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Patjob
34 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mai 2022
Avec un titre simple et beau, une musique originale « culte », une palme d’or à Cannes (au sein d’une sélection assez faible), de nombreuses récompenses et un grand succès public, ce film occupe une place importante dans l’histoire du cinéma Français. Comblant une lacune, je viens de le découvrir et en garde une impression partagée. A son débit, quelques poncifs et images d’Epinal (les souvenirs de promenades Camarguaises à cheval au soleil couchant…) et des scènes longues et inutiles (sans signification sur les personnages ni fonction narrative) comme la séance d’essai de voitures de courses ou les images du rallye de Monte Carlo (Claude Lelouch doit adorer la course automobile). Le déroulement de certaines scènes au son et le temps d’une chanson « extérieure » est assez original, alors que l’utilisation en alternance de la couleur et du noir et blanc semble échapper à toute logique autre qu’esthétique, mais pourquoi pas ? Le côté positif, c’est que le film respire la spontanéité et la sincérité : ce sont ces qualités qui permettent de dégager un certain charme et deux très beaux moments d’émotion.
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1,0
Publiée le 3 mai 2021
Même en tenant compte du fait que ce film est sorti en 1966 il fait pâle figure par rapport à beaucoup de ses contemporains. Nous avons ici un couple d'une trentaine d'années sous l'emprise d'une adolescence follement prolongée et trop absorbé par leurs carrières complaisantes pour assumer les responsabilités quotidiennes de la parentalité. Nous les voyons faire leurs trucs respectifs en évitant la pédagogie et c'est à peu près aussi intéressant que de regarder un type réparer un siphon sous un évier. Ils sont beaux mais quiconque a vécu un certain temps sait que ce n'est pas suffisant pour entretenir une relation. La femme se languit de son défunt mari cascadeur qui apparemment savait vraiment comment faire passer du bon temps à une fille. Maintenant elle va vers un autre accro à l'adrénaline cette fois un pilote de course. Malheureusement il s'agit d'une observation pertinente de la façon dont les gens semblent trouver des amants présentant les mêmes caractéristiques que celles qui ont torpillé leurs précédentes relations amoureuses. Ils risquent leur vie en conduisant par mauvais temps pour entretenir le drame de leur attirance et c'est tout simplement idiot. On remarque que l'homme conduit une Mustang de première génération un produit médiocre et ironiquement américain. À l'époque les puristes s'insurgeaient contre l'incursion de la culture américaine dans la société française. Les choses ne se passent pas très bien dans la chambre à coucher et quiconque a déjà eu un partenaire qui s'échappe comme ça au moment de la vérité se doit d'applaudir de cette observation des différences tragiques entre les hommes et les femmes en matière de sexualité. L'image finale est très française mais on peut se demander si elle vaut le temps investi pour y arriver. Je dois donc condamner cette image avec une très faible note...
Film dont on entend énormément parler, aux multiples récompenses et nominations, ça attire forcément... et ça déçoit ! Je fais en effet partie des rares spectateurs qui n'ont pas plus accrochés que ça au célèbre film de Claude Lelouch, sorti en 1966. Enfin qui n'a pas accroché, disons que je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais de là à en faire tout ce tapage, je trouve ça un peu exagéré ! Dans le fond, c'est une très histoire simple, voire beaucoup trop simple. On critique beaucoup le comédie romantique américaine "Love Story" pour son côté niais et simpliste mais nous sommes ici un peu dans le même cas de figure. Ce n'est parce-que celui-ci a eu une palme à Cannes qu'il en est forcément mieux. Bon alors évidemment, ce film-ci s'en démarque par rapport à son côté très naturel et très Nouvelle Vague finalement. Nous sommes effectivement dans un film qui, grâce à sa mise en scène très marquée, se démarque des autres romances de ce genre-là. Par ailleurs, le film nous offre de magnifiques scènes, tant sur le plan visuel que sur le plan des dialogues. J'ai par exemple particulièrement aimé la scène du restaurant et celle de la plage, avec l'homme et son chien. C'est très naturel, les dialogues sont en même temps bateau mais très bien écrits. Et puis, nous avons également de très longues scènes qui cassent complètement le rythme du film, comme les scènes de courses automobiles par exemple ou certains flashbacks. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons particulièrement Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant qui jouent vraiment très bien. "Un homme et une femme" est donc un film, certes, plaisant mais qui n'est, enfin pour moi, pas si exceptionnel qu'on le dit.
Musique et mise en scène soignées décrivent la naissance d’un amour entre deux veufs, dans une ambiance volontairement romantico-racoleuse (Deauville, les enfants, la course auto, le cinéma…)
Avec ce film, Claude Lelouch, alors âgé de 29 ans, remporte la Palme d'or du festival de Cannes 1966, puis l’Oscar du meilleur film étranger. Du coup, ça pose. Il faut dire que les deux acteurs principaux, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, sont tout simplement justes d’émotions. Leur passion amoureuse est magnifiée par la caméra du jeune réalisateur. Pour l’époque, le fait de filmer les silences, les regards, les mains qui s’effleurent pour dévoiler un coup de foudre est complètement novateur. Néanmoins, cela ne suffit pas à donner tout le romantisme nécessaire au film, malgré la chanson rendue célèbre par ses paroles « Da ba da ba da, ba da ba da ba ». Ajoutez à cela la récurrence des scènes de courses automobiles combien usantes et nous frôlons parfois l’ennui. Bref, un classique du cinéma dont le contenu reste très inégal.
Vu l'époque et le réalisateur, je m'attendais à quelque chose d'expérimental, ça l'est. Ce n'est pas forcément un défaut, la structure est plutôt originale et le film regorge de belles séquences (les acteurs sont merveilleux il faut dire, tout comme la fameuse bande originale). Par contre, on n'échappe pas à des longueurs multiples (notamment toutes les scènes de course automobile qui conduisent à l'ennui). Intéressant donc, très joli, mais pas non plus le chef-d'oeuvre attendu.
Ford GT 40, bossa nova, liberté, cigarettes, la plage, Pierre Barouh, Nicole Croisille, Francis Lai. 24 heures du Mans, rallye de Monte Carlo, Ford Mustang, une simple histoire d'amour un peu compliquée. Noir et blanc, technicolor. Les petits détails qui tuent et tabadabada et tabadabada. Un chien qui gambade sur le sable mouillé de la plage à Deauville. Pour monter la mayonnaise avec autant de nuances il fallait un grand réalisateur ce fut Claude Lelouch.
Je croyais avoir vu ce film. Je n’en connaissais que la scène finale. Il m’a envouté. La beauté des comédiens, les images sans dialogue, les dialogues sans son, les scènes d’extérieur remplies de nostalgie, les scènes d’intérieur en noir et blanc. ces enfants si présents qui finissent par s’absenter et seulement les personnages nécessaires à l’histoire. Cette façon de filmer en alternant long travelling ou mouvement et plan fixe, les gros plan sur les visages; cette manière de raconter les êtres à travers leurs actions, leurs postures, les mimiques, leurs rires, leurs sourires sans nous infliger ce trop plein d’explications, cette géniale présence des absents qui vivent dans le langage muet des souvenirs : je crois bien, même dans la nouvelle vague n’avoir rien vu de tel pour raconter un homme et une femme. Et si beaucoup d’image et de dialogues tournent autour des métiers inhabituels des protagonistes, c’est que la plupart d’entre nous nous racontons par nos métiers en oubliant que nous sommes autre chose de bien plus grand. Peu importe qu’ils vivent dans un milieu aisé où l’on dispose du temps que l’on décide d’avoir pour aimer, peut importe si ce ne sont pas des gens ordinaires, il me semble que leur vie est à eux et qu’il ont fait en sorte qu’elle le reste. Aimer demande tout le courage que l’on veut ben s’accorder, C'est pour ma part ce que ce film me dit.
Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film tellement connu. Et ben j'ai été déçue. Les dialogues sont très courts. On passe bcp de temps pour raconter pas grand chose. La musique est bcp trop présente (je parle de celle qui passe tout le temps). Les acteur sont tops et anouck aimée quelle beauté ! A voir car c'est un classique mais sans plus...
Une musique mythique pour un couple au sommet de sa séduction. L'ambition de montrer l'attirance et la naissance des sentiments à travers de petits riens souffre de son corollaire, à savoir des scènes parfois quelque peu ennuyeuses ou inutiles, mais permet de mettre l'accent sur l'interprétation émouvante de ce duo d'acteurs cinématographiquement culte. Dommage que l'alternance de colorisation et de noir & blanc, due à des contraintes budgétaires, n'ait aucun sens. Charmant néanmoins.
Un classique, un peu lent, un peu mélo, avec beaucoup de plans qui tournent et nous donnent le tournis, mais une bonne bande son et une trame finalement qui font qu'il a mérité son succès et son couronnement.
Voila une piece de Maitre. Lelouch a son septie'me film a cre'e une histoire d'amour, entre un homme et une femme . Ce film a gagne La Palme 'Or a Cannes 1966, deux Golden Globes et deux Oscars 1967.(Best Foreign Language, Best Screenplay), En plus il fut nomine' pour Best directeur et Best female role Annouk Aime'. et je fus surpris qu'il n'a pas gagne 'l'Oscar pour best Music, pour francis lai! En plus il a gagne' $14m qui a lance' en grand le nom de Lelouch comme Directeur de talent avec une celebrite' omdiale. Il a achete un manoir en Normandie, qu'il a converti en hotel avec des chambres nomme' par les plus grands acteurs du monde, et surtout francais, et avec son cinema integral!
Qui ne se souvient pas de la légendaire Ford Mustang 184 roulant sur les planches de Deauville ? Une palme d’or en 1966 et deux oscars à Hollywood, ce long métrage est de loin l’un des plus grands films de Claude Lelouch. Le film qui a bouleversé le monde du cinéma a pourtant un scénario assez simple. Une script-girl et un coureur automobile tous deux en deuil de leur mari et femme respectifs tombent amoureux l’un de l’autre. Entre les balades et les après-midis à la plage, ce couple mythique va cependant rencontrer des difficultés. Jean-Louis Trintignant lui-même conducteur automobile interprète à merveille le rôle de Jean-Louis Duroc. Sa voix grave et profonde et la musique de Francis Lai avec ses « chabadabada » apportent une incroyable légèreté. Avec une caméra virtuose et un décor incroyable ce film dépasse toutes les attentes.