Derniers Avis : Eden à l'Ouest - Page 3

Un très bon moment et plutôt une bonne surprise. On ne voudrait pas en perdre une miette. Plutôt fable moderne que réalisme: c'est loin de la critique à la Ken Loach et assez loin de la profondeur amère habituelle de Costa Gavras mais le ton léger du film parvient à nous émouvoir et à nous sentir impliqués dans l'histoire grâce à l'excellent Riccardo Scamarcio (très convaincant). Seule la fin, la touche finale spoiler: des lumières sur la tour Eiffel est un peu à déplorer
, c'était la touche mièvre de trop.

Grosse déception pour un Costa-gavras dont tous les films culminent habituellement au-delà des 3 étoiles. Le film est léger et n'a pas la même force de contestation habituelle, trop doux, trop gentillet. Le début dans l'eden club est complètement loufoque et beaucoup trop long! Cette partie pour moi ratée car caricaturale et donc irréaliste, plombe tout le reste du film et fait penser plutôt à une fable des temps modernes, qu'à un véritable drame social. C'est cet aspect fable (peut-être pour se rapprocher de l'odyssée d'Ulysse?) qui donne cet air gentillet au film qui ne colle pas aux oeuvres habituelles de Gavras toujours très incisives. L'acteur principal est assez bon mais est bien servi par son charisme naturel plutôt que par ses tirades à compter sur les bouts des doigts...

Trop de scènes qui ne servent à rien... Très déçu par la fin.

Je ne comprends pas pourquoi ce film n'a que 2 étoiles partout.
Très beau film, comparable a welcome ou même Into the wild (pour le coté humain).
Film débordant d'émotions en tout genre...
Enfin pour moi sa marche, J'ai adoré, A VOIR ABSOLUMENT.

Un film bouleversant, magnifique, qui fait grandement réfléchir. A voir pour essayer de changer de regard sur l'autre, et tout particulièrement sur l'étranger.

C'était le premier film de Costa Gavras que j'allais voir, je n'ai ma foi pas été déçu. Un bon petit film d'auteur comme on les aime, rigoureux du début à la fin. Un thème peu fréquemment utilisé au cinéma ce qui le rends encore plus atrayant. Le jeu de l'acteur principal touche en tout point, sa peur, son angoisse nous la vivons avec lui tout au long du film, je n'irais pas jusqu'à dire que nous rendrons dans la peau d'un clandestin, mais nous le comprenons mieux, et cela nous permets de nous remettre en question... Que ferions-nous, l'aider ou le dénoncer ? L'ironie envers les européens est peut etre un peu grand mais qu'importe. Il montre aussi le véritable : Le rêve à l'ouest n'existe pas, seul une utopie survie... La vie est finalement bien meilleure au sein de sa famille et de ses proches... Un très bon film en définitive qui ne mérite pas ces 2 étoiles...

Sur un sujet délicat, le comique burlesque peut-il marcher ? Si Chaplin démontrait que cela était possible, Costa Gravas ni parvient pas... A part quelques minutes dans ce film long, Costas Gravas enfile les clichés à la pelle. Faire le coup du beau immigré qui séduit une riche touriste, va pour une fois. Mais lorsqu'on refait le même coup à Paris avec une Dupperey qui joue archi-faux, il y a un hic. Au delà, il manque du rythme à ce film pour être une véritable odyssée. La longue marche de la plage à Paris est assez décousue et ennuyante. On retiendra donc le jeu de l'acteur et une tentative - louable - de faire passer autement des idées.

Un très beau film, quelque fois exagéré (la police est à tous les coins de rue dans paris!) , une fin un peu décevante ( pourquoi la tour eiffel s'illumine-t-elle en pleine journée?!) mais qui n'enlève rien a la beauté du film. Un très bon acteur, et on se met dans la peau de celui qui croit qu'il trouvera davantage le bonheur dans un autre pays, qui y met tous ses espoirs, et puis qui finit par se rendre compte que c'est très difficile pour des immigrés de s'inserer dans des pays dévelopés comme les notres. On ne sait pas d'où il vient exactement, donc pas d'attaque envers un pays en particulier. Assez triste pourtant réaliste, qui ne tombe pas dans les larmes, tant mieux!A voir.

Un beau film qui mérite d'être mieux noté ici. Le fonds, la forme et l'interprétation sont de bonne qualité. Seul le final déçoit un peu. Le rythme peu paraître trop lent aussi mais il faut simplement savoir ce qu'on vient voir : un road-movie. Alors on peut trouver que le choix esthétique jure avec le propos qui est de faire perdre leurs illusions de paradis à l’ouest aux immigrants clandestins. Peut être.

Malheureusement, Costa-Gavras ne convainc guère avec ce film qui reste dans la moyenne. Après une première partie trop longue dans un camp de vacances, nous suivons les péripéties d'un clandestin. C'est en réalité la même situation évoquée à chaque fois. Cette répétition incessante est réellement dommage pour le film qui parle d'un sujet engagé, mais qu'il n'arrive pas à transporter. On sait le réalisateur capable de faire beaucoup mieux.

J'ai été séduit par cette fable amère de Costa Gravas. Les différentes rencontres qui ponctuent le film sont touchantes. Le film montre avec talent des l'attitude de chacun face à l'étranger: compassion, indifférence, agression, aide, générosité, exploitation... Le film décrit très bien aussi la condition du clandestin: ses espoirs, sa peur permanente, sa vie cachée, la perte de la dignité... Le message du film passe d'autant mieux que le ton du film est léger.

C'est Gavras qui est à l'ouest!


Ce film et son propos qui sont à l'ouest!
L'eden à préféré immigré ce cirque.

Depuis quand toutes les nanas veulent se faire culbuter par les pauvres malheureux sans papiers, tristement livrés à eux mêmes?

Depuis quand les restaurateurs parisiens laissent les pauvres malheureux manger les restes des plats, à l'intérieur même de leur restaurant?

Depuis quand un centre touristique mêne t-il une chasse à l'homme en déléguant cette corvée à ses propres client.

Depuis quand la haute bourgeoisie veuve d'un décoré de la légion d'honneur invite t-elle un clandé jusque dans sa cage d'escalier pour lui offrir une veste dior?

Gavras signe un film mensongé, en laissant croire qu'il se prononce et denonce. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il pratique la langue de bois,
le consensuel,
se montre aimable envers les bobos et les gauchos et autres de droite...
le tout dans un discours vide sans jamais se montrer subversif une seconde.

C'est "roublard" de mettre sur papier un film sur l'immigration quand en vérité, il ne s'agit guère que d'une fable toute mince dont le discours est à l'identique de celui d'une carpe...Même dans ses (pseudos) métaphores... Ca fait Plouf!

Il n'est pas rare que des metteurs en scène de premier plan terminent leur carrière en signant d'horribles navets. C'est malheureusement le cas de Costa-Gavras. Le cinéaste engagé de "Z", "L'Aveu", et autres oeuvres très fortes, nous livre avec "Eden à l'Ouest" une parabole lourdingue sur l'immigration clandestine. L'irréalisme des situations n'est pas choquant, c'est la loi du genre. Par contre le manque d'inspiration du metteur en scène saute aux yeux. Dès l'épisode interminable dans l'hôtel de luxe, j'ai eu envie de quitter la salle de projection. Depuis les w-c du début ("aux chiottes, les immigrés!") jusqu'au mirage final de la ville-lumière, les symboles pèsent des tonnes. Entre l'Allemande mûre, avide de sexe, et ses compatriotes, les camionneurs gras, portés sur l'alcool et secoués de gros rires, Costa-Gavras empile les clichés. Une idée amusante: la scène où le jeune héros veut s'emparer des piécettes de la dame des toilettes. Elle dure au plus cinq secondes. Le reste n'est qu'ennui. Plutôt que de perdre près de deux heures dans cet "Eden" de pacotille, mieux vaut voir ou revoir, à propos de l'immigration clandestine, "O Salto", de Christian de Chalonge, si on a la chance de pouvoir se
le procurer.

Mais pourquoi bouder ce très beau film ? !!!!
Il est magnifique, joli, drôle et réaliste !
On passe un excellent moment, on partage les sensations, les émotions du fantastique Elias, dans son cheminement et sa quête, pas forcément toujours utopique d'un meilleur avenir.
Les rencontres sont belles ou pas, mais toujours pleines d'enseignement.
Et le jeu tout en finesse de ce bel acteur, en émotion, à la limite des prouesses du film muet tant son expression se passe de mots est un vrai chef d'oeuvre qui mériterait un prix.
Bref, ALLEZ LE VOIR !

Du grand Costa-Gavras. Le cinéaste est toujours au sommet de son art, malgré sa relative discrétion médiatique. Un très beau film, il y'a indéniablement du Charlie Chaplin dans Elias et comme toujours avec le réalisateur grec, la photographie et le jeu d'acteurs sont exceptionnels. A ne pas manquer.