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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 avril 2010
Un excellent film d'épouvante, qui a très bien vieilli, et que j'ai découvert par hazard sur une chaîne câblée.
Je le conseille vraiment aux amateurs des films d'ambiance, car ici la plupart des scènes de violence sont suggérées, ou assez édulcorées. Comme son titre français assez étrangement traduit pourrait le laisser entendre, il ne s'agit pas d'un bête film gore avec des zombis ou autres créatures étranges. Ici ce ne sont... que des enfants. L'important dans ce film est l'atmosphère pesante qui y règne, et l'aspect éthique propre au scénario.
Une édition DVD existe, mais son prix est assez exorbitant.
Eh ben, woaaah. Qu'on regarde ce film et qu'on ose me soutenir que les vieux films d'horreur, c'est pourri. Un chef d'oeuvre, qui utilise le fantastique (tout se passe en un regard ou un contact) pour mettre en place un survival tendu et impitoyable. Une conclusion magnifique pour un film qui part d'une idée géniale. Plus qu'un classique, un monument du cinéma espagnol.
Un des rares films qui fasse encore peur.Pas besoin de méchants monstres géants.Ces vieilles caméras des années 70 obtenaient un rendu inimitable aujourd'hui.Aussi ces enfants au regard et aux motivations inquiètants se transforment en tout ce qu'il y a de plus terrifiant à cause de ces fameuses caméras moins précises qu'actuellement.Les quelques imperfections de l'image engendrent un saisissant sentiment d'angoisse.Ce qui rend ce film si fabuleux est la profonde réflexion philosophique sur l'innocence si chère aux enfants et la sagesse supposées des adultes.
Film culte du cinéma fantastique espagnol dont la réputation flatteuse n’est pas usurpée. Serrador prend à rebours tous les codes du film d’horreur pour nous faire la démonstration que l’on peut effrayer les spectateurs avec d’autres moyens. Comme Hitchcock avec « les Oiseaux » Serrador situe ses scènes d’angoisse en plein jour sous un soleil éclatant. L’analogie avec les « Oiseaux » est assez frappante notamment quand le metteur en scène nous montre les enfants en grappe posant devant leurs futures proies. Les images d’enfants, victimes principales des victimes des guerres entre les hommes, nous donnent immédiatement une explication possible de la rébellion des enfants. En ce sens le rapprochement avec le « village des damnés » me paraît moins pertinent que celui avec « les oiseaux » du grand Alfred qui reste aussi sans explication finale claire si ce n’est une réaction au comportement dominateur et sans partage de l’homme sur son environnement. Le film se transforme en survival dès l’arrivée sur l’île . Le peu de dialogue renforce encore l’impact violent du film. Les deux surprises finales du film ajoutent encore à la réussite d’une œuvre majeure d’un cinéaste peu prolixe au grand écran. Dommage que les doublages français soient un peu décalés ce qui affadit un peu le propos.
Imaginer le monde encore plus cruel qu'il ne l'est. Il fallait y penser : des enfants devenant par une mystérieuse mutation hypnotique, les bourreaux de leurs parents, ayant pour arme principal l'affection de ses derniers. Le scénario est diaboliquement bien monté et l'oppression va crescendo pour une fin inéluctable ... qui ne semble être en faite que le début de la révolte. Dommage que la qualité des images ne soit pas à la hauteur de l'ensemble du film, ce qui donne un peu trop l'impression d'avoir affaire à une banale série télévisée.
Un super film ! Il ma vraiment étonné et je le conseille vivement ! La tension et l'angoisse est omniprésente. On suit le couple en espérent qui ne croiseront plus le chemins des enfants tarés ! Je dit bravo au réalisateur malgrés quelque absurdité (par exemples le mari qui a tous compris des tueries des enfants mais il veut pas partir de l'ile avec sa femme pour autant!) mais on s'en passe ! a voir absolument
Un bon slasher horrifique espagnol, où les enfants chassent les adultes sur une jolie petite île ensoleillée. Mention spéciale pour le générique d'ouverture, constitué d'images d'archives de la guerre de Corée et des camps de concentration bluffant, et gros coup de gueule pour la traduction du titre, on passe en effet de "Quien puede matar a un nino" à "Les révoltés de l'an 2000", consternant...
un film sans détours, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu ! Le scénario est digne d'un étudiant en manque d'inspiration qui aurait eu l'idée d'utiliser un sophisme pour renverser les termes d'un (très) mauvais sujet de philo : si les adultes sacrifient sans vergogne les enfants, pourquoi ces derniers ne leur rendraient-ils pas la pareille, et dans ce cas serait-il légitime de se défendre ? Le comble est atteint lorsqu'on se retrouve dans le final à encourager le protagoniste pour dégommer ces sales mioches ! C'est peut-être le but, après tout il n'y a vraiment aucun appel à l'émotion, et beaucoup apprécieront le résultat (ah ! j'oubliais le générique qui prend aux tripes mais dont on percevra l'incongruité!) Je ne pense pas que ce film soit le meilleur moyen de se pencher sur le problème, et encore moins d'attirer l'attention la dessus. Sur la forme en revanche, rien à dire, la réalisation est excellente et on est vite pris dans une ambiance à la hitchcock qui ne retombe jamais.
Un film vachement surestimé quand même! Certes il comporte de très bonnes séquences (la ribambelle d'enfants sur la place, clin d’œil réussi aux ‘Oiseaux’ d'Hitchcock), la bande-son est angoissante à souhait, mais le tout est plutôt longuet et se révèle vite oubliable pour un film dit culte. La thématique des gosses victimes oubliées de la guerre est gauche et le propos (« peut on tuer un chiard? ») est naif - perso à la place du mec j’hésiterais pas une seconde! De plus, le doublage français -propre ceci dit aux séries B de cette époque- confèrerait presque un statut de nanar à ce 'Révolté de l'an 2000'. Un film bancal donc, mais qui mérite tout de même 2 étoiles pour sa mise en scène recherchée.
Un couple parti en vacances sur une ile espagnol va se retrouver confronté à d'étranges événement et comportement. Ce petit film démarre lentement mais il garde son effet captivant. Tout se révèle dans une conclusion peu conventionnel pour l'époque.
Qui peut tuer un enfant? C'est la question posée au spectateur, une question dont la réponse paraît évidente au premier abord. Car en effet, voilà une interrogation que tout être croit pouvoir répondre sans la moindre hésitation. Le film, vous l'aurez compris, est une métaphore de la réalité dans toutes les guerres qui génèrent la mort de millions d'enfants dans le monde depuis des décennies et l'idée du réalisateur est de transformer ces victimes en bourreaux contre ceux qui n'hésitent pas à faire feu contre eux. Evidemment, ce film déclencha la fureur de la censure et fut interdit pendant très longtemps et penser élaborer un tel film de nos jours paraît inconcevable et impossible. Montrer l'inmontrable, des enfants torturer et éliminer des adultes avec une cruauté rarement égalée, voici l'exemple du film le plus controversé du cinéma fantastique des années 1970. Si le sujet est original, la trame, elle, est diabolique. La mise en scène est extraordinaire, permettant à un scénario très riche et très dense d'être sublimé par des images sanglantes et d'une musique véritablement angoissante et tonitruante. Le réalisateur dirige son film de main de maître et installe une tension extrême et encore plus effrayante que certains films comme "Zombie" de Romero qui sortira deux ans plus tard ou "Les oiseaux" d'Alfred Hitchcock. Voici un film dérangé, effroyable, effrayant, distillant une intrigue unique, malsaine qui vient perturber l'ordre établi et affiche des scènes de violence extrême jusqu'au dégoût. Le dénouement est inattendu, ignoble, répugnant, le tout forme un grand film fantastique d'épouvante qui viendra apeurer le plus téméraire des spectateurs. Le réalisateur espagnol Serrador livre ici son long-métrage le plus abouti de sa filmographie, un film qui laisse une trace indélébile et qui possède tous les éléments pour qu'on le traite comme un grand classique du genre. Il constitue l'un des tous premiers films à finalité pessimiste, un chef-d'oeuvre malsain! Bravo!
Les révoltés de l'an 2000, un film assez méconnu et pourtant l'un des plus grands films du cinéma d'angoisse. Le film est tourné dans un paysage somptueux. Dans un premier temps, une ville typique d'Espagne où a lieu un carnaval qui accueille superbement deux touristes britanniques venus en vacances sans leurs enfants. Ces deux-ci veulent se rendre sur une île méconnu. Dans un deuxième temps, un village typique avec un soleil absolument grandiose digne de l'Esapgne. Tout à l'air de leur sourire, d'ailleurs ils le rendent bien avec des sourires plaqués constamment sur leur beau visage de jeunes mariés. La belle journée ensoleillée Espagnole ne va pourtant pas alléger la peur qu'ils vont endurcir. Une peur due à ces enfants. Complétement fous qui vont assassiner tous les adultes de l'île. Une revanche sur les adultes ? Une revanche parce que ce sont toujours eux, ces pauvres êtres dociles et innocents, qui sont victimes des guerres, des famines ? c'est ce que nous montrent le réalisateur Narciso Ibanez Serrador au début de son film avec le générique où l'on perçoit une mélodie glaçante et triste d'enfants avec un fond d'image monstrueux. La tension monte crescendo, les touristes vont d'abord percevoir ces gosses froids, peu bavares et pourtant innofensifs. Puis l'horreur arrive, un vieil homme est assassiné par une gamine de 12-13 ans, à coups de cannes dans un rire insuportable. Jamais je n'avais vu un film d'horreur aussi réaliste avec des gamins. Et pourtant on ne voit jamais directement un enfant tuer, violenter une personne. cela prouve le talent incontesté de Narciso Ibanez Serrador, qui créeait une atmosphère detestable. La situation des deux touristes est d'autant plus dure que ces deux-là ne peuvent, c'est un fait, toucher un gamin. Un film rare, qui mérite un visionnage de tous pour comprendre le cinéma d'angoisse, Génial !
Un générique mettant en avant le fait que les guerres touchent essentiellement les civils et plus particulièrement les enfants. Au noir et blanc et aux cadavres décharnés d'enfants se succèdent alors la couleur et les corps obèses des adultes. Il s'ensuit ensuite une progressive montée en tension qui fait naître l'impensable chez le spectateur. Un film dérangeant dont les "méchants" apparaissent plus terrifiants que n'importe quel zombie. On pense au Village des Damnés, aux films de Romero, à Hitchcock. Le film a également le mérite de ne pas sombrer dans l'outrance et hérisse le spectateur par son immoralité constante et latente mais aussi sa poésie. Un régal.