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Un visiteur
0,5
Publiée le 2 mars 2009
Il n'est pas rare que des metteurs en scène de premier plan terminent leur carrière en signant d'horribles navets. C'est malheureusement le cas de Costa-Gavras. Le cinéaste engagé de "Z", "L'Aveu", et autres oeuvres très fortes, nous livre avec "Eden à l'Ouest" une parabole lourdingue sur l'immigration clandestine. L'irréalisme des situations n'est pas choquant, c'est la loi du genre. Par contre le manque d'inspiration du metteur en scène saute aux yeux. Dès l'épisode interminable dans l'hôtel de luxe, j'ai eu envie de quitter la salle de projection. Depuis les w-c du début ("aux chiottes, les immigrés!") jusqu'au mirage final de la ville-lumière, les symboles pèsent des tonnes. Entre l'Allemande mûre, avide de sexe, et ses compatriotes, les camionneurs gras, portés sur l'alcool et secoués de gros rires, Costa-Gavras empile les clichés. Une idée amusante: la scène où le jeune héros veut s'emparer des piécettes de la dame des toilettes. Elle dure au plus cinq secondes. Le reste n'est qu'ennui. Plutôt que de perdre près de deux heures dans cet "Eden" de pacotille, mieux vaut voir ou revoir, à propos de l'immigration clandestine, "O Salto", de Christian de Chalonge, si on a la chance de pouvoir se le procurer.
Du grand Costa-Gavras. Le cinéaste est toujours au sommet de son art, malgré sa relative discrétion médiatique. Un très beau film, il y'a indéniablement du Charlie Chaplin dans Elias et comme toujours avec le réalisateur grec, la photographie et le jeu d'acteurs sont exceptionnels. A ne pas manquer.
Un très joli film sur l histoire de cet homme qui veut venir à paris. On ne s’ennuie pas une minute du début à la fin. De l’arrivée à l’hôtel jusqu’à sa destination finale, vous ne regretterez pas! Allez y! on peut regretter une fin legerement "ouverte".
Les clandestins sont des êtres humains défavorisés par leur destin. Leur rêve, leurs attentes pour une meilleure vie les rend vulnérables et c'est cela qui a merveilleusement exploité ce film. les rapports humains sont bien depeints avec les contraste de leurs différences. La méchanceté des un, la gentillesse et la copassion des autres sont très bien présentés par le grand réalisateur connu pour ses convictions socio-poilitiques, Costas Gavras. Des images superbes font la beauté de ce film , alors que le réalisme de ce film ne rend pas l'histoire cérébrale. Il s'agit d'un grand film qui fait appel à nos sentiments humains face à un drame mondial qui favorise les peuples favorisés ainsi que les classes les plus aisées.
C'est un film à la fois tragique et comique, assez réussi mais qui aurait pu être encore plus réussi si le scénario n'avait pas été aussi "dégoulinant" de bons sentiments au point de la rendre peu réaliste et donc peu crédible.
L'acteur principal joue bien le rôle du migrant idéaliste, gentil mais aussi naïf et simplet.
Ce film est très très bien fait et très touchant - j'espère qu'il rendra les gens plus tolérants vis à vis des sans papiers - aimons nous tous peu importe la couleur et la provenance, la vie est dure pour tant de gens
Bon film qui nous parle du sort réservé aux clandestins, qui n'évite pas certains clichés, sans toutefois tomber dans le misérabilisme. C'est donc plutôt réussi.
Un beau film qui mérite d'être mieux noté ici. Le fonds, la forme et l'interprétation sont de bonne qualité. Seul le final déçoit un peu. Le rythme peu paraître trop lent aussi mais il faut simplement savoir ce qu'on vient voir : un road-movie. Alors on peut trouver que le choix esthétique jure avec le propos qui est de faire perdre leurs illusions de paradis à l’ouest aux immigrants clandestins. Peut être.
Traité sous un angle assez comique malgré la situation tragique, ce film est déroutant. Il raconte de manière romancée le parcours d'un sans-papier qui, au fil de rencontres pas banales, est traversé par tout un tas d'émotions, de la tristesse à la joie en passant par le soulagement, la honte, la peur ou le doute. C'est une jolie fable servie par un Riccardo Scamarcio très touchant en même temps qu'une réflexion sur notre société.
bon ;on va dire que c(est un film anti gavras qui ne ressemble en rien a z ;missing ;ou l'aveu ;de plus la vie de ce boat people surgi d'on ne sait ou est presque jolie ;tout le monde l'aide ;toutes les femmes craquent pour lui ;de plus la france est montree sous son cote le plus grotesque dommage
La motivation peut manquer pour voir ce film car le sujet n'est pas très attractif, mais dès le début c'est passionnant. Il est tout plein de bonnes choses, et on passe par beaucoup d'émotions.
Ce film avait été démonté à sa sortie, hé bien moi j'ai aimé. Pas de misérabilisme, alors que cela aurait été si simple, et plutôt un road movie étonnant où l'immigré est ici bien plus porteur d'espoir que de problèmes. Pas d'histoires larmoyantes non plus, juste l'illiade magnifique d'un personnage auquel au s'attache et qui nous emmène dans son étonnant périple. Et Riccardo : Scusa, ma quando mi vuoi sposare?
Avec ce film Costa Gavras montre qu'il est toujours pertinent. C'est très bien interprété en particulier par l'acteur principal. Cette fois ci le réalisteur a glissé des scènes burlesques dans un récit tragique. Celà allège un peu le propos mais ne le rend pas moins actuel et on sent la détresse de cet immigrant toujours rejeté. Le film se déroule sans temps morts et est très agréable à regarder.
Il ne faut pas s'attendre à trouver dans ce flim une grande critique sociale du monde d'aujourd'hui, mais juste un road movie finalement sympatoche (sans plus). Deux questions me taraudent : pourquoi tout le monde veut coucher avec Elias ? pourquoi y a til des caméras à tous mes coins de rue en France ?