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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 août 2010
"Qui peut tuer un enfant ?" en voilà une bonne question. Mais le problème c'est que la question perd tout son intérêt quand elle est posée dans un environnement fantastique et qu'elle devient : "Qui peut tuer un enfant qui avec l'aide de ses amis vient de massacrer tous les adultes de son village et qui vous poursuit avec une arme ?" (?!!) L'ancienneté du film apporte un plus à l'image et à l'ambiance générale mais les dialogues sont pauvres et les situations parfois grotesques, le plus drôle étant la scène où le mari explique pendant 3 mn à sa femme qu'il faut qu'ils se mettent à courir pour s'enfuir. En gros c'est comme un film de zombie classique avec des zombies qui auraient des têtes d'enfants propres et gentils.
Cette mécanique infernal n'a pas fini de faire parler les cinéphiles en tous genre et ce malgré le poids des années... Un film de génie par un génie de la caméra…
Eh ben, woaaah. Qu'on regarde ce film et qu'on ose me soutenir que les vieux films d'horreur, c'est pourri. Un chef d'oeuvre, qui utilise le fantastique (tout se passe en un regard ou un contact) pour mettre en place un survival tendu et impitoyable. Une conclusion magnifique pour un film qui part d'une idée géniale. Plus qu'un classique, un monument du cinéma espagnol.
Sous la lumière aveuglante des Baléares, un film d'épouvante angoissant à la mise en scène sèche et réaliste. Assez proche dans sa forme aux Oiseaux d'Hitchcock et à La Dernière Maison sur la gauche de Wes Craven. Le thriller gore Eden Lake, en 2008, reprend un peu le même thème, sous une forme différente, d'enfants qui se retournent, sans raison apparente, contre des adultes.
Le négatif : le jeu de presque tous les acteurs, la longueur (on aurait pu faire plus court qu'une heure quarante-six)(le générique, à message, dure sept minutes trente !) Le positif : des bons coups de stress, la tension (parfois aidée par une bonne musique) Mais au bout du compte, un peu longuet quand même...
C'est plutôt bien foutu et assez angoissant, mais le fond du film est un peu stupide à mon sens, et la séquence d'intro verse vraiment dans le spectaculaire choquant sans retenue c'est un peu malaisant !
Un bon slasher horrifique espagnol, où les enfants chassent les adultes sur une jolie petite île ensoleillée. Mention spéciale pour le générique d'ouverture, constitué d'images d'archives de la guerre de Corée et des camps de concentration bluffant, et gros coup de gueule pour la traduction du titre, on passe en effet de "Quien puede matar a un nino" à "Les révoltés de l'an 2000", consternant...
Les révoltés de l'an 2000, un film assez méconnu et pourtant l'un des plus grands films du cinéma d'angoisse. Le film est tourné dans un paysage somptueux. Dans un premier temps, une ville typique d'Espagne où a lieu un carnaval qui accueille superbement deux touristes britanniques venus en vacances sans leurs enfants. Ces deux-ci veulent se rendre sur une île méconnu. Dans un deuxième temps, un village typique avec un soleil absolument grandiose digne de l'Esapgne. Tout à l'air de leur sourire, d'ailleurs ils le rendent bien avec des sourires plaqués constamment sur leur beau visage de jeunes mariés. La belle journée ensoleillée Espagnole ne va pourtant pas alléger la peur qu'ils vont endurcir. Une peur due à ces enfants. Complétement fous qui vont assassiner tous les adultes de l'île. Une revanche sur les adultes ? Une revanche parce que ce sont toujours eux, ces pauvres êtres dociles et innocents, qui sont victimes des guerres, des famines ? c'est ce que nous montrent le réalisateur Narciso Ibanez Serrador au début de son film avec le générique où l'on perçoit une mélodie glaçante et triste d'enfants avec un fond d'image monstrueux. La tension monte crescendo, les touristes vont d'abord percevoir ces gosses froids, peu bavares et pourtant innofensifs. Puis l'horreur arrive, un vieil homme est assassiné par une gamine de 12-13 ans, à coups de cannes dans un rire insuportable. Jamais je n'avais vu un film d'horreur aussi réaliste avec des gamins. Et pourtant on ne voit jamais directement un enfant tuer, violenter une personne. cela prouve le talent incontesté de Narciso Ibanez Serrador, qui créeait une atmosphère detestable. La situation des deux touristes est d'autant plus dure que ces deux-là ne peuvent, c'est un fait, toucher un gamin. Un film rare, qui mérite un visionnage de tous pour comprendre le cinéma d'angoisse, Génial !
Je n'ai contre les Nanards , mais là c'est franchement mauvais ! Le message "Qui peut tuer des enfants ? " est lourdement annoncé et la suite, prévisible et moralisante s'avère indigeste. La réalisation, Les dialogues et le jeu des acteurs sont catastrophiques. Et pourtant je suis plutôt de culture "Mauvais Genre"...
Tout à la fois glaçant, cruel et sans concession, Les Révoltés de l'an 2000 n'a pas volé son statut de classique du cinéma horrifique. Son titre original, "¿Quién puede matar a un niño?" (Qui peut tuer un enfant ?) , laisse paraitre toute l'ambiguïté et tout le malaise qui se dégage de l'œuvre. La gestion de la tension se fait graduellement, et la mise en scène parvient à installer la menace au fur et à mesure. Idem pour le jeu des acteurs et actrices, notamment les enfants dirigés brillamment. Le tout sert un propos politique fort : Dans un monde où les enfants sont les premières victimes de la folie des adultes, le moment du soulèvement ne serait-il pas arrivé? Attention, ce film peut heurter les personnes les plus sensibles, notamment dans ses premières scènes montrant des atrocités (réelles) subies par les enfants tout autour de la Terre dans le cadre de diverses guerres, famines ou dictatures.
Les gosses, c’est rien que des ordures de toute façon.
Le petit cinéma local est décidément surprenant … et réjouissant ! Membre du réseau Cinephare, il propose en ce moment un cycle thriller/fantastique des plus épicés. Au programme ce jour, les Révoltés de l’An 2000 soit un titre parmi les plus idiots de l’histoire puisque ça n’a rien de futuriste et qu’il n’est nullement question de révoltés au sens propre. Fions-nous plutôt à une traduction littérale qui donnerait « Qui peut tuer un enfant ? ».
Un jeune homme et sa compagne enceinte passent leurs vacances sur une île méditerranéenne au large de la Costa Brava. Là-bas, c’est pas la fête. Tout semble avoir été abandonné dans la précipitation, personne à l’horizon. Enfin personne de plus de 15 ans. Car des gosses, il y en a. Et leurs intentions ne semblent pas très amicales.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intro donne le ton. Des images d’archives et un commentaire monotone nous présentent pendant une dizaine de minutes les plus effroyables conflits et massacres du XXème siècle, mettant en avant le rôle de victimes systématiques des enfants. Les mômes subissent la barbarie des adultes. On mettra un moment à faire le lien entre cette intro en béton armé et l’intrigue du film. L’intrigue elle-même met aussi un moment à démarrer vraiment, entretenant une certaine tension née de l’accumulation d’images horribles lors du préambule. Une fois tout en place, c’est à une véritable leçon de grammaire fantastique que l’on assiste. L’étrange fait irruption par touche, laissant toujours entendre qu’une explication logique aux évènements doit exister. Nous sommes placés dans le point de vue du personnage principal et nous partagerons sa peur et son dégoût. Car il y a quelques scènes vraiment malaisantes à l’image de cette piñata macabre ou de la transformation des gosses au regard vide. Le thriller marche à plein malgré quelques longueurs. On regrettera quelques choix incohérents et une interprétation approximative. Pour les références ou plutôt l’héritage de cet objet culte, on citera immédiatement Carpenter (Assaut [contemporain de celui-ci] ou le Village des damnés [lui-même remake]).
Bref, un très bon moment qui sait ménager ses surprises. Le film n’est pas exempte de défauts mais, l’absolu de son intention fonctionne parfaitement. A conseiller donc.
6 ans après l'épatant "la résidence" Narcisco Ibanez Serrador tourne ces "révoltés de l'an 2000". Un film peut etre pas d'horreur mais d'angoisse dans lequel les oiseaux d'Hitchcok sont remplacés par des enfants. Rien que les images d'archives diffusées en introduction mettent dans le bain et dans l'histoire. De plus ce réalisateur espagnol sait finir ses films ce qui n'est pas le cas de beaucoup. Seul point noir pour ma collection : il n'a que 3 longs métrages à son actif ! 4 /5 bien mérités