I Love You, Man, dernière comédie en date du réalisateur John Hamburg, auquel on doit l'excellent Polly et moi avec ses quelques scènes cultes gràce à la performance plus que surprenante de Philip Seymour Hoffman (plus loin que le lapin, elle y est!^^). Cette fois-ci, Hamburg revient avec une équipe d'acteurs qui font les grandes heures des prods Apatow. L'avenir de la comédie, en tout cas, ne se ferra pas sans eux. On a donc ici a faire à un film plus apatownien qu'autre chose, on est assez loin de Polly et Moi, mais la mayonnaise prend bien, les gags sont assez marrant, et certains sont même à se pisser dessus. Les dialogues sont excellent, surtout ceux de Paul Rudd, racontant des phrases sans aucun sens, des blagues totalement pourrie, et donnant des surnoms grotesque tout ca pour faire plus cool. Le gros point du film, c'est qu'a aucun moment on ne tombe dans le gros cliché gay, d'un homme rencontrant un autre homme, et le real arrive a bien faire passer le film pour une vrai Bromance, et les malentendus que crée la situation sont enormissimes. L'Alchimie entre Segel et Rudd est palpable, et les acteurs secondaires sont, eux, bien choisis. Il s'agit bien d'une comédie romantique, donc on y retrouve quelques code, notamment la petite crise passagère de la futur marié, la séparation entre les deux potes. Mais au dela de ca, le film explose grâce à ses scènes a en devenir culte (I'm Slapping The Bass!!) et la douceur de Rashida Jones en épouse idéal, y est un peu pour quelques choses, mais cela n'empêche d'en prendre un peu pour son grade (Zooey, retourne lui l'appareil, Suce-le^^). Au final, I Love You, Man est une des meilleurs comédies de l'année, une comédie sincère qui respect les vrais valeurs de l'amitié entre hommes. Et comme dans tout les Apatow, on a le droit à une pléiade de gags pour finir sur une déclaration d'amour. Un véritable bijou!