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    Etreintes brisées
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    Dicidente
    Dicidente

    39 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Mateo, écrivain et réalisateur, tombe éperduement amoureux de Lena , une actrice. Plus tard, lors d'un accident de voiture, il perd la vue, Lena meurt. Pour lui, Mateo est mort avec sa bien aimée, il est aujourd'hui Harry. "Etreintes brisées" est un beau film, mais qui met longtemps à démarrer. D'autre part, les acteurs sont bons, mais il faut bien suivre pour ne pas se perdre. Le tout est bien fait, a voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Un drame profond, sincère et puissant porté par le charme de Pénélope Cruz. Un final fort en émotion et plein de gravité : sans doutes un des meilleurs Almodovar ! Sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Le film Etreintes Brisées est le dix-septième de Pedro Almodovar. Il fait partie des films dramatiques et plus sombres de la filmographie du réalisateur. Et bien qu’il soit tout à fait agréable à regarder dans sa globalité, il est loin d’être le meilleur de la série et n’atteint pas le niveau des précédents tels que Volver (2006) ou Tout sur ma mère (1999). Pourtant, tout les ingrédients sont les mêmes, le scénario est très bien écrit, les acteurs excellents… Mais il manque un quelque chose, une pincée de sel dans le bol de soupe, qui pourrait faire de ce film un classique. Comme les personnages du film L’invasion des profanateurs de sépultures (1956) de Don Siegel, Etreintes Brisées a bien l’apparence d’un Almodovar et c’est à s’y méprendre, mais on connait trop ses films pour se rendre compte que ce n’est qu’une pâle imitation aseptisée.

    Ceci dit et malgré quelques longueurs, Pénélope Cruz et les autres femmes du film sont là pour rehausser le niveau général, comme souvent chez le réalisateur espagnol. Ce-dernier est toujours aussi fort pour nous livrer l’intrigue et les ficelles du scénario au compte-goutte en jouant avec les flashbacks. Le puzzle de l’histoire se dévoile peu à peu à l’image des photos déchirées de Lena et Mateo, vestige d’un amour lointain mais passionné, que le fils de Judit s’efforce de recoller.

    De très belles scènes sont elles aussi disséminées et éparpillées dans le film. Comme ces plans aériens d’une plage aux allures de tableaux ou les mains de Mateo sur les éléments qu’il ne peut désormais que ressentir. Il y a également des très bonnes idées de petites « saynètes » à l’intérieur même du film quand Diego (Tamar Novas), le fils de Judit, passe devant une affiche de don du sang, « Dona Sangre », et trouvant que cela sonne bien commence à élaborer un scénario de film de vampire à la limite de la série B. Et les quelques apparitions de Rossy de Palma, Lola Dueñas et Kiti Manver, actrices fétiches d’Almodovar, rappelle l’époque de ses comédies à succès d’autrefois.

    A la fin, Mateo qui parvient finalement à terminer le montage de son film, lance: « Les films, ils faut les terminer, même en aveugle. » Et cette phrase, la toute dernière du film, sonne comme un aveu de faiblesse de la part de Pedro Almodovar lui-même, qui a du s’apercevoir que son film manquait un peu de consistance.

    Mais ce n’était que pour mieux repartir, car le film qu’il réalise après: La piel que habito (2011), est une réussite et j’attends avec intérêt la sortie de son prochain film Les amants passagers (27 mars 2013) pour un retour, selon les dires du réalisateur, à de la pure comédie. A l’ancienne!

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    Estonius
    Estonius

    3 530 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Le seul défaut du film consiste sans doute en son intrigue un peu faible qui oblige à des retours sur explications dans la dernière partie du film (la lourde confession de Judit) qui ne sont pas des plus clairs. Sinon le film est d'une richesse incroyable, d'un rythme très nerveux et d'une interprétation magistrale. Penelope Cruz est superbe. La scène où elle croit un instant que l'homme qui l'entretient vient de mourir d'épectase (un simple haussement de sourcils) mérite de figurer dans les anthologies.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Bien filmé et bon scénario mais un peu long... A voir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 janvier 2013
    Etreintes Brisées de Pedro Almodóvar. Le réalisateur signe un gros film d'auteur haut en couleurs comme à son habitude.
    Le recette du succès : un film dans le film vous ajoutez à cela des histoires d'amour, des catastrophes et tout un genre de personnages à la personnalité et façon de vivre différentes mélangé à un suspens alléchant. Le résultat est une merveille. On ne s'ennuie pas pendant plus de deux heures. Il ne faut en aucun cas louper le début pour comprendre la suite de l'histoire. Penélope Cruz est le reste des acteurs sont extrêmement bon !
    Ce Almodóvar peut vous occupez une soirée pendant l'hiver sans aucuns soucis !
    A voir dans l'urgence même à avoir dans sa vidéothèque !
    xavierch
    xavierch

    49 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Un film intéressant sur une jolie histoire d'amour, mais en partie à cause du film dans le film, propose quelques longueurs, mais dans l'ensemble le film se regarde sans problèmes.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Une leçon de cinéma que beaucoup devrait méditer. Dans un style mélodramatique il explore notamment le rapport au sens dans l'oeuvre de création. C'est aussi bien-sûr une formidable histoire d'amour qui oblige les personnages à se confronter à leur propre existence.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    274 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Il n'y a vraiment plus qu'Almodóvar pour oser de pareils mélos : lyriques, échevelés, flamboyants. C'est le digne héritier de Douglas Sirk, la "touch" espagnole en plus : sexe, humour, couleurs très vives. En comparaison de ses derniers films, on pourrait cependant dire que le cinéaste s'est apaisé. Il délaisse ici son exploration de tous les possibles sexuels pour se concentrer sur des amours certes impossibles, mais plus classiques. Almodóvar confirme une fois de plus qu'il est un excellent conteur d'histoires. Il joue sur deux récits, deux époques, grâce à un flash-back. L'ensemble est également truffé d'histoires dans l'histoire, sous forme orale (évocation de scénarios) ou visuelle (mise en abyme du tournage d'une comédie). Car en plus d'être un film d'amour, Étreintes brisées est un film de cinéphile, parsemé de références : Voyage en Italie de Rossellini, Le Voyeur de Powell, les personnages d'Audrey Hepburn... On remarque aussi quelques allusions picturales, notamment aux Amants de Magritte, lors d'une scène d'amour très belle et très triste, où deux personnages s'étreignent, chacun enveloppé dans une partie de drap, à la fois unis et séparés. Côté casting, on retrouve quelques habitués des films d'Almodóvar, dont Penélope Cruz, belle à damner un saint. Au final, ce dix-septième opus du réalisateur, riche et très maîtrisé, n'atteint peut-être pas la grâce de Parle avec elle, mais n'en est pas moins une belle oeuvre.
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    On ne saurait reprocher à Pedro Amlodovar de se répéter, ou alors on serait bien niais de ne pas avoir repéré dans ses seize films précédents les thèmes récurents tels que l'homosexualité, l'absence douloureuse des pères, la place des femmes au centre de l'intrigue, les secrets de familles ou la symbolique des couleurs. Pourtant, pour la première fois depuis quatre films, je ne suis pas sorti de la salle avec le souffle coupé, et l'impatience irrépressible d'avoir le DVD pour disséquer la composition de chaque plan ou les arcanes flamboyantes du scénario, et si j'ai été emporté plusieurs fois par l'émotion, j'ai aussi regardé deux ou trois fois ma montre.

    Difficile de dire pourquoi ces "Etreintes brisées" ne procurent pas la même impression que "Tout sur ma Mère" ou "Volver", car on y retrouve les mêmes ingrédients, à commencer par la construction alambiquée du scénario, dont on sait l'importance que lui confère Almodovar dans la qualité d'un film. Il nous en donne d'ailleurs une leçon malicieuse dans une scène où Diego, encouragé par Harry, élabore en quelques phrases un synopsis à la "Twilight", où des vampires "non prosélytes" font fortune dans le commerce de l'écran total et où ils sont victimes d'érections dentaires.

    Comme dans ces films précédents, il joue à merveille des retours en arrière, des récits imbriqués et de la multiplicité des traces, avec l'utilisation au générique des images du combo où des doublures attendent de céder leur place à Penelope Cruz ou à Lluis Homar, celles du making-off en video que tourne un Ernesto Junior affublé de la perruque d'Anton Chigurh, celles du film que tourne Lena sous la direction de Mateo et qui est la copie de "Femmes au bord de la crise de nerfs", les quelques images de "Voyage en Italie" vu en amorce d'une scène où la caméra se concentre sur les larmes qui envahissent le visage de Lena, la déclaration de rupture que Lena post-synchronise sur sa propre image video projetée par un Ernesto fou de jalousie, ou encore les différentes photos, celle de la plage de Lanzarote ou celles émiettées qui gisent au fond du tiroir depuis quatorze ans.

    Il y a aussi ces idées fulgurantes, comme les larmes de Lena tombant sur une tomate rouge sang, la scène d'amour sous le drap qui symbolise le linceul auquel sont promis les deux protagonistes, ou cette autre scène d'amour filmée derrière la banquette du canapé d'où n'émergent que la vague du dos de Mateo et le pied de son éphémère conquête, alors que trône sur l'étagère du fond la fusée de Tintin.

    A l'image de Woody Allen devenant aveugle avant le tournage dans "Hollywood Ending", le double de Pedro Almodovar se voit châtié d'avoir préféré son actrice à son film par la perte de la vue. Almodovar illustre en permanence cette perte du sens primordial, avec ses plans de doigts courant sur du braille, la lecture de la nécrologie d'Ernesto Martel par la voix synthétique de l'ordinateur de Mateo, ou le réflexe qui amène l'aveugle à regarder dans le judas. Ernesto, le producteur occasionnel, ne sait pas lire le langage des images, et il doit avoir recours à une interprète qui lit sur les lèvres de Lena et Mateo ce qu'il ne veut pas entendre.

    Je partage l'avis de Thomas Sotinel dans "Le Monde" sur le déséquilibre qu'apporte l'interprétation fade de Lluis Homar, qui jouait Berenguer dans "La Mauvaise Education". Déséquilibre, car en face il y a Penelope Cruz, une nouvelle fois impressionnante, que ce soit en secrétaire, en "Belle de Jour" ou en "Sabrina", et une nouvelle fois, ce sont les actrices qui portent le film, les fidèles comme Blanca Portillo, Lola Duenas, Angela Molina, ou même Chus Lampreave ou Rossy de Palma qui n'ont qu'une scène.

    Mise en abyme constante des difficultés d'écrire et de filmer, "Etreintes brisés" semble parfois souffrir de cette impuissance, et il manque quelque chose à ce film pour le mettre au niveau des précédents. Il est un peu à l'image du puzzle des photographies déchirées que tente de reconstituer Diego, chaque morceau est fascinant mais l'ensemble présente un aspect rafistolé. Néanmoins, rien que pour certains de ces morceaux, ce dix-septième film d'Almodovar présente bien plus d'attraits que la plupart des films actuellement à l'affiche.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Jean G.
    Jean G.

    30 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2012
    Pénélope Cruz est excellente. Un film étrange, passionnant, exquis, une oeuvre majeure de Pedro Almodovar. Un scénario digne de son auteur, qui nous laisse scotché du début à la fin !
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un de ses grands mélo dont il a le secret, mais surtout un hommage à sa muse: Comment résister à Léna ??? Pénélope Cruz trouve un rôle à la hauteur des actrices magnifiées par Hollywood , sur elle restera de façon indélébile dans l'imaginaire du cinéphile!!! Les propos de ce film touffu tournent cependant un peu trop dans l'hommage au 7ème art , c'est un jeu qui sollicite notre mémoire et rend ludique le drame mais on perd l'émotion sans prix de" tout sur ma mère" et "parle avec elle" C'est et cela demeure magistral à voir ,revoir et en savourer à ouvrir toutes les boites de Pandore , car la beauté de l'œuvre ne dissimule pas ici la menace...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Du grand Almodovar ! ‘Los abrazos rotos dans son titre original n’est pas au niveau de ‘Volver’ mais n’en est cependant pas loin : Pourquoi ? Tout simplement parce que le scénario est beaucoup plus traditionnel (ici, un adultère passionné) ce qui n’empêche pas d’avoir une mise en scène très léchée. Le pathos est très théâtral autour de cette relation à trois. Trois acteurs, trois destins liés qui s’entrechoquent : Magdalena dite Lena (Penélope Cruz, la victime déchirée et passionnée), Mateo Blanco alias Harry Caine (Lluis Homar, personnage troublant de sincérité et de sensibilité) ainsi que José Luis Gomez (Ernesto Martel, grand ponte de la finance légèrement caricaturé tyran jaloux). Aussi, des habitués comme Blanca Portillo, Lola Duenas, Rossy de Palma sont présents. La construction de l’œuvre est tout à fait classique en trois actes et joue temporellement sur les 14 années séparant le début de la relation entre Mateo et Lena de la période actuelle où Lena n’est plus et où Martel vient tout juste de décéder. Sans en dévoiler trop, le premier acte parle surtout de la rancœur d’Ernesto Junior qui essaie de contacter le réalisateur espagnol pour se venger de son père à travers une œuvre personnelle et de la vie quotidienne d’Harry Caine car Mateo (le réal) a décidé de s’infliger une amnésie pour éviter de faire son deuil après la mort de Lena, pour cela il change d’identité en devenant Harry Caine, romancier émérite. Le deuxième acte laisse place à la passion et ses conséquences tragiques, L’acte de violence qui devait arriver arrive et on comprend alors que toute la jalousie de Martel se déploie subitement dans cette animosité si cruelle, ce qui révèle au passage sa vraie nature. Malheureusement, le troisième souffre d’une baisse de rythme due à la mélancolie ambiante jusqu’aux révélations finales très surprenantes. Bref, un film aux setiments variables qui passe des couleurs chatoyantes (le rouge de la passion domine) à la noirceur froide de la nuit (pendant l’accident, la révélation sur le film). En revanche, la bande son n’a rien d’extraordinaire à part une chanson de cat Power durant l’escapade des deux amoureux. En réalité, tout tourne autour du film dans le film, celui de Mateo Blanco nommé ‘Femmes et Valises’ qui ressemble étrangement à ‘Femmes au bord de la crise de nerfs’ alors référence à son œuvre ou hommage présomptueux ? A définir… Pour conclure, il s’agit donc d’un film assurément intense, où la passion consume les êtres et mène à une violence tant physique que morale aux résultats irrémédiables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Je ne l ai pas encore découvert juste d après les infos collectées. Mais je suis fan de Pedro Almodovar et celui ci promet d être bouleversant!!!!
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Un bon Almodovar qui sait toujours créer des histoires sur plusieurs niveaux qui sollicitent notre appétit à en connaître leur conclusion. Le scénario de celle-ci fonctionne parfaitement mais bien que l'interprétation de ses acteurs ne soit pas mauvaise, on décèle quelques erreurs de mise en scène notamment la chute dans l'escalier de Penelope Cruz qui ne fonctionne pas et franchement cet extrait de ce film "Les filles et les valises", pas drôle pour un sou, cassent l'effet grandissant qu'on a connu dans d'autres de ses oeuvres...
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