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guillermo_go
39 abonnés
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0,5
Publiée le 18 janvier 2010
Le film enfile lourdement des considérations philosophico-scientifico-chamanico-blablabla sur l'art avec une suffisance humiliante : le film cherche à exprimer son mystère en lachant à tout bout de champ des explications du genre "l'art est subjectif" ou "la réalité est arbitraire"! On est dans un bavardage digne de cofee and cigarettes, mais sans gouaille, dans de l'errance à la dead man, mais interminable, et même musique saturée qui rappel neil young, mais qui tombe n'importe comment. Du free jazz certes, mais sans âme. Espérons que Jim arrête de se prendre pour David Lynch car bonjour l'ennui...
Que dire ? Scénario quasi inexistant, dialogues répétitifs et barbants, sans queue ni tête parfois. J'ai beau encore chercher quelque chose d'intéressant à ce film, mais je n'y arrive pas, désolé. Il était trop mou et inintéressant. Une phrase qui revient au moins quatre fois on ne sait pas trop pourquoi : "Ceux qui s'estiment plus grands que tout le monde doivent aller au cimetière. Et là, ils découvriront ce qu'est la vraie vie". Chaque personnage a le même comportement envers le solitaire et utilise la même entrée en matière. Une boîte d'allumette avec un papier dedans, qu'il avale avec ses deux tasses d'express séparés. Bref, il apparaît évident que ce film se base uniquement sur tous des rituels qui me laissent quand même perplexe sur le fond de l'histoire. Et surtout que le réalisateur n'a pas trop voulu se prendre la tête pour donner du plaisir au spectateur.
J'ai essayé tant bien que mal de comprendre la fin et la raison des déplacements du solitaire, mais rien n'y fait. De plus, lorsque j'ai décidé d'aller voir le film, il était écrit que son genre était policier. Mais, qu'y a-t-il de policier là dedans ? surtout qu'il n'y avait pas de suspens ni d'intrigue ? Mystère, il faut qu'on me l'explique. Ce qui est sûr c'est que je si j'avais su quel genre de film ennuyeux était celui-ci, je me serais dirigé tout droit vers un autre.
Un film que Jim Jarmush aurait dut garder pour lui-même... C'est d'ailleurs ce qu'il à fait et c'est pour çà qu'il ne plait pas. Un film personnel sans intérêt quelconque pour les spectateurs. Lent, essayant d'être compliqué, sans scénario...
Je suis un fan de ses films mais là... un film qui plaira seulement aux Carnets du Cinéma...
Ce film n'est pas a conseiller au fan james bond mais si vous aimez des acteur juste, des plan parfait, une tension constante et si vous aimez etre le seul dans la salle de projection. Allez courir pour voir ce film il est fait pour vous.
On a l'impression que la caméra caresse l'image, parfois magnifique; tout est très léché, parfois voluptueux... sauf que, côté scénario, c'est obscur, amphigourique, ésotérique, brumeux... Alors toute cette belle retenue, ces rencontres frustrées, arrivent assez vite à agacer.
Malgré toute mon estime pour l'oeuvre de Jim Jarmush, je dois dire que j'ai été déçu. On dirait un remake de Moondog, en plus ésotérique encore, et dont l'humour décalé passe moins bien. Il faut peut-être une culture cinématographique que je n'ai pas... Enfin, j'ai trouvé dommage de cantonner Isaach de Bankolé (que Jarmush aime beaucoup) dans un rôle si rigidifié. On est proche de la rigor mortis, avec ce visage d'une austérité absolue et ce personnage qui ne dort jamais, qui ne se déshabille jamais. Caricature certes, mais on a déjà vu ça, alors pourquoi? J'ai ressenti cela comme une injustice vis-à-vis de ce bel acteur.
Les limites que Jarmusch croit repousser à l’infini, il les atteint bien trop vite avec son dernier long-métrage. Quelques passages sont drôles, la photographie du film est toujours éblouissante, mais lorsque Jarmusch tente de repousser les limites du temps, ce sont celles de la patience du spectateur qu’il touche. C’est un peu dur de savoir quoi penser du dernier film de Jarmusch, moins raté que BROKEN FLOWER, mais bien moins réussi que DEAD MAN (chef d’œuvre où aucune limite n’était perceptible). Une fin aussi ouverte agace, c’est certain. Mais certaines scènes tiennent en éveil, et le casting est plutôt rêvé (bien qu’il s’agisse d’un potentiel inexploité). Déplorons toutefois les grandes leçons d’art extrêmement conventionnelles (un comble dans un film qui se veut un peu bourgeois-bohême), et la volonté de mettre du suspense là où il ne peut exister. Aucune problématique dans ce film ; et pourtant, jusqu’à la fin, quelque chose titille : qu’est-il arrivé cette année, pour que deux réalisateurs hors-normes que sont Jarmusch et Almodovar s’embourgeoisent dans leur perception de la réalisation ?
Jim Jarmusch, réalisateur talentueux de films indé US nous déçois énormément (et ce, pour la première fois de sa carrière). Cinéaste irréprochable et faisant preuve d'originalité, il nous concocte cette fois-ci, une oeuvre contemplative, un vrai néant cinématographique, où l'ennui vous achève bien plus vite qu'il n'y parait. C'est d'autant plus regrettable qu'avec un casting comme le sien (Isaach de Bankolé, Alex Descas, Jean-François Stévenin, John Hurt & Tilda Swinton), on s'attendait à d'avantage.
(...) Ce n’est jamais facile de parler d’un film de Jarmusch tant l’expérience est personnelle, propre à chacun et est différente suivant notre réceptivité du récit. The Limits Of Control est un peu comme un tableau que l’on ne connaitrait que trop bien à force de le voir mais qui s’avère différent chaque fois que l’on pose un regard nouveau sur lui, un tableau nous ouvrant les portes d’une perception nouvelle à chaque nouvelle lecture. Quand on regarde un film signé Jim Jarmusch, il faut accepter de ne pas tout comprendre immédiatement, accepter de ne rien contrôlé. Il faut simplement faire confiance au réalisateur et se laisser glisser dans un conte initiatique silencieux (le silence est parfois la plus puissante des communications) à la puissance désarmante. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2009/12/23/critique-the-limits-of-control/
C’est sûr qui si on veut se divertir et s’amuser ce n’est pas ce film qu’il faut aller voir…Mais si on n’accepte justement de ne pas tout comprendre d’emblée, de ne pas tout contrôler justement, on entre peu à peu dans cette sorte de parcours initiatique et silencieux et on est pris par un suspens puissant qui va bien au-delà d’un thriller classique puisqu’on aboutit in fine à une critique magistrale de notre société d’enfermement dont seul l’argent tire les ficelles. L’ouverture c’est la curiosité, l’art, l’imagination, le non-conformisme. Le film se lit comme un poème et demande un effort pour être reçu. Magistral.
ça faisait longtemps qu'on l'attendait! toute la seconde partie du film est sublime (merci doyle) plein d'astuces dans la narration, des moments de délire, un très bon film.