Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Roub E.
949 abonnés
4 994 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 5 juin 2019
Classique du cinéma français, palme d’or oscar, une musique que quasiment tout le monde connaît j’étais curieux et craintif en me lançant dans dans un homme et une femme d’une part parce que les quelques films que j’ai vu de Lelouche sont loins de m’avoir tous emballés et de deux car le film romantique n’est pas ce qui m’attire le plus en temps normal. Mon impression est mitigée, d’abord c’est un excellent film d’acteur, Jean Louis Trintignant et surtout Anouk Aimée sont excellents. Pour cette dernière cela a vraiment été une révélation elle est extraordinaire de bout en bout jouant à merveille les différents aspects de son personnage. Le film est fleur bleu sans être niais, c’est touchant. J’ai vu que c’est par soucis de budget que le film est en partie en noir et blanc et là pour le coup c’est vraiment dommage, car autant les scènes en couleur sont superbes,en revanche le ton sépia du noir et blanc est assez laid et gâche vraiment les scènes en question. J ai aussi été gêné par certains dialogues à ce niveau c’est très inégales, certains passages font vraiment mouche alors que d’autres tombent vraiment à plat. Au final j’ai apprécié ce film, plus que je ne l’aurais pensé au départ mais je suis loin de crier au chef d’œuvre également.
Un film qui mérite tous les honneurs qu'il reçu à sa sortie! Le scénario est bien écrit bien que très simple et les acteurs sont tous très bons. Le point fort du film réside sans doute dans la réalisation magnifique Claude Lelouch qui lie couleur et noir et blanc à merveille! Des plans très innovants, de beaux paysages et même des dialogues parfois d'une grande maturité! Je recommande fortement ce film qui n'a selon moi pas prit une ride! (la version restaurée est superbe!) Petit défaut: certaines scènes de course automobiles beaucoup trop longues et sans réel intérêt.
Comme d'autres classiques, il y a quelques originalités mais avec le recul, on ne trouve pas le film d'une originalité immense. Quelques points communs avec un autre film marquant comme Amélie Poulain : 1) Une musique qu'on retient 2) Des mouvements de caméra et de mise en scène originaux, parfois presque burlesques 3) Des personnages sains et bienveillant. 4) Une actrice magnétique. 5) Quelques dialogues originaux (cf l'anecdote sur Lénine et l'autre sur Brancusi). Pour le reste, 50 ans plus tard, cela manque un peu de souffle.
Curieusement, Un Homme et une Femme ne me laisse que la vague impression d’avoir feuilleté un catalogue – certes très beau – consacré à la Nouvelle Vague ou à la course automobile. Lelouch porte un soin de chaque instant et livre des plans magnifiques, propose une colorimétrie superbe qui grave la rétine et emporte le spectateur dans un tourbillon d’images aptes à ravir les sens ; mais la sensibilité demeure intacte : cette histoire d’amour n’émeut guère, ne touche pas le cœur, semble courir après une puissance dramatique sans jamais l’atteindre. Lui c’est l’homme, forcément passionné d’automobile à tel point que le film pourrait s’appeler « Un homme et sa bagnole », elle c’est la femme, forcément tourmentée par sa relation passée puisque faible de nature ; ça c’est Un Homme et une Femme et c’est original, frais et esthétique, mais pas vraiment indispensable, disons-le. L'impression de tourner autour des personnages sur un chabadabada sans parvenir à leur essence.
Film mythique s'il en est, entré dans l'inconscient collectif grâce à sa mélodie devenue tout aussi culte. Le film oscille entre Noir et Blanc pour le présent et passage couleur pour les flash-backs mais ce n'est en rien un choix stylistique de Lelouch mais une condition nécessaire pour entrer dans le budget. On notera un Noir et Blanc un peu sépia, moins répandu en général. Le vrai soucis est que l'histoire n'est ni palpitante ni surprenante, une simple histoire d'amour. On passe donc à une technique de l'image inspirée et créative à des séquences trop appuyées voir peu subtiles. Sans doute un peu ennuyeux sur le fond, mais intéressant et riche sur la forme. A voir. Site : Selenie
Chef d'oeuvre. J'ai été envouté par ce film et pourtant j'en attendais rien. C'est d'une poésie inouïe, c'est moderne. Anouk Aimee est juste à tomber et Trintignant est touchant. Un seul bémol : la musique qui saoule un peu parfois. A voir pour l'histoire du cinéma et pour ne pas oublier que Lelouch a aussi réalisé des petits bijoux dans sa carrière disparate...
Un film longtemps ignoré par peur du côté gnangnan et la lenteur des romances françaises de l'époque, je fois dire qu'il fût une très bonne surprise pour moi. L'idée de mélanger couleurs et noir blanc sur les flash back et/ou scènes d'intérieur fût superbe. Ceci plus la musique devenu un classique mondial apporte un sentiment de mélancolie, de joie, de plénitude, un bien être total pour le spectateur que je fut jeudi dernier. Les paysages de plages et d'extérieurs en général magnifiait par Lelouche apporte poésie et répit au scénario, les dialogues ne sont pas dégueu, un film d'adulte, on a pas l'impression de nous forcer où nous prendre pour des quiches ce que faisait la plupart des romances françaises de l'époque ... Lelouche par son récit faisait prendre un petit virage à sa manière à la nouvelle vague française tout juste émergente. Ensuite il y a le bonheur de voir évoluer une actrice comme Anouck Aimée et son style si sobre et personnel. Bien aidé aussi par un Jean Louis Trintignant en grande forme, que je n'avais vu que dans le "vivement dimanche" de Truffaut auparavant. Rien à redire ici.
Trois étoiles pour une belle histoire d'amour et deux acteurs exceptionnels, avec une mention spéciale pour Jean-Louis Trintignant. Pour le reste, la forme a un peu vieilli par rapport à d'autres productions de la "nouvelle vague". Les effets sont un peu forcés avec une illustration musicale parfois étouffante et le symbolisme de l'automobile sur lequel le réalisateur insiste un peu trop.
Un homme, une femme, un amour. Claude Lelouch film comment ce dernier est possible malgré la cruauté d'une vie. Pour lui, le suicide d'une femme désabusée. Pour elle, le décès soudain d'une moitié trop parfaite. Cette année là, le jury de Cannes devait être assez mélancolique pour hisser au sommet un film très français dans la forme. Passionnel, mais jamais émouvant, je reste sur ma faim quant au traitement des sentiments. J'aurais aimé y croire plus encore, mais le couple Aimée-Trintignant n'aspire pas à la sincérité de leur personnage.
L'histoire d'amour a certes de quoi émouvoir, mais elle n'empêche le film d'être lent et beaucoup ennuyeux. Un beau film, d'accord, mais pas un incontournable.
Un homme et une femme est un film pas mal, signé un bon Claude Lelouch. L'histoire est assez belle, traitant avec succès de thématique telles que l'amour, la mort, le deuil. Les passages du noir et blanc à la couleur sont très judicieusement choisis. Les acteurs sont bons : Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant forme un beau couple, très crédible. Pierre Barouh et Valérie Lagrange sont bien également. Après, au final, il ne se passe pas grand chose, et on peut s'ennuyer devant. Un film bien.
Tout l'univers de Claude Lelouch est concentré dans son premier grand succès. A savoir une histoire simple mais criante de vérité et de justesse interprétée par de très bons acteurs. Le tout porté par une grande musique.
Lelouch est sur tous les fronts. Il filme tout et invente pleinement un cinéma. Est-ce cela qu'il faut retenir pour expliquer un succès à Cannes? L'authenticité et l'enhardissement. Peut-être pas seulement, puisque le film triompha également aux Oscars en présentation du meilleur film étranger en 67. Paris, Deauville...De fausses notes en paroles sous la douche, de silences lourds en textes figés, de jolis plans en objectifs sales... et surtout un ennui profond.
Film difficile à appréhender, il faut réussir a rentrer dedans, pour pouvoir apprécier le style langoureux entre chuchotement amoureux et BO d'une sensualité exceptionnelle
« Un homme et une femme » est un film que j’ai déjà vu 3 ou 4 fois … mais la version restaurée et remastérisée comme on dit de nos jours, que je viens de voir sur grand écran m’a littéralement scotchée. Gamin, je n’aimais pas trop Claude Lelouch à cause de sa caméra « tournquotante » et de ses dialogues souvent interrompus à des moments cruciaux … mais là j’ai perçu toute la sensibilité de ce cinéaste très humain justement dans les non-dits, dans des cadrages singuliers et les gros plans d’Anouk Aimée et de Jean-Louis Trintignant … alors que finalement les dialogues sont assez banaux. Il y a des toutes petites longueurs (scène sur l’anneau de vitesse de Montlhéry, chien sur la plage même si sa présence renvoie à une phrase d’Anouck Aimée sur Giacometti …) mais le film tient largement la route pour ces 50 ans passés avec une bande son très travaillée qui reste gravée dans nos têtes que ce soit la musique de Francis Lai ou la voix inoubliable de Gérard Sire. Ce film n’a pas vieilli et les « vieux » comme moi retrouveront même avec une certaine tendresse nostalgique, un temps dévolu : celui où on appelait l’opératrice téléphonique pour avoir Montmartre 15 40 ou faire envoyer un télégramme, où on réveillait le pompiste pour se faire service 5 000 Francs d’essence, où on pouvait admirer Paris (peu embouteillé) à partir des plateformes arrière des autobus … A revoir sur grand écran … comme tous les films à vrai dire !