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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2010
C'est pas le meilleur Jarmush. Il ne se passe pas grand chose c'est vrai. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre. Mais le réalisateur exprime pourtant enormément de choses dans ce film, choses qu'il décide de partager avec le spectateur. Si celui-ci y est réceptif il passera un très bon moment (comme c'est mon cas), autrement il va s'ennuyer à mourir.
Bref techniquement c'est très très réussi, moi j'ai beaucoup aimé mais je comprend que ça ne plaise pas à tout le monde... mais de là à dire que ce film est "nul"... disons que ce n'est pas un film grand public, c'est une oeuvre reservé à de vrais cinéphiles.
un film dans lequel il faut rentrer! c'est du jarmush me direz vous et on n'echappe pas aux poses arty et ( surcadrages et compagnie) hermétiques d'usage ! le probleme c'est que ce film respire trop les citations (hitchcock godard lynch...) pour etre completement honnete Meme si le propos metaphorique(les etats unis et leur relation au monde) n'est pas ininteressant il faut faudra surement pas mal de patience pour pour aller au bout du film!
Un samouraï marmoréen. "Vous ne parlez pas l'espagnol ?" Deux cafés bien serrés. Un hélicoptère qui surveille le monde. Une descente vers un monde de plus en plus solitaire (de Madrid au désert). Une muse et des musées. Le maillot de foot de l'équipe du Cameroun (Les lions indomptables). Des rencontres avec des allumés et des allumettes...
Et des tas d'autres choses...
Conceptuel, à la limite de l'abstraction, avec un sombre héros (olé !) impassible et impossible, Jarmusch filme un exercice de style vertigineux et répétitif à l'humour récurrent (récurant ?) bourré de messages subliminaux, un thriller désossé dont la mise en scène est d'une créativité permanente. Opaque, mystérieux, extrême. Le cinéaste a t-il atteint les limites de son art ? Pas sûr. A voir et même à revoir sans modération.
Autant le dire tout de suite, "The Limits of Control" est un film ennuyeux. Cela mis à part, on y retrouve les grandes obsessions de Jarmusch et le film laisse la porte ouverte à de multiples interprétations passionnantes. Après avoir déconstruit le western dans "Dead Man" puis le film de samouraï dans "Ghost Dog", le réalisateur s'amuse à déconstruire le polar de façon encore plus abstraite et absurde que dans ses précédents films. Ici un tueur monolithique, aussi inexpressif que mutique, traverse l'Espagne pour remplir une mission obscure. Le cinéma de Jim Jarmusch est un cinéma de référence. Il cite autant le cinéma des autres ("Le Mépris" étant le plus évident d'entre eux), que le sien. Les références à ses précédents films sont évidentes : acteurs récurrents, tueur samouraï, héros solitaire et errant, communication codée et non-moderne… Un vol de pigeon dans Séville semble même une image tirée directement de "Ghost Dog". Bien plus qu'un film, "The Limits of Control" est une expérience artistique. Comme le titre l'indique, le spectateur arrive aux limites de son contrôle. Obligé d'abandonner tout désir de compréhension linéaire, il se laisse juste bercer, entre ennui et fascination visuelle, par les images magnifiques de Christopher Doyle, le chef opérateur de Wong Kar Wai. Chaque plan semble travaillé comme une photo, voire un tableau. Jarmusch avouait dans une interview être fasciné par la variation. Ici, la même scène est rejouée à l'infini avec de simples changements de personnages, de lieux, de couleurs. On a le sentiment que le réalisateur rend possible le paradoxe de faire avancer son intrigue (si mince soit-elle) tout en s'extirpant de toute notion de temporalité. En fait, il prend le prétexte du film pour livrer ses réflexions sur l'art, la science, la musique ou encore la drogue à travers des personnages venant transmettre un message codé au tueur. Le film se conclut sur une forme de réflexion sur la perception de la réalité. Ambitieux et déroutant.
Un Jarmusch très décevant. Tout au long des deux heures (interminables) de projection, les citations pleuvent, de Rimbaud à Duras, comme pour bien montrer la culture de l'auteur de Broken Flowers. Isaach de Bankolé fait irrésistiblement penser à Delon dans le Samouraï, errant dans les villes qu'il traverse pour aller à son but, implacable d'une telle froideur qu'on la jurerait vide. Le problème est que la finalité de tout cela n'apparaît pas franchement, sinon que Jarmusch se parodie lui-même à travers des scènes répétitives qui en deviennent presque comiques et ne parvient pas une seconde à exposer un propos cohérent. Malgré de très belles images qui sont autant de vrais morceaux de cinéma, le film est globalement raté et n'apporte rien à l'oeuvre de celui qui a pourtant prouvé à plusieurs reprises (Dead Man, Mystery Train, Broken Flowers) qu'il était un vrai auteur, puissant et original.
Une expérience cinématographique plus qu' inhabituelle. En effet, c'est soit une grande claque, soit un film pédant et vide au possible. Deux visuellement magnifique, tout est travaillé, chaque point de vue, les ambiances. Un scénario court mais le plaisir est intense et les métaphores avec l'art sont multiples. Un ovni du cinéma, brillant.
Je ne pensais qu'un jour je mettrais une note aussi peu élevé à Jarmush... Un casting impressionnant qui nous offre des rencontres d'anthologie mais dont l'inutilité est tout aussi flagrante. Jarmush tente de nous emmener dans un road-movie envoûtant. On est d'abord frapper par sa mise en scène à la fois fluide et mystérieuse qui film une Espagne presque "tiers-mondiste" genre république bananière. Mais au final, après les rencontres, le casting et la beauté des scènes on s'aperçoit que le scénario est vide, une sorte d'expérince qui ne sert pas à grand chose ; on reste sur notre faim. Sensation bizarre, un frsutration.
Si comme moi vous aimez les films qui ont un scénario compréhensible et un rythme d'intrigue soutenant l'attention du spectateur, vous détesterez ce film; c'est long , sans ressort à part qqes belles images contemplées jusqu'à la nausée... ou l'endormissement