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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 février 2009
Quatre étoiles pour un petit bijou cinématographique. Un mélange de comique chaplinien et d'intenses émotions. On ne s'ennuie pas une seconde, et on soupire que le film soit déjà fini... Riccardo Scamarcio est divin dans ce rôle, en opposition diamétrale avec ce qu'il a fait jusque-là, particulièrement émouvant (et, disons-le, plus irrésistible que jamais). A voir et à revoir, tant qu'il passe encore...
Le film m'a quelque peu déconcerté en premiére partie, puis celui-ci a pris forme et enfin le périple de ce clandestin a pris possession et ses multitudes rencontres parfois semblant improbables m'ont semblées plaisante malgré le propos des plus douloureux. Sans crier au génie, un film a voir.
La nature humaine peut être détestable mais il faut des règles,il faut voir ce film pour comprendre ce qu'endurent ces hommes qui quittent leur pays pour un soi-disant meilleur avenir,sans cesse traqués.
Les tribulations d’un Charlot des temps modernes, émigrant, à la recherche des lumières de la ville. Une oeuvrette gentiment nulle, qui louvoie vers le burlesque, inoffensive sauf pour la réputation de son auteur.
Radicalement opposé à son dernier film Le couperet, voici donc le nouveau Costa-Gavras. Il fait partie de ces cinéastes à la filmographie riche d'éclectisme, de succès critiques et populaires, dont les films sont toujours très attendus. A la fois une jolie histoire pleine d'humanité et d'amour, un road movie parsemé de rencontres et une certaine réalité sociale. Le tout est savamment concocté dans une mise en scène classique mais pas désagrable. Le scénario est tout à la fois, poétique, tendre, drôle, dur, mais aussi très léger, naïf pas moments, voir pas crédible. Un rien intemporel aussi, on ne sait pas d'où vient Elias, quels pays il traverse vraiment, jusqu'à sa destination finale : Paris. Le jeune acteur italien Riccardo Scamarcio (Romanzo criminale, Mon frère est fils unique), illumine tout le film. Il est de presque tous les plans. Une très belle prestation d'autant qu'elle est quasi muette. On retrouve aussi de solides seconds rôles comme Eric Caravaca, Ulrich Tukur ou Anny Duperey. Eden à l'ouest ne fera pas date dans la carrière de son metteur en scène et restera plutôt un film mineur. On passe malgré tout un bon moment même s'il manque la force et le côté dénonciateur et corrosif de ses autres films.
Il faut oublier tout ce que l'on sait de Costa-Gavras... ce film ne ressemble pas à ses films les plus connus... on est là dans un monde différent, à la limite du conte de fées... sauf que le milieu décrit est à la limite du soutenable ou plutôt de l'insoutenable... cela ne fonctionne pas toujours sauf durant les moments de grâce offert par la magie... j'aurais aimé être enchantée... je ne l'ai pas vraiment été...
Ai-je bien lu le nom de Costa Gavras dans le générique au début du film? Au départ, confiant! A la fin, sensation d'être manipulé! Comment peut-on nous montrer cette suite de situations absurdes qui ne sont même pas des clichés mais qui me laissent assurément sans voix?... L'idée était bonne mais le film vraiment beaucoup moins! On commence par une chasse aux clandestins menée par des vacanciers d'un pseudo club med... Puis notre beau héros toujours béat cumule des rencontres incroyables... Et j'en passe! Que voulait-on nous monter? Non, c'est beaucoup trop lourd et j'attendais vraiment autre chose! Grande déception!
Un beau regard de notre société à travers les pérégrinations de ce jeune homme immigré clandestin, venu d’on ne sait où mais dont la seule obsession est de rejoindre Paris. Un personnage à la fois beau et candide, débrouillard et attachant qui confronte ses rêves d’Occident à la réalité de nos contemporains au fil de rencontres heureuses ou malheureuses dans un monde hostile et indifférent. Un monde sécuritaire et égoïste mais dont certaines individualités sensibles, bienveillantes ou parfois en manque d’affection continuent à donner à notre société son visage humain. Un film qui mêle habilement une poésie pasolinienne à une réflexion houellebecquienne avec des notes d’humour et d’émotion qui relativisent la gravité du message et lui enlèvent tout caractère sinistre ou compassionnel.
Si on a déjà connu Costa-Gavras plus subtil qu'ici, le metteur en scène ne passe néanmoins pas à côté du sujet. Sur un rythme bien mené et réussissant à nous intéresser de bout en bout au récit, il nous raconte une histoire plus que jamais d'actualité, aussi drôle parfois qu'émouvant à d'autres. Cela dit, et bien que le film soit en définitive loin d'être froid, on aurait peut-être aimé une oeuvre tout de même un peu plus intense, notamment durant certaines rencontres précises. Pour ces même rencontres, Costa-Gavras y va hélas quelque peu avec les gros sabots. Assez stéréotypés, pour ne pas dire caricaturaux (bien que cela soit sans doute plus ou moins volontaire), elles empêchant le réalisateur de trouver une justesse totale dans son propos, et cela malgré une sincérité indiscutable. Reste qu'il a de quoi séduire ce "Eden à l'Ouest" et son personnage principal, car hormis un sujet finalement assez peu traité, c'est la vision que Costa-Gavras a du sujet qui nous touche. Profondément compatissant de son héros sans toutefois jamais l'embellir inutilement, il arrive à dépeindre une société à la fois peu recommandable mais ou l'espoir, par intermittence, arrive tout de même à se faire une place. Un Costa-Gavras mineur donc, mais qui n'en demeure pas moins des plus estimables. Correct.
Il y a quelque chose d'étrange et de merveilleux dans "Eden à l'ouest". Etrange parce que l'on connaissait Costa-Gavras pour ses coups de gueule, des films engagés bourrés de colère, qui dénonçaient, hurlaient, jugeaient, triant d'un regard impitoyable bons et méchants. C'est justement ce que ne fait pas "Eden à l'ouest", et c'est ce qui est merveilleux. Costa-Gavras et Grumberg ont gagné en sagesse. Ils ont troqué la rage du chevalier blanc contre l'ironie et la tendresse, le sourire et la magie. En allant puiser aux sources mêmes du cinématographe, le slapstick, ils s'autorisent des audaces ébouriffantes, réhabilitant même la tarte à la crème comme argument politique ultime. De quoi donner un coup de vieux définitif à tous les décérébrés qui nous inondent de leurs "Louise Michel" vomitifs. Alors ne ratez surtout pas ce film délicieux qui nous parle d'homme à homme et qui n'oublie jamais que derrière les drames, les injustices, les horreurs de la société sécuritaire il existe quelque chose de grotesque et d'émouvant, d'essentiel et d'impérissable : l'humanité...
j'ai longuement hésité entre 2 et 3 étoiles... joli film , j'ai passé un bon moment , un parcours qui laisse a réfléchir surtout a la fin... meme s'il y a pas mal de clichés et meme si on peut se dire que la beauté du personnage lui permet a mon avis un peu plus de facilité qd a sa trajectoire et ses rencontres ... en tout cas tres bon jeu de l'acteur principal
Un beau film sur un sujet sensible de nos jours. Éden à l'ouest ressemblerait presque à un film muet au vu des dialogues et des difficultés d'expression en francais de l'acteur principal mais ce parti pris rend le film encore plus crédible. Touchant, réaliste, drôle par moments et surtout une belle palettes d'êtres humains avec leurs qualités et leurs défauts sont représentés tout le long du film. Mention spéciale a l'excellent Riccardo Scamarcio qui fait passer beaucoup d'émotions en peu de mots bravo !!! Pour moi le meilleur film de Costa Gavras !