Après une demi-heure fade et sans grand intérêt le film démarre réellement mais malheureusement cette histoire d'enfants se révoltant en tuant les adultes ne décolle jamais faute à une mise en scène qui a du mal à faire passer un sentiment de frayeur parfois inquiétant grâce à quelques instants violents l'ensemble de Les Révoltés de l'an 2000 est assez longuet. Une déception pour ma part après les bonnes critiques que j'avais lu au sujet de ce film.
Traduction ridicule de « Quién puede matar a un niño ? » (Qui pourrait, oserait, tuer un enfant ?). Formidable et effroyable histoire mêlant fantastique, horreur et fascinante virtualité. Un film effrayant de 1975, qui sait encore choquer aujourd hui malgré notre saturation. Un homme normal ferait-il du mal à un enfant ? Oui bien sûr, quand on constate, ô combien de millions de fois, les horreurs subies par les guerres au napalm, les milliers de villages gazés, les expériences scientifiques des camps de concentration, les famines politiques organisées, le tout perçu dans l innocence puérile de nos petits ? A l instar des Oiseaux d Hitchcock, qui se révoltent mystérieusement contre les hommes, nous voici à la place de deux gentils touristes en vacances débarquant sur une ile de pêcheurs espagnole, où une étrange maladie contagieuse semble avoir frappé les enfants, les bébés, et même les foetus. Dans leur extravagance et leur disproportion enfantines, ils tuent les adultes avec ce dont ils disposent : bâtons, pierres, ciseaux, instruments agricoles, couteaux et armes à feu. Un enfant normal ferait-il cela, semblent-ils nous rétorquer ? Et vous, que feriez-vous ? Vous laisseriez-vous tuer, puisque naturellement incapables de violenter d angéliques bambins, ou bien vous permettriez-vous une monstrueuse légitime défense ?
Le film s'ouvre sur un générique qui sert de prologue, qui impose l'idée qui mène tout le récit : "qui pourrait tuer une enfant ?". Une idée de départ bonne mais avec laquelle Serrador se tire une balle dans le pied. En effe il pose une question à laquelle il répond dès le départ avec ce générique qui prouve matériellement que tous les humains le peuvent et le font depuis toujours ! Le film repose donc surtout sur l'ambiance malsaine et une atmosphère spécifique. Mais franchement, entre l'idée première qui n'est finalement pas soutenue à fond et les invraisemblances multiples il faut avouer que c'est un film très surestimé dans sa valeur intrinsèque et qui ne vaut que par sa valeur "historique".
Un film qui n'a pas vieilli ! Le message est universel, le scenario est renversant. Les enfants de tout temps ont souffert des conflits adultes, ceux-ci se vengent désormais. Le lieu inédit pour un climat de terreur (une île espagnole où le soleil vous inonde), des horreurs commises par des acteurs plus ou moins inédits, des enfants (inédit dans le degré de violence). Un petit bémol sur le jeu de l'épouse, peu convaincant dans son rôle de naïve en cloque, mais un message intact, des moments bouleversants, et une anticipation folle
La plupart des films se suivent et se ressemblent ( je dis ça pour en voir vu un certain nombre et pour ne pas dire un nombre certain ), celui-ci a pour mérite d'aborder un sujet rarement traité -
Alors oui c'est pas le meilleur des films en soi, le jeu des acteurs est assez médiocre je trouve ( exception des enfants qui sont vraiment dérangeant) , la blonde m'a exaspéré et les choix qu'ils font relèvent parfois du non-sens ( ça n'engage que moi ) ... cela dit c'est un titre très original -
La scène choque pour moi étant les extraits d'archives en N&B en ouverture -
Je recommande, à voir ( 1 ou 2 fois pour ma part
Il y a de quoi faire de l'analyse dessus comme les tirs de feu d'artifice qui évoquent les scènes de guerre, intéressant a décrypter en tout cas...
Passé le jeu approximatif du couple vedette et certaines situations "ficelles" un peu réchauffées (un téléphone sonne mais personne au bout du fil, l'incompréhensible obstination du mari à rester sur cette île qui sent la mort dès le début, la femme enceinte et passive qui met les 3/4 du film à comprendre ce qui se passe...) on tiens là une péloche rageuse et sincère, qui s'ouvre sur des images d'archives avant de laisser place à un conte noir et cruel.
D'un ennui terrible, d'une histoire loufoque, d'une interprétation théâtrale, des attitudes à la "blonde attitude", rien à garder ... et même si l'on se remet dans l'époque du tournage (1976). 1/5 pour avoir essayé mais quel ennui !!!
C'est vrai que je reste choqué devant les autres critiques qui mettent 5/5. Ok, il faut peut-être partis des films cultes espagnols etc... Mais sincèrement vous allez pas me faire croire que vous ne vous êtes pas ennuyés ? Ou alors on n'a peut-être pas vu le même film. Là où je peux rejoindre certain c'est sur le fait qu'il n'a pas trop veillit, le sang et les morts sont plutôt bien faites mais bon un scénario plat, sans explication ni intérêt d'ailleur et dont on à compris la fin depuis le début, limite depuis le titre original "Qui peut tuer un enfant?" Et bien sincèrement quand tous les gosses d'un village se mettent à massacrer les habitants, deviennent tarés et vous poursuivent avec des couteaux et des bouts de bois, oui on les les écrase avec nos voiture et oui on leur tire dessus (spoiler: ce qui calme la bande l'ailleur lors de l'unique mort d'enfant du film ). Les acteurs n'en parlons même pas , ils sont peu à avoir des dialogues mais on en regretterait presque un silence complet tant les dialogues sont vides. Sans queue ni tête, sans morale ou avec une morale à deux balles. A éviter !
Un film vachement surestimé quand même! Certes il comporte de très bonnes séquences (la ribambelle d'enfants sur la place, clin d’œil réussi aux ‘Oiseaux’ d'Hitchcock), la bande-son est angoissante à souhait, mais le tout est plutôt longuet et se révèle vite oubliable pour un film dit culte. La thématique des gosses victimes oubliées de la guerre est gauche et le propos (« peut on tuer un chiard? ») est naif - perso à la place du mec j’hésiterais pas une seconde! De plus, le doublage français -propre ceci dit aux séries B de cette époque- confèrerait presque un statut de nanar à ce 'Révolté de l'an 2000'. Un film bancal donc, mais qui mérite tout de même 2 étoiles pour sa mise en scène recherchée.
Après une longue énumération de quelqu'unes des atrocités commises sur des enfants en période de guerre, on passe sans transition sur la scène d'une plage ou l'on sent déja le "mal" planait autour des touristes.... Difficile de classer cette oeuvre incroyable : film humaniste et engagé envers la cause des laissez-pour-compte, des innocents sans défense que sont les enfants de la guerre ? C'est de toute évidence choquant, forçant le spectateur à réagir. Si la réalisation n'est pas toujours à la hauteur du propos elle connaît cependant quelques belles envolées pas loin d'être lyriques et permet au film de voir peser sur lui une atmosphère... éprouvante, moite, pesante... Ajouté à cela des crimes odieux commis par des enfants en culottes courtes^^... Etrange et intriguant à souhait, ce film ne met aucune retenue concernant la violence. Une oeuvre dérangeante et un choc qui nous met face à nos responsabilités d'adulte, face à notre Histoire, le faisant de la façon la plus troublante et ambigüe qui soit, et ce jusqu'à l'ironie du final. L'homme face à l'innocence de l'enfance ; n'abuserait il pas trop de ses droits??? Un film dur mais efficace à la fois ; bien qu'il est un peu vieillit.
Un couple de touristes arrive pour passer des vacances sur une île isolée au large de l'Espagne. Seuls y vivent des enfants qui ont assassiné tous les adultes.
Les révoltés de l'an 2000 est un film fantastique horrifique espagnol de Narciso Ibáñez Serrador sorti en 1977. Le film est tiré du roman de Juan José Plans El juego de los niños.
Comme un certain nombre de films, il prend le parti de placer du coté du mal nos chères têtes blondes à qui on donne traditionnellement le bon Dieu sans confession. Dans le genre, les révoltés de l'an 2000 est considéré comme un très bon métrage. Le film s'inscrit dans une vague de films d'anticipation pessimistes tournés au milieu des années 70 (Holocauste 2000, Soleil vert, la planète des singes...). Personnellement, le début du film ne m'a pas du tout emballé. Un générique introductif de 7 minutes 30 pour nous expliquer que les enfants du monde sont victimes d'atrocité sur une voix off de l'ORTF avec des images d'archives...même si c'est vrai, c'est long! Ensuite, le couple de gentils anglais de 35 ans qui vient en pèlerinage sur l'île 12 ans après. Madame est enceinte, l'avenir nous montrera que c'est l'enfant de trop -SPOILER- (le couple en a déjà 2). Le film traine pendant 20 minutes et les dialogues sont assez peu intéressants (Madame ne parle pas espagnol et a des théories assez ineptes sur tout...).
Malheur à celui qui tue un enfant.
Enfin, le film démarre réellement avec l'arrivée du couple sur l'île et le début des hostilités. Même si le rythme est lent et les images peu spectaculaires, la caméra nous emmène dans des rues désertes avec des perspectives angoissantes. Les enfants mutiques et hostiles qui rôdent sont de petits sournois qui finiront par traquer le couple mais ils auront des pertes. En effet, si Madame est "super tarte" et désarmée (Ahhh, l'instinct maternel...) face aux petits assassins en culotte courte dont les rires accompagnent les mauvaises actions, son époux "tranche dans le vif" et c'est avec une certaine joie que j'ai vu tomber un certain nombre de ces mini assassins même si, comme le chante Enrico Macias :"Malheur à celui qui blesse un enfant".
Pour conclure, on saluera le propos pessimiste du film et ses perspectives inquiétantes même si je me garderai bien de commenter sa chute. Le film est correct même si on aurait pu en faire quelque chose de supérieur avec un meilleur montage et, peut être, un casting de meilleure qualité.
La réflexion sur cette question est amplifiée par tout le contexte posé pendant le générique du film montrant les enfants comme d’éternelles victimes. Alors ceux que nous verrons dans le film, attaquant presque sans raison, prennent l’allure d’une vengeance surnaturelle, d’un châtiment asséné aux adultes irresponsables qui n’ont pas su préserver leur innocence. Alors qu’aucun élément purement fantastique n’est présenté (le film se déroule même en plein jour, comme pour rendre plus brutale cette réalité), l’atmosphère qui se dégage l’est pleinement. Cela passe par l’apparition des enfants, leur multiplication, leur air imperturbable au regard fixe, … bref, on les croirait presque possédés, à l’image de enfants-démons qui commencent à occuper le cinéma fantastique américain.
On croirait ce film tout juste réalisé à notre époque, tant son propos est actuel, tant sa créativité n'a pas pris une ride. L'un des premiers (si ce n'est LE premier) réalisateurs hispaniques à réaliser un film aussi subversif et d'une puissance rarement égalées. L'enfant n'est ni pointé du doigt, ni délaissé, mais simplement mis en valeur, et l'adulte, remis en question. Mémorable réflexion sur la condition humaine!