de vues en noir & blanc et certaines en couleurs (entre le jaune fade et le bleu "nuit américaine"), comment parvenir à y trouver un semblant d’intérêt ?
    Pour la petite anecdote, Claude Lelouch à convié les deux principaux acteurs dans une suite intitulée Un Homme et une femme : vingt ans déjà (1986).
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2011
    Un magnifique poème cinématographique de Claude Lelouch, un des plus beaux films de la nouvelle vague... "Un homme Et Une Femme" est un fresque romantique d'une émouvante légèreté et d'une beauté naturelle absolument éblouissante. Une histoire simple et vraie, pleine de vie et d'amour qui se ballade sur la pellicule avec une légèreté presque innocente. Un très beau film.
    Enkko-7
    Enkko-7

    43 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2011
    Trintignant impeccable, bande-son intemporelle. Pour le reste, une jolie histoire d'amour, de la pluie et beaucoup de bavardages. Certains dialogues et monologues sont savoureux, d'autres parfaitement inutiles et rédhibitoires. Idem pour la réalisation, de somptueux portaits mais un certain nombre de scènes qui "meublent pour meubler", je pense aux trop longues scènes de rallye, par exemple. Beau et relativement ennuyeux.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Palme d'or à Cannes, Oscars à Hollywood, et un air de « chabadabada » pour l'èternitè. "Un homme et une femme" (1966) est l'oeuvre la plus cèlèbre de Claude Lelouch! Mais si vous savez...le coureur automobile qui roule en Ford Mustang, la sèduisante scripte de cinèma, les week-ends d'autoroute, la plage de Deauville...Lelouch l'instinctif filme avec une libertè et une virtuositè technique une histoire d'amour simple et belle comme la vie! Un homme (Jean-Louis Trintignant), une femme (Anouk Aimèe), une passion pour ces deux êtres inconsolables hantès par la mort de leur conjoint! Ça donne à l'arrivèe un duo inoubliable de cinèma, irradiant de dèlicatesse et de sèduction! C'est à la fois beau, èmouvant, toujours filmè avec tendresse par un cinèaste au sommet de son art! Classique intemporel du cinèma français, "Un homme et une femme" connaîtra d'ailleurs deux suites en 1986 et 2019! Mais jamais aussi emblèmatique que l'original...
    bsalvert
    bsalvert

    407 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2011
    Une belle histoire menée avec brio par deux acteurs grandioses.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 mai 2011
    Des rares Lelouche que j'ai vus, celui-ci est le moins pénible, malgré un scénario tartignolle, une bande-son qui m'excite autant que Margaret Thatcher en bikini et une mise en scène lelouchienne, c'est-a-dire lassante de maniérisme exacerbé. Seuls la photo et les acteurs sauvent ici ce qui peut l'être. Lelouche est un artiste, sa démarche est sincère et son cinéma peu conventionnel dans sa forme, mais c'est un mauvais artiste. Il devrait méditer la leçon de Woody Allen dans coup de feu sur Broadway: tout le monde ne peut pas être artiste et ce n'est pas si grave. Remarquez, nous autres glandus d'allociné, on est encore pire que des cinéastes ratés, on est des critiques de cinémas ratés, ce qui doit représenter le degré zéro de l'évolution humaine.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Habituellement, le cinéma de Claude Lelouch m'emmerde profondément et quand j'ai lu une interview où il se mettait dans le même panier que Guitry, Audiard et Kubrick une envie irrépressible de ricaner m'était venue. Mais je fais une très grande exception pour "Un Homme et une Femme". C'est peut-être les "ba da ba da da da da da da" du thème musical, ou le talent de Jean-Louis Trintignant, ou la beauté, la douceur et l'élégance d'Anouk Aimée, ou la belle photo (surtout quand elle est en couleurs!), ou la mise en scène énergique ou tout simplement l'histoire, ou incontestablement tout cela ensemble qui en font un film bourré de charme. C'est sûrement mon côté romantique mais j'ai beaucoup aimé ce film.
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