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justineg
59 abonnés
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0,5
Publiée le 6 décembre 2009
Comme d'autres spectateurs j'ai lutté contre l'envie de m'endormir et l'envie de partir mais finalement je suis resté et j'ai vu le film jusqu'à la fin ! Au bout du compte, ce n'est pas un film si lent, c'est juste que l'on est totalement démuni face à cette absence complète de compréhension ! Pendant la projection, je me disais que le sens m'échappait définitivement et au final, c'est ça que je regrette.
Que dire de ce film? D'abord, est-ce vraiment un film? Et pas plutôt un poème en images? Difficile à dire tant ce film est fait de... rien. De beaux paysages, de grands acteurs qui n'ont qu'une seule et unique scène... et pour le reste? Des répétitions interminables, des scènes interminables, tout en fait est interminable... et comme les acteurs apparaissent selon l'ordre montré au générique du début, on attend avec impatience Bill Murray le dernier de la liste...
Grande classe. Encore un film qui nous emporte loin, très loin, porté par des personnages hors du commun. La mise en scène et la bande son, sans faille, décuplent le plaisir que nous procure ce voyage insolite et envoutant.
J'ai adoré "The limist of control", ce film est à mon avis un chef d'oeuvre. Effectivement, comme l'a si bien dit le journaliste des Inrocks qui en a fait la critique je cite :
"Il devient clair que chaque personnage rencontré jusque-là symbolisait un autre système de lecture du monde (l’art, la science…), et Jarmusch organise la revanche des sciences humaines contre l’inhumanité d’un libéralisme sans frein , persuadé qu’il a le monopole du réel." - Le 01/12/2009 - par Jean-Marc Lalanne...
Avez vous bien retenu l'essentiel de la phrase ?... Chaque personnage symbolise un autre système de lecture du monde ! C'est à la fois tout à fait vrai dans le film, beau et fort. Aucune société disposant de sa propre culture, de ses modes de vies ou traditions ne peut se prétendre meilleure qu'une autre ! Selon les pays, les personnes, leurs histoires, leurs vécus et d'autres facteurs chacun aura sa propre identité, son individualité c'est sa qui est beau, et magique...
Mais au lieu de cela l'homme occidental souhaite imposer de manière hégémonique sa culture et ses moeurs alors que lui même se déshumanise chaque jour un peu plus... Franchement des fois, nous ne réfléchissons pas assez et heureusement qu'il ya les artistes , cinéastes, musiciens, peintres, photographes qui sont là pour nous amener à penser ou à repenser notre propre condition d'être humain par rapport aux autres et notre monde qui nous entoure...
Cela ne peut que nous aider à avancer, je le pense...
Merci Jim de nous faire rêver, planer dans tes films...
Un film sur le cinéma, sur la beauté de l'art, sur le rêve, sur la poésie. Un grand film, doux et mélancolique, doté d'une bande son au poil (Sunn O))) que demander de plus ?)
A mourir d'ennui. Je trouve dommage d'employer de très bons acteurs dans des rôles aussi fades. Je n'ai pas tout compris (je me suis endormie deux fois), il y a paraît-il des références, référence à quoi : des films commerciaux, je n'aime pas. Un spectateur a cité du cassavetes, je ne trouve pas. Cassavetes est tout en psychologie et finesse. Je ne vois pas l'intérêt de faire répêter à chaque acteur "habla espagnol", je trouve aussi ridicule cette échange de boîtes d'allumettes à chaque endroit avec changement de tenue vestimentaire pour brouiller les pistes. La seule chose que je trouve intéressante et c'est de plus en plus fréquent dans les films (fort heureusement) c'est le mélange de culture, beaucoup d'artistes internationaux sont réunis.
On ressort de ce film avec un immense sentiment d'insatisfaction. Tout dans ce film est apathique : les personnages, les scènes, les dialogues. On attend un moment de palpitation qui ne vient pas. A conseiller à toute personne souffrant d'insomnie...
J'ai du mal à comprendre ceux qui qualifient ce film de "chef d'oeuvre". J'ai dû lutter pendant 2 h contre mon envie de dormir ou de partir de la salle. Ce film commence très bien, il est bien filmé, et les paysages sont certes jolis, mais cela ne suffit pas. Si Jarmusch croit épater le spectateur avec trois accords de guitare toutes les 5 minutes et les paysages espagnols, il se met le doigt dans l'oeil. Le film est tout simplement soporifique, vide de tout sens. Pendant 1 h 40, il prend tous les moyens de transport possibles, boit 14 tasses de café, toujours par deux (d'ailleurs, ses seules paroles ou presque sont ses commandes d'expresso "in separate cups" !), échange des boîtes d'allumettes avec des personnages qui lui ont préparé un discours d'une banalité affligeante, change de chambre d'hôtel, et c'est tout. Tout ça pour quoi ? Une scène d'assassinat...Parfois, le film devient ridicule : écouter Schubert avec une femme nue à côté, ça en devient presque répugnant. Jarmusch sait pourtant filmer...Effarant.
Les acteurs sont bons, les décors d'Espagne (Andalousie en particulier sont bien filmés) mais le film est, c'est vrai d'une grande lenteur et d'une absence d'action assez déroutante ! C'est un film absrait, c'est certain. Pour mon 1er Jarmush, je ne peux pas dire que je sois trés fan. Pas dégouté non plus.
Humm voilà un film qui ennuie beaucoup. Je m'entends: il ennuie car on en sort en se demandant si l'on a bien tout compris, si l'on n'a pas raté quelque chose d'important dans la trame du film. Du coup on se retrouve sur une terrasse à commander deux expressos dans deux tasses dstinctes, et à laisser voguer ses pensées vers un désert andalous. Des images splendides, un cadrage terrible, une économie de paroles ne gachant rien soutenue par une bande originale jarmushienne; il est difficile à la fois d'entrer et de sortir de ce film tant, à l'instar de son personnage central, il nous désoriente. Néanmoins, cette quête à travers l'Espagne vaut largement le détour.
Un film trop élitiste. C'est l'effet voulu pour se differencié de la masse mais justement il y a quelque chose de quasi malsain dans ceci. On sent l'envi de faire un film que pour soi ou le spectateur est complètements renié. Tout est typés chics, la boite d'allumette avec le mot "le boxeur", les costumes légèrement brillant, la femme nue avec des postions de sculptures Greco romaine, le parapluie transparent... Jarmush fait du lynch raté car lynch malgré que ses films soit aussi élitistes. Il donne de la matière de la consistance a ses scènes contrairement à Jarmush qui oublie l'histoire et donne que des décors certes beaux mais rien d'autre qui ne ressemble à du cinéma. Si vous ne n'aimais les tableaux blanc exposé dans les galeries d'art n'y allaient pas.
Le dernier film de Jim Jarmusch, m'a beaucoup déçu. Le pitch est simple : Un homme froid et stoïque, se rend en Espagne pour y accomplir une mission qui nous semble ,en tant que spectateurs ,plus floue que la littérature autrichienne du 14em siècle... Pendant ce voyage mutique à travers l'Espagne, notre ami rencontrera des complices-informateurs-voyageurs (à notre plus grand bonheur, car sans eux le film aurait été muet) qui lui échangeront une boite d'alumettes contre une autre et ainsi de suite, jusqu'au « grand » final avec Bill Murray... Les personnages ont tous un petit quelquechose il est vrai, mais leur charme n'arrivent pas à la cheville des mythiques îcones modernes que Jarmusch a toujours su créer (Je pense au trio de Down By Law et de Stranger than Paradise, à Forest Whitaker en samouraï des temps modernes dans Ghost Dog, à Bill Murray qui convient parfaitement à ce rôle émouvant dans Broken Flowers et bien d'autres encore...): Ici, c'est une impression d'inutilité et de lourdeur qui ressort en 1er lieu. Au niveau de la photographie, Jarmusch est toujours aussi bon (même si j'ai une grande préférence pour ses films en noir et blanc), ses plans sont tous étudiés à la manière d'un peintre devant son tableau : Jarmusch prend les environnements bruts, il les passe à la machine, et les sublime. Jarmusch a signé son moins bon film avec The Limits of Control,d'un ennui mortel, c'est en quelque sorte un film pour lui, que lui seul – je pense – saura apprécier sans limite aucune.
Je n'ai qu'une chose à dire : Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule.
(Et pour d'autres qui en voudraient plus : voilà en quelques lignes ce qu'est ce film : 1 page A4 de dialogues. Un homme qui ne dit rien, en train, qui commande des cafés, échange des boites d'allumettes, mange les papiers qu'il trouve dedans, fait du tai-chi, voyage. Le tout dans un silence de plomb. Rien d'autre ne peut être dit.)
The Limits Of control ou comment controler ces limites pour ne pas partir avant la fin du film !!!. Il ne se passe rien ce film interminable est des plus ennuyants. La seul distraction ce résume en l'échange de boite d'allumette et la dégustation de café. What Else ? RIEN