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gerard stevenson
18 abonnés
791 critiques
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2,5
Publiée le 24 juin 2024
On peut ne pas aimer "un homme et une femme" à cause d'une certaine lenteur, à cause de la musique de Francis Lai (et son chabadabada....), à cause de la signature Lelouch, à cause de l'image, à cause de l'interprétation terne de Trintignant et Aimée, à cause de la pauvreté du scénario obligeant à ajouter des scènes (de courses automobiles, de plans de bord de mer). On peut aimer "un homme et une femme" pour une certaine lenteur amenant un romantisme, pour la musique de Francis Lai qui reste ancrée et pour les chansons douces, pour la touche Lelouch, pour les images et couleurs, pour l'interprétation tout en sobriété de Trintignant et Aimée, pour un scénario apportant par petites touches les faits de vie des deux personnages les amenant à se trouver et s'aimer.
Bien-sûr, ce film a eu du succès, bien-sûr la mise en scène et la réalisation étaient novatrices à l'époque... Aujourd'hui, avec ses intermèdes chantés burlesques, ses plans fixes interminables et ses dialogues un peu "cucu", il a beaucoup vieilli. Tout comme nous. Bref, c'est devenu une pauvre relique, à ressortir de temps en temps à la télévision pour retrouver le temps passé et réveiller la nostalgie.
Avec ce film, Claude Lelouch, alors âgé de 29 ans, remporte la Palme d'or du festival de Cannes 1966, puis l’Oscar du meilleur film étranger. Du coup, ça pose. Il faut dire que les deux acteurs principaux, Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant, sont tout simplement justes d’émotions. Leur passion amoureuse est magnifiée par la caméra du jeune réalisateur. Pour l’époque, le fait de filmer les silences, les regards, les mains qui s’effleurent pour dévoiler un coup de foudre est complètement novateur. Néanmoins, cela ne suffit pas à donner tout le romantisme nécessaire au film, malgré la chanson rendue célèbre par ses paroles « Da ba da ba da, ba da ba da ba ». Ajoutez à cela la récurrence des scènes de courses automobiles combien usantes et nous frôlons parfois l’ennui. Bref, un classique du cinéma dont le contenu reste très inégal.
Premier film de Claude Lelouch que je découvre et c'est une claque. Mais évidemment sans trop de surprises, le film est lauréat de la palme d'or en 1966, de deux Oscars et deux Golden Globes. Avec encore moin de surprises et évidemment, le film parle d'un amour entre un homme et une femme. Ce que j'aime beaucoup dans ce film est leur façon de s'exprimer. C'est vraiment dommage que le niveau du français oral a considérablement baissé depuis. Tout est soutenu, avec de l'humour bien placé, intelligent, et les dialogues sont posés, calme avec le temps qu'il faut.
La musique mythique de le laï a considérablement occultée les défauts d'un film somme toute quelconque, et permis à lelouch de se faire un nom. Une histoire on ne peut plus banale , des acteurs de bonne qualité et donc ou plutôt ET SURTOUT une musique inoubliable. Un homme et une femme , trintigant et anouk aimée ? non le laï et nicole croisille ...
J'hésitais entre deux notes. Le film est bien réaliser assez agréable à regarder mais par contre l'histoire est un peu lourde. Certaines scènes sont très réussies et son belle a en pleurer mais d'autres sont anecdotiques et n'apporte rien au récit. Jean-Louis Trintignant est impeccable.
Un homme et une femme est un film pas mal, signé un bon Claude Lelouch. L'histoire est assez belle, traitant avec succès de thématique telles que l'amour, la mort, le deuil. Les passages du noir et blanc à la couleur sont très judicieusement choisis. Les acteurs sont bons : Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant forme un beau couple, très crédible. Pierre Barouh et Valérie Lagrange sont bien également. Après, au final, il ne se passe pas grand chose, et on peut s'ennuyer devant. Un film bien.
L'histoire d'amour a certes de quoi émouvoir, mais elle n'empêche le film d'être lent et beaucoup ennuyeux. Un beau film, d'accord, mais pas un incontournable.
Curieusement, Un Homme et une Femme ne me laisse que la vague impression d’avoir feuilleté un catalogue – certes très beau – consacré à la Nouvelle Vague ou à la course automobile. Lelouch porte un soin de chaque instant et livre des plans magnifiques, propose une colorimétrie superbe qui grave la rétine et emporte le spectateur dans un tourbillon d’images aptes à ravir les sens ; mais la sensibilité demeure intacte : cette histoire d’amour n’émeut guère, ne touche pas le cœur, semble courir après une puissance dramatique sans jamais l’atteindre. Lui c’est l’homme, forcément passionné d’automobile à tel point que le film pourrait s’appeler « Un homme et sa bagnole », elle c’est la femme, forcément tourmentée par sa relation passée puisque faible de nature ; ça c’est Un Homme et une Femme et c’est original, frais et esthétique, mais pas vraiment indispensable, disons-le. L'impression de tourner autour des personnages sur un chabadabada sans parvenir à leur essence.
Musique et mise en scène soignées décrivent la naissance d’un amour entre deux veufs, dans une ambiance volontairement romantico-racoleuse (Deauville, les enfants, la course auto, le cinéma…)
Ford GT 40, bossa nova, liberté, cigarettes, la plage, Pierre Barouh, Nicole Croisille, Francis Lai. 24 heures du Mans, rallye de Monte Carlo, Ford Mustang, une simple histoire d'amour un peu compliquée. Noir et blanc, technicolor. Les petits détails qui tuent et tabadabada et tabadabada. Un chien qui gambade sur le sable mouillé de la plage à Deauville. Pour monter la mayonnaise avec autant de nuances il fallait un grand réalisateur ce fut Claude Lelouch.
Un film culte qui a beaucoup vieilli. Si la manière de filmer a révolutionné le cinéma, aujourd'hui, ces longs plans séquence sans apport à l'histoire sont ennuyeux. Les acteurs sont justes, l'histoire est jolie, mais un peu trop simpliste. Il est amusant de noter que en 1966, la sncf était déjà mauvaise, puisque JL Trintignant arrive plus vite à Paris en voiture que A. Aimée en train depuis Deauville. Comme quoi, tout ne change pas...
Comme le dit très bien Lelouch, il a voulu montrer une vraie histoire d'amour et pas celle que l'on voit dans les films. Celle d'un Homme et une Femme me parle, je la trouve réaliste, complexe et intrigante comme le sont les sentiments amoureux de l'Homme. A bientôt 21 ans, je visionne pour la première fois ce monument du cinéma français, et je dois dire qu'il manquait beaucoup à mon développement et ma culture personnelle. Tellement de références intemporelles et ancrées dans l'histoire du 7 ème art. L'idée de visionner ce film m'est venue, lorsque je suis tombé sur la pub de Brad Pitt et Pénélope Cruz pour Chanel Haute Couture. Je recommande pour tous les jeunes gens de mon âge qui ne comprennent pas encore le compliqué sentiment amoureux. A consommer sans modération... mais avec précaution.