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ChauvelCinema
18 abonnés
577 critiques
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3,0
Publiée le 21 juin 2020
Vu l'époque et le réalisateur, je m'attendais à quelque chose d'expérimental, ça l'est. Ce n'est pas forcément un défaut, la structure est plutôt originale et le film regorge de belles séquences (les acteurs sont merveilleux il faut dire, tout comme la fameuse bande originale). Par contre, on n'échappe pas à des longueurs multiples (notamment toutes les scènes de course automobile qui conduisent à l'ennui). Intéressant donc, très joli, mais pas non plus le chef-d'oeuvre attendu.
Classique du cinéma français, palme d’or oscar, une musique que quasiment tout le monde connaît j’étais curieux et craintif en me lançant dans dans un homme et une femme d’une part parce que les quelques films que j’ai vu de Lelouche sont loins de m’avoir tous emballés et de deux car le film romantique n’est pas ce qui m’attire le plus en temps normal. Mon impression est mitigée, d’abord c’est un excellent film d’acteur, Jean Louis Trintignant et surtout Anouk Aimée sont excellents. Pour cette dernière cela a vraiment été une révélation elle est extraordinaire de bout en bout jouant à merveille les différents aspects de son personnage. Le film est fleur bleu sans être niais, c’est touchant. J’ai vu que c’est par soucis de budget que le film est en partie en noir et blanc et là pour le coup c’est vraiment dommage, car autant les scènes en couleur sont superbes,en revanche le ton sépia du noir et blanc est assez laid et gâche vraiment les scènes en question. J ai aussi été gêné par certains dialogues à ce niveau c’est très inégales, certains passages font vraiment mouche alors que d’autres tombent vraiment à plat. Au final j’ai apprécié ce film, plus que je ne l’aurais pensé au départ mais je suis loin de crier au chef d’œuvre également.
Le film vaut le détour rien que pour ses dernières 20 minutes, où on nous montre l’amour avec ses ambiguïtés, que rien n’est si simple ou idéalisé, en peu de temps tout est résumé, ce qui fait que le final est encore plus beau, j’ai été conquis. Après le reste est je trouve un peu trop dans une mécanique de montage et de contre-poids, comme deux existences (et deux rythmiques) qui s’entrechoquent, émotionnellement il y a un truc qui cloche, en fait j’ai surtout aimé la musicalité des souvenirs du personnage de Anouk Aimée, contrairement aux vrombissements de ceux de Trintignant. Mais je pense avoir tout de même compris la logique de Lelouch, ne serait-ce que par les choix picturaux vis à vis des concordances de temps et de la cristallisation de l’instant, il y a un parti pris esthétique et un vrai sens de la mise en scène pour éveiller le propos, ce qui est une bonne chose. Juste dommage que le film s’éparpille par fragments dans ce va-et-vient conceptuel de deux entités universelles, sauvé par les ritournelles et les jeux de regards, et là Anouk Aimée est rendue éblouissante. Bref un bon film, un tantinet confus mais au dénouement assez inoubliable.
Une balade sentimentale sublime au romantisme fou, interprétée par un couple fusionnel, et bercée par le chabadadada légendaire de Francis Lai. Et même si ça peut paraître kitch parfois, les plans de Lelouch sont si magnifiques que la magie opère à chaque fois. Palme d’or à Cannes en 1966 et Oscar du meilleur film étranger. Bim !
Un classique, un peu lent, un peu mélo, avec beaucoup de plans qui tournent et nous donnent le tournis, mais une bonne bande son et une trame finalement qui font qu'il a mérité son succès et son couronnement.
Film difficile à appréhender, il faut réussir a rentrer dedans, pour pouvoir apprécier le style langoureux entre chuchotement amoureux et BO d'une sensualité exceptionnelle
Claude Lelouch filme les couples et les histoires d'amour avec un charme fou . La photo et les prises de vues aident beaucoup à créer cette atmosphère envoûtante qui dure tout au long du film. Jean-Louis Trintignant est très attirant dans ce rôle d'amoureux / coureur automobile et Le courage du télégramme de Anouk Aimée surprend après qu'elle nous présente un personnage féminin en retrait . Une belle histoire ou tout est sensation et ressenti, une histoire qui ne nécessite pas d'analyse .
Film dont on entend énormément parler, aux multiples récompenses et nominations, ça attire forcément... et ça déçoit ! Je fais en effet partie des rares spectateurs qui n'ont pas plus accrochés que ça au célèbre film de Claude Lelouch, sorti en 1966. Enfin qui n'a pas accroché, disons que je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, mais de là à en faire tout ce tapage, je trouve ça un peu exagéré ! Dans le fond, c'est une très histoire simple, voire beaucoup trop simple. On critique beaucoup le comédie romantique américaine "Love Story" pour son côté niais et simpliste mais nous sommes ici un peu dans le même cas de figure. Ce n'est parce-que celui-ci a eu une palme à Cannes qu'il en est forcément mieux. Bon alors évidemment, ce film-ci s'en démarque par rapport à son côté très naturel et très Nouvelle Vague finalement. Nous sommes effectivement dans un film qui, grâce à sa mise en scène très marquée, se démarque des autres romances de ce genre-là. Par ailleurs, le film nous offre de magnifiques scènes, tant sur le plan visuel que sur le plan des dialogues. J'ai par exemple particulièrement aimé la scène du restaurant et celle de la plage, avec l'homme et son chien. C'est très naturel, les dialogues sont en même temps bateau mais très bien écrits. Et puis, nous avons également de très longues scènes qui cassent complètement le rythme du film, comme les scènes de courses automobiles par exemple ou certains flashbacks. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons particulièrement Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant qui jouent vraiment très bien. "Un homme et une femme" est donc un film, certes, plaisant mais qui n'est, enfin pour moi, pas si exceptionnel qu'on le dit.
C'est sans conteste la mise en scène qui donne son caractère au sujet. Lelouch malmène la chronologie par des flasback ou par des retours sur des scènes entrevues, et privilégie, à l'évidence, l'image par rapport au texte. On conçoit que cette mise en scène ait pu paraitre originale à l'époque (elle l'est sans aucun doute) et séduire par sa nouveauté et maniérisme. Aujourd'hui, ce style, perpétué par son auteur, témoigne d'une certaine affectation romanesque. Mais Claude Lelouch est habile, et son intrigue sentimentale entre Anne et Jean-Louis, veufs tous les deux, montre, par le seul sens qu'a le réalisateur de la narration par l'image, une vraie sensibilité. Lelouch ne s'embarrasse pas de mots inutiles et cette romantique rencontre sur les plages brumeuses de Deauville entre un homme et une femme échappe aux clichés. Ce côté fleur bleue, entretenu de loin en loin par la fameuse musique de Francis Lai, est loin d'être ridicule ou désuet. Certes, les personnages ne sont irrésistibles dans aucun domaine, mais il paraissent toujours libres et sincères, impression recherchée et renforcée par Lelouch, qui fait des personnages d'Anouk Aimée et de Jean-Louis Trintignant une actrice et un pilote automobile. Petit à petit, les deux comédiens se séduisent et nous séduisent aussi.
Un homme et une femme est l'histoire simple et pure d'une rencontre entre deux êtres ayant chacun perdu leur amour passés. Dialogues savoureux, acteurs d'un naturel déroutant, mise en scène ingénieuse font partie des marques de fabrique d'un Claude Lelouch alors inconnu, qui connaîtra la renommée grâce à ce film. Les musiques peuvent cependant être agaçantes, notamment sur la fin et le choix du noir et blanc (qui aurait pu signifier quelque chose), n'est en fait du qu'à un faible budget. Une oeuvre intéressante.
Un homme, une femme, un amour. Claude Lelouch film comment ce dernier est possible malgré la cruauté d'une vie. Pour lui, le suicide d'une femme désabusée. Pour elle, le décès soudain d'une moitié trop parfaite. Cette année là, le jury de Cannes devait être assez mélancolique pour hisser au sommet un film très français dans la forme. Passionnel, mais jamais émouvant, je reste sur ma faim quant au traitement des sentiments. J'aurais aimé y croire plus encore, mais le couple Aimée-Trintignant n'aspire pas à la sincérité de leur personnage.
Chef d'oeuvre. J'ai été envouté par ce film et pourtant j'en attendais rien. C'est d'une poésie inouïe, c'est moderne. Anouk Aimee est juste à tomber et Trintignant est touchant. Un seul bémol : la musique qui saoule un peu parfois. A voir pour l'histoire du cinéma et pour ne pas oublier que Lelouch a aussi réalisé des petits bijoux dans sa carrière disparate...
Un film longtemps ignoré par peur du côté gnangnan et la lenteur des romances françaises de l'époque, je fois dire qu'il fût une très bonne surprise pour moi. L'idée de mélanger couleurs et noir blanc sur les flash back et/ou scènes d'intérieur fût superbe. Ceci plus la musique devenu un classique mondial apporte un sentiment de mélancolie, de joie, de plénitude, un bien être total pour le spectateur que je fut jeudi dernier. Les paysages de plages et d'extérieurs en général magnifiait par Lelouche apporte poésie et répit au scénario, les dialogues ne sont pas dégueu, un film d'adulte, on a pas l'impression de nous forcer où nous prendre pour des quiches ce que faisait la plupart des romances françaises de l'époque ... Lelouche par son récit faisait prendre un petit virage à sa manière à la nouvelle vague française tout juste émergente. Ensuite il y a le bonheur de voir évoluer une actrice comme Anouck Aimée et son style si sobre et personnel. Bien aidé aussi par un Jean Louis Trintignant en grande forme, que je n'avais vu que dans le "vivement dimanche" de Truffaut auparavant. Rien à redire ici.
Avec un titre simple et beau, une musique originale « culte », une palme d’or à Cannes (au sein d’une sélection assez faible), de nombreuses récompenses et un grand succès public, ce film occupe une place importante dans l’histoire du cinéma Français. Comblant une lacune, je viens de le découvrir et en garde une impression partagée. A son débit, quelques poncifs et images d’Epinal (les souvenirs de promenades Camarguaises à cheval au soleil couchant…) et des scènes longues et inutiles (sans signification sur les personnages ni fonction narrative) comme la séance d’essai de voitures de courses ou les images du rallye de Monte Carlo (Claude Lelouch doit adorer la course automobile). Le déroulement de certaines scènes au son et le temps d’une chanson « extérieure » est assez original, alors que l’utilisation en alternance de la couleur et du noir et blanc semble échapper à toute logique autre qu’esthétique, mais pourquoi pas ? Le côté positif, c’est que le film respire la spontanéité et la sincérité : ce sont ces qualités qui permettent de dégager un certain charme et deux très beaux moments d’émotion.