Petite comédie qui se place largement sur le podium des grandes déceptions de Patrice Leconte. La mise en scène est inexistante et le scénario est beaucoup trop classique pour vraiment surprendre. Le vrai bémol venant sans doute des dialogues sans inventivité. On ne rit pas mais on s'amuse tout de même de cette guéguerre bête et au final sans intérêt. Le film n'avance pas pendant 1 heure mais le dernier 1/4 d'heure sauve le film.
Très pauvre, réservant de trop rares passages divertissants et pourtant prévisibles, on a du mal a comprendre ou Patrice Leconte et Benoit Poolevorde voulaient en venir...
Patrice Leconte avait-il un arriéré d'impôt? A-t-il confié "La guerre des miss" à un gratte-papier? Comment expliquer que le cinéaste ait commis une comédie si calamiteuse et si indigne de lui? Sur la base d'un scénario éculé, évident et vulgaire comme un nanar, Leconte réalise une comédie dans laquelle Benoit Poelvoorde, tête d'affiche "bankable" semble se morfondre, visiblement peu concerné et inspiré par un emploi où il excelle généralement mais qui, ici, flirte avec la vacuité.
Le village de Charmoussey engage Franck Chevrel, l'enfant du pays et comédien à Parisspoiler: -parait-il- pour coacher, en professionnel, les jeunes filles du coin, en vue de l'ancestral concours de miss qui oppose la commune à sa voisine rivale. Le sujet aurait pu faire un Clochemerle satirique. Il n'émane de cette chronique rurale que méchanceté et mépris:spoiler: villageois péquenots, conseil municipal crétin et miss locales boudinées dans des tenues à la Deschiens. Leconte force le trait et ses personnages caricaturaux sont tous des archétypes du nanar, celui des années 70 et 80 qui plus est. Le cinéaste va même jusqu'à imaginer une pathétique spoiler: bluette (et le happy end qui va avec) entre Franck et son ex (Olivia Bonamy, belle mais cantonnée dans un rôle parfaitement commun et sans matière). J'en passe et des meilleurs.
Le pitch ne promettait rien de bon, au final, on ne sera pas surpris de constater que cette guerre des miss est un ratage total. Un duel qui oppose depuis plus de 20 ans un village de montagne et une station balnéaire. Tous les deux se disputent le grand concours de la Miss locale et à chaque fois c’est toujours la station de ski qui remporte la victoire. Bien décidé à la remporter, cette fois-ci, le petit village décide d’engager un coach, mais pas n’importe lequel ! Ce que l’on reprochera en premier à cette comédie, c’est son scénario, sans saveur, gavée de clichés et des caricatures à la pelle. Le film est vide, rien ne fonctionne, les gags tombent à plat ! Patrice Leconte cumule les ratés et n’a pas l’air de s’en soucier, car comme on dit, « jamais deux sans trois », après Les Bronzés 3 - Amis pour la vie (2006) & Mon meilleur ami (2006).
Une comédie frelâtée d'un Patrice Leconte aux abonnés absents depuis quelques années."La Guerre des Miss" part d'un postulat amusant,bien que maintes fois vu.Une querelle de clochers dans les montagnes jurassiennes.Super Charmoussey,la station skiable et Charmoussey l'ex-plaine industrielle à l'abandon.Dans ces conditions,le concours de Miss locales devient une question d'honneur.Le maire de Charmoussey fait appel à un coach qui n'a rien d'un expert:Benoît Poelvoorde,qui grâce à son génie comique naturel,parvient à sauver quelques scènes de l'engourdissement.Mais,il ne peut à lui seul cacher le vide.Et le propos est abordé avec vulgarité,sans finesse affichée.Comme cette Hongroise élançée,qui est en fait un homme ou la fille gothique d'Olivia Bonamy(peu sympathique)qui devient un papillon une fois débarrassée de ses artifices.Leconte a de l'amour pour les provinciaux,et les petites gens,mais il le traduit très mal.Par exemple,ils apparaissent tous moches et presque imbéciles.Rire aux dépends des gens.Pas trop ma tasse de thé.
Pour sa rencontre avec Poelvoorde sur un film de commande, Leconte ne doit pas être très fier d’avoir gâché le talent du comique belge qui méritait sans doute mieux que cette redite franchouillarde du cultissime « Podium ». Hormis le joli minois d’Olivia Bonamy, rien ne peut sauver ce navet qui ne s’élève même pas au niveau des téléfilms sortis en série par M6 ou TF1. Le constat est évident quand on regarde les bonus et qu’on voit la conviction du réalisateur et de son acteur pour défendre ce nanar qui leur aura peut-être permis de payer leurs impôts ou de s’offrir une piscine de plus. Navrant.
J'ai été agréablement surprise par cette petite comédie qu'est "La Guerre des Miss". Porté par des comédiens excellents, des situations souvent drôles pour ne pas dire hilarantes, et des dialogues qui font mouche, ce film s'avère en tous points enthousiasmant. Néanmoins, je ne mets pas 4 étoiles pour la simple raison que la fin m'a semblé légèrement "niaise". Cela n'empêche nullement "La Guerre des Miss" de nous filer la pêche et je suis ressortie de la séance avec un grand sourire aux lèvres.
Il y avait les films de Max Pecas, auteur génial au talent insurpassable, M. Leconte tente, dirait-on de l'égaler ou de le dépasser. On apprécie avec une joie relative son parisiamisme à l'encontre de la Franche-Comté, Bon pour un mardi soir sur france 3, un tel film est une m.a.n.i. ( merde audio-visuelle non identifiée). Benoit. P. ( on taiera son nom) subit une régression quasi complète. On sent de la détresse dans l'homme et son jeu s'en ressent.Il est inerte, absent sans consistance.Le film est convenu, pas de surprises, c'est plat du début à la fin. On notera la prestation d'une jeune actrice qui espérons-le saura se relever de ses début "Mansonien". Comment, pour qui et pourquoi a été tourné un film pareil ? La question soulève plus que des enjeux cinématographiques... Et pour finir, je ne rajouterai qu'une chose: n'y allez pas c'est une m**** !
Au risque de me faire un bon nombre d'ennemis, j'écris quelques mots raisonnablement élogieux sur le dernier Leconte. Il est certain que le cinéaste a été davantage subtil et inspiré ( Confidences trop intimes, Les Grands Ducs...). Pourtant La Guerre des Miss, à défaut d'être une véritable réussite, est un divertissement efficace et attachant. Les nombreux clichés du film ( Laurent Gamelon en adepte de Rambo, Poelvoorde dans son éternel rôle de coach, le clivage beauté fatale / laideron...) le servent étrangement. Même si les gags ne sont pas des plus fins ( cabotinage grimaçant de certains acteurs, notamment Benoît Poelvoorde ), on rit parfois de bon coeur en raison d'un scénario bien ficelé et attendrissant. On pourra toujours reprocher à Patrice Leconte de jouer les donneurs de leçons sur ce coup ( sujet éculé de la beauté intérieur, valeur du travail et de l'altruisme...), mais ne boudons pas notre plaisir : le film redonne le sourire. En vue des critiques, j'ai de plus en plus l'impression d'être un spectateur bon public. Très sympathique.
J'ai bien ri. Une excellente comédie extrêmement bien construite avec un humour moins bas de gamme que ne pouvait faire penser la bande annonce. Un humour à la Leconte qui m'a fait pensé au mésestimé "les grands ducs". Tous les acteurs sont excellents y compris Benoît Poelvoorde. On ne s'ennuie pas une seconde et j'ai oublié l'heure qu'il était, ce qui est très rare.
Comédie qui fait sourire par moment, mais bien souvent nous afflige devant la pesanteur de ses gags. Car au départ l'idée est plutôt bonne, mais rapidement Patrice Lecomte, pourtant auteur des très subtils "Ridicule" et "Tandem", tombe dans les travers des caricatures de la ruralité et de la jeunesse. Toutefois les acteurs principaux s'en sortent plutôt bien, notamment dans la seconde partie du film où Benoit Poelvoorde campe un autre rôle que celui du raté qu'il a déjà maintes fois joués.
Patrice Leconte s’y connaît en comédies. Après LES BRONZES, il s’essaye une nouvelle fois à la comédie populaire ‘ringarde’ et fait mouche. Tout est attendu, mais avec une bonne équipe de comédiens et même si la sauce est connue, on se détend devant les péripéties des deux villages qui s’affrontent à savoir qui sera l’heureuse miss de cette nouvelle année. Jouant de son côté campagnard, LA GUERRE DES MISS est gentillet, pas provocateur (contrairement à BELLES A MOURIR, un joyau du septième art). Facile, mais relaxant. Un film qui ne prend pas le chou, et on est heureux de constater que Poelvoorde n’en fait pas trois tonnes, la pilule passe sans problème.
Rien de très nouveau dans ce film de Patrice Leconte ; un Poelvoorde qui joue un rêveur-bluffeur-amoureux de la belle Olivia Bonami. Il est le coach de cette équipe de filles qu'il a sélectionnées pour un concours de miss avec le village voisin. Tous les coups sont permis, et on sourit à quelques gags de temps en temps. Mais le tout est ennuyeux, convenu, et finalement décevant eu égard au casting. Ce n'est donc pas une bonne surprise.
Bon c'est à voir une fois et encore. L'idée de base aurait pu etre interessante bien qu'un peu "limite". On s'ennuie, sans s'ennuyer. Ce n'est pas spécialement drole ni interessant mais cela se laisse regarder. C'est assez prévisible mais l'on se laisse prendre à l'histoire, mais sans plus. A la limite les midinettes y trouveront peut etre leur compte mais je pense que beaucoup seront déçu. A recycler!