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oranous
141 abonnés
1 097 critiques
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2,5
Publiée le 3 décembre 2009
"The Limits of Control" n'est pas évident à noter. Ce film est divinement bien filmé, bien cadré... Les images en clair sont superbes. Les images sont poétiques. Mais là où le bas blesse c'est dans le traitement de l'histoire. On suit le personnage principal qui joue par ailleurs très bien mais les dialogues sont peu nombreux. Le film parait interminable, mais le spectateur est fasciné et se demande quel est l'aboutissement de tout ce périple. Quelle est la quête, la mission en question. Et à la fin, on ne nous révèle que peu de choses, Permettant ainsi au spectateur de laisser libre cours a son imagination. "The Limits of Control" est assez décevant mais reste néanmoins une petite claque !
2 heures d' un ennui sans pareil ! Il ne se passe rien, strictement rien. C' est plat et vide. Ce film est lent et particulièrement insipide. Aucune action, quasiment aucune parole, peu de musique... Film très mal tourné, aucune cohérence entre les scènes. Bref, un énorme navet, qui n' a aucun sens. FUYEZ !!!
Bien que étant un amateur des films de Jarmusch. J'ai trouvé ce film extrêmement lent, sans scénario et ennuyeux au possible. On dirait que J. se regarde filmer pendant 2 heures. J'attendais beaucoup mieux... Je suis très déçu.
La musique de boris est impeccable (noisy et répétitive),l'espagne fantomatique que filme jarmush est déroutante et poétique malheureusement le dénouement final (tout ça pour ça!!!)laisse un gôut amer comme si la seule force de la métaphysique excussait l'absence de tentative d'explication normative, réaliste concernant l'intrigue de l'ensemble, car avec la métaphysique on peut tout imaginer, tout faire, faire dire ce qu'on veut, etc (jarmuch mérite mieux) le scénario aurait nécessité autant de rigueur que l'image, le jeu des acteurs et la musique ont bénéficiés, dommage!!!
Un film très planant, aux images sublimes ! ce film donne la sensation de faire un très long voyage dans l'espace et dans le temps... un peu comme Dead Man !
il s'agit tout simplement d'un chef d'oeuvre mais je l'ai vu plusieures fois, comme on écoute un album de grands musiciens il faut du temps, patience, et s'ouvre une oeuvre géniale, libre,différente. à ceux qui ne l'on pas vu, je souhaite qu'ils le voient comme un poéme(je sais que la poésie n'est pas commerciale,ni populaire, mais...rappellez vous de Léonard Coen, Leo férré...)
Un film libre, un véritable poème cinématographique, Jarmusch a réussi une fois de plus à nous embarquer dans un road movie étrange et mystérieux, des images hypnotiques, une musique envoutante, c'est du vrai CINEMA !!!
Quand le mot OEUVRE CINEMATOGRAPHIQUE prend tout son sens! Enigmatique, puissant, beau... Je m'arrête là dans les adjectifs mais ce film reste dans mon esprit parce qu'il me touche, il m'intrigue, il me fait vibrer. C'est parce que je peux voir de temps en temps des vrais beaux films comme celui-ci que je suis heureux d'aller au cinéma!
Les films de Jim Jarmusch sont toujours une (bonne) surprise - cette dernière oeuvre interroge le diptyque sens/apparence et nous fait voir que le cinéma n'est pas que exposition, narration, climax - Isaach de Bankolé et une bande de personnages magnifiques, notamment Tilda Swinton, incarnent leurs rôles avec un style et une verve incomparable. La bande son fonctionne à perfection et Jarmusch nous emmène sur un voyage où le regard est bien plus important que les mots. Un film qui montre Jarmusch, et le cinéma, au sommet de leurs pouvoirs - a voir absolument !
je me suis réellement laissée emporter par ce film, un des plus oniriques de jarmusch. c'est un véritable hommage au cinéma. j'ai été émue par les paysages andalous, le personnage énigmatique de Bankolé, la musique poétique, la photo sublime de Christopher Doyle... LE film du moment à ne pas rater!!!!
C'est un chef d'œuvre. Tous les ingrédients de Jarmush : des cigarettes, du café, des paysages étonnants, des personnages intrigants et flegmatiques, une musique fabuleuse etc. Avec un cadrage et une photo exceptionnelle, un grand sens de l'épure, aucuns artifices. Un film poétique qui deviendra vite un classique et un film culte. Comme tous les premiers films de Jarmush, celui -ci déroute mais ses images hypnotiques vous hanteront longtemps.
Appel à témoins : nôtre bien-aimé Jim Jarmusch a disparu, enlevé sûrement… Nous ne nous étions rendu compte de rien puisque, jusqu’à présent, un parfait sosie s’était substitué à lui sur le plateau de son dernier film "Limits of control". Mais le visionnage du résultat est sans appel : ce n’est pas Jim Jarmusch qui a réalisé ce film. Simple esthétisation du vide, ce film est un véritable pied de nez fait au spectateur tant il méprise le contenu pour n’affirmer à la place qu’une sorte de magnificence malsaine de la vacuité. Bien évidemment, tout adorateur du cinéma élitiste se retrouvera piégé dans ses codes formels et devra l’encenser pour sa maîtrise des cadres et des lumières (c’est vrai que le cinéma se limite à ça : faire de jolis cadres et puis qu’importe le reste…) mais quelle moquerie pour les autres ! Quel calvaire surtout d’avoir à subir deux heures durant cet album photos des plus banals, simple prétexte à un enchaînement de plans esthétisants. L’artiste-plasticien n’est plus, il a été remplacé par un banal décorateur BCBG à la française qui n’a rien à nous raconter, ni rien à nous faire vivre, sinon ses dernières vacances en Espagne… Pitié messieurs les ravisseurs, rendez-nous le Jim Jarmusch de "Ghost Dog" et "Dead Man", qu’il puisse renier ce film ! L’honneur d’un artiste est en jeu…
Excellent! J'ai été très surpris puisque depuis night on earth, j'attendais toujours un bon film de lui. Ceci est je crois son chef d'oeuvre et je doute qu'il fasse mieux.
J'ai adoré l'histoire de ce type qui est porté par son sentiment de "devoir faire ce qui est à faire", par "ses gens" (j'extrapole un peu) et par tous ces "relais" qui sont autant de mesures de sécurité aussi bien que des maillons qui le soutiennent dans son combat. Ce film en fait se focalise sur ces personnages en particulier, leurs désirs, leurs motivations pour faire partie de la chaine et leurs particularités esthétiques (à ce propos je ne pense pas que l'espagne est un hasard, tous ces relais, je les qualifierais de "bohémiens" qui s'adonnent aux plaisirs spirituels (par opposition aux matériels) sur fond de "flamenco"). Par dessus ça tout le film s'accorde à avoir une philosophie cynique dont le réalisme contraste curieusement avec cet esprit bohémien rêveur (voire drogué), ils savent tous ce qu'ils font, ont les pieds sur terre et cela se reflète un peu partout notamment par la phrase "la vida no vale nada" (la vie ne vaut rien) ou "revenge is useless".
Cette critique est très floue, c'est normal, le film aussi. Je ne suis pas sûr d'interpréter les indices correctement (comme l'hélicoptère du matérialisme par exemple) mais une chose me semble claire, il faut aborder ce film en se délectant des détails si on veut pas s'emmerder su début à la fin.
Beaucoup ne verront dans le dernier film de Jim Jarmusch qu’une trame sans queue ni tête alourdie par une narration léthargique. Tant pis pour eux. Après tout, un exercice de style aussi anti conventionnel n’a pas pour vocation de provoquer l’unanimité du public. Cette œuvre picturale est en soi un chef d’œuvre de mise en scène grâce au talent du réalisateur de filmer des cadres éblouissants et à une splendide photographie. Mais derrière cette série de paysages ibériques splendides et de dialogues entre personnages énigmatiques, se cache un poème ésotérique hors du commun. Au grand dam des spectateurs qui auront décroché trop vite, celui-ci ne trouve sa force politico-philosophique qu’à la fin, alors que chaque métaphore trouve un sens pour lancer une réflexion intense. Le fait de voir une telle qualité esthétique accolée à une fable mystique pourrait presque donner envie de renommer le film « 2001, l’odyssée de l’Espagne »!