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ffred
1 704 abonnés
4 019 critiques
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2,5
Publiée le 17 février 2009
Radicalement opposé à son dernier film Le couperet, voici donc le nouveau Costa-Gavras. Il fait partie de ces cinéastes à la filmographie riche d'éclectisme, de succès critiques et populaires, dont les films sont toujours très attendus. A la fois une jolie histoire pleine d'humanité et d'amour, un road movie parsemé de rencontres et une certaine réalité sociale. Le tout est savamment concocté dans une mise en scène classique mais pas désagrable. Le scénario est tout à la fois, poétique, tendre, drôle, dur, mais aussi très léger, naïf pas moments, voir pas crédible. Un rien intemporel aussi, on ne sait pas d'où vient Elias, quels pays il traverse vraiment, jusqu'à sa destination finale : Paris. Le jeune acteur italien Riccardo Scamarcio (Romanzo criminale, Mon frère est fils unique), illumine tout le film. Il est de presque tous les plans. Une très belle prestation d'autant qu'elle est quasi muette. On retrouve aussi de solides seconds rôles comme Eric Caravaca, Ulrich Tukur ou Anny Duperey. Eden à l'ouest ne fera pas date dans la carrière de son metteur en scène et restera plutôt un film mineur. On passe malgré tout un bon moment même s'il manque la force et le côté dénonciateur et corrosif de ses autres films.
Assez surprenant comme film. Un film d'aventures avec certains évènements qui sont presque irréels. Le personnage qu'on ne quitte pas d'une semelle est très attachants et une empathie naturelle envers lui (car en plus il ne comprend pas tout ce qui se passe).
L’acteur principal, Riccardo Scamarcio, est formidable. Il est de pratiquement toutes les scènes du film et il arrive à faire passer aux spectateurs toute une palette d’émotions sans quasiment parler. Le principe du préjugé, fonction de l’habillement du héros ou des objets qui l’entourent, est assez souvent repris dans le film et donne lieu à des situations savoureuses. Ce monde des sans-papiers et de l’immigration clandestine m’était assez inconnu et j’ai ainsi pu découvrir certains aspects de la nature humaine peu reluisants. Une expérience enrichissante du Cinéma comme Costa-Gavras en a le secret.
L'avantage de ce road movie c'est de ne pas tomber dans le misérabilisme en gardant toujours un coté positif, le choix de l'acteur va clairement dans ce sens mais du coup le film devient peu représentatif pour les sans papier en général. Enfin, petit effet secondaire indésirable le film pourrait presque faire penser à une pub pour l'ump vu que le héros ne pas faire un pas en france sans être controlé par la police.
Si le début est un peu lent et pénible la dernière heure se révèle assez intéressante. Elias passe par tout les types de personnes qui l'aideront ou au contraire l'empêcheront de vivre de son rêve Parisien. Un film sympathique, politique, mais qui manque d'un petit quelque chose, du moins de l'auteur de l'aveu on pouvait s'attendre à mieux.
Ce film et son propos qui sont à l'ouest! L'eden à préféré immigré ce cirque.
Depuis quand toutes les nanas veulent se faire culbuter par les pauvres malheureux sans papiers, tristement livrés à eux mêmes?
Depuis quand les restaurateurs parisiens laissent les pauvres malheureux manger les restes des plats, à l'intérieur même de leur restaurant?
Depuis quand un centre touristique mêne t-il une chasse à l'homme en déléguant cette corvée à ses propres client.
Depuis quand la haute bourgeoisie veuve d'un décoré de la légion d'honneur invite t-elle un clandé jusque dans sa cage d'escalier pour lui offrir une veste dior?
Gavras signe un film mensongé, en laissant croire qu'il se prononce et denonce. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il pratique la langue de bois, le consensuel, se montre aimable envers les bobos et les gauchos et autres de droite... le tout dans un discours vide sans jamais se montrer subversif une seconde.
C'est "roublard" de mettre sur papier un film sur l'immigration quand en vérité, il ne s'agit guère que d'une fable toute mince dont le discours est à l'identique de celui d'une carpe...Même dans ses (pseudos) métaphores... Ca fait Plouf!
Costa-Gavras nous livre une sorte de conte prenant et attachant mais aussi assez caricatural et un peu grossier. L'immigrant en question, fort de son rêve et de ses illusions, ne se laisse pas faire; il accepte un travail au noir pénible mais refuse de se faire exploiter; ironiquement, des riches il ne reçoit pourtant que les miettes, les restes, le rebus (le restaurateur, Annie Duperey) et la seule entraide réelle vient des plus pauvres (routiers, gitans, "SDF")... Il est dommage que le réalisateur, soucieux de marquer les esprits, force le trait jusqu'à l'exagération. On a par exemple cette explosion d'une caravane de gitans par des gendarmes sans qu'ils inspectent l'intérieur: trop gros! Pourtant, cela rappelle au souvenir de ce maire UMP (M. Habig d'Ensisheim, peu condamné) qui avait, fin 2005, fait incendier 14 "caravanes" de gitans en leur absence. Le film reste efficace puisqu'il produit à son issue un certain malaise, mélange de tristesse fataliste et de dégoût vis-à-vis d'une société française sclérosée, égocentrée, au racisme caché, et même de révolte face à cette paranoïa sécuritaire qui transforme les nomades en suspects ou en exclus. Cependant, la présence de caricatures ne sert pas le film mais semble plutôt l'alourdir. L'ensemble est relevé par le juste jeu de l'italien Riccardo Scamarcio, qu'on semble faire passer ici pour albanais. Un périple émouvant mais une démonstration pesante.
Les pérégrinations de ce clandestin oscillant entre le drame social et la comédie sont assez captivantes mais elles s'étiolent en raison d'une action un peu trop répétitive. Costa-Gavras a livré un film plutôt bon offrant une vision du désenchantement de l'immigration en France mais son inspiration laisse voir ses limites.
Un sujet d'actualité traité ici comme une fable. On s'attache au personnage, à cette chance incroyable qui s'accroche à ses pas, jusqu'au moment où ... Tous les seconds rôles sont justes et souvent convaincant. Un agréable moment de cinéma. Une belle balade entre rires et émotions.
Eden à l'ouen est drame signé Costa Gavras. Elias décide de quitter son pays pour vivre en France, à Paris. Cet être cherche à survivre en immigrant d'où ce parcours un peu burlesque que fais ce drame.
Le film m'a quelque peu déconcerté en premiére partie, puis celui-ci a pris forme et enfin le périple de ce clandestin a pris possession et ses multitudes rencontres parfois semblant improbables m'ont semblées plaisante malgré le propos des plus douloureux. Sans crier au génie, un film a voir.
Une comédie sur un sujet sensible mais abordé avec humour et simplicité , voire même un peu trop de simplicité qui nuit vraiment au sujet . Plutôt léger et tracé comme un pur road-movie européen , le scénario raconte l'aventure humaine et révélatrice d'un clandestin guidé par les courants des rencontres et du destin , une suite de rencontres qui représentent tous les visages de la personnalité humaine , mais une linéarité nait a cause de cet enchainement perpétuel voire répétitif . Charmant apollon trop silencieux , Riccardo Scamarcio séduit les personnages avec son charme et son calme naturel mais n'impose pas toujours le charisme nécessaire , même s'il garde une attitude timide et silencieuse presque intrigante (et puis , quelques rencontres restent mémorables !) . Cinéaste connu pour son engagement politique et cinématographique , Costa-Gavras signe avec ce film une mise en scène de road-trip amusante et contemplative et qui tombe souvent dans le burlesque , mais un peu de dureté sur certaines scènes auraient été appréciable . Un road-movie amusant et simple , mais qui tombe trop facilement dans un excès de simplicité .
une belle fable dénonçant la condition des immigrants mais en fait c'est surtout un film sur le destin d'un homme, un road movie, une quete dans lequel le héros est aidé ou rejeté(les seconds roles sont super). Elias est très attachant, tour à tour émouvant et drole.Une belle réussite.
Elias l'optimiste va vers l'ouest à la recherche d'une vie meilleure. Boatpeople, il échoue sur une île grecque ; après un court séjour dans le Club de vacances qui y est installé, le sans-papiers gagne la terre ferme et entreprend, avec des fortunes diverses, en butte constante à la hargne des policiers de tout poil, de gagner Paris. Costa-Gavras adopte le parti du conte pour traiter d'un sujet apparemment très éloigné du merveilleux - l'immigration clandestine. Cela devrait permettre d'éviter de traiter ce grave sujet avec pompe et formalisme, tout en attirant l'intérêt du spectateur et en suscitant sa réflexion, particulièrement via une empathie bien amenée. Seulement voilà : le cinéaste n'est pas très en forme, et il livre ici un assez pesant opus, plus riche en clichés qu'en trouvailles de scénario ou de mise en scène. Reste la belle tournure du Candide, qui sert d'ailleurs avec une certaine complaisance de ressort principal à ce décevant périple vers un improbable Eden. Riccardo Scarmacio est donc le principal attrait (le seul ?) de ce récit inabouti.