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soixantetreiziste
8 abonnés
132 critiques
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4,0
Publiée le 26 mai 2009
Almodovar, on aime ou on s'emmerde. Là, j'ai aimé. Histoire simple, humaine, servie par des acteurs impeccables, c'est juste, drôle et tendre. Penélope Cruz est absolument sublime (à tous points de vue) dans ce film. A voir, si on aime ce genre de film (et Penélope Cruz).
Un merveilleux métrage, magnifié par les acteurs, l'image, la mise en scène, et surtout cette atmosphère si particulière. C'est le premier film que je vois de ce réalisateur, et je compte bien me rattraper, car je suis tombé amoureux de son travail...
Un film réussi qui parvient à tenir l'équilibre entre un côté "télénovelas" (rebondissements, tiroirs à ficelles, thématique un peu "rebattue" - adultère, amours enfouies, paternité cachée, accidents dramatiques) et un côté "post-moderne" (recyclage tout azimuts, références nombreuses, auto-citation)...
Almodovar, sûr de son art, marque son coup sans parvenir ni à se renouveler réellement, ni à ouvrir son système vers de nouvelles formes ou thématiques. Mais les scènes tiennent parfaitement la corde des sentiments et les acteurs sont puissants (de la plastique affolante de Mademoiselle Cruz à la toujours intense Blanca Portillo) Je l'aurai peut-être oublié prochainement (les films d'Almodovar ne me marquent pas de toutes façons même s'ils me tiennent le temps de la séance) mais c'est un vrai plaisir de cinéma.
je ne comprends pas comment à chaque sortie de film d'un réalisateur "renommé", les critiques vont tout de suite vers le haut. Voyez la réalité des choses, ce film est ennuyeux à mourir avec un scénario léger, des acteurs et actrices à côté de la plaque...J'ai beau cherché et cherché encore, je ne vois pas comment l'on peut mettre tant d'étoile à ce film. Pour moi il confirme à merveilles les faiblesses du cinéma espagnol, bien en retrait par rapport au cinéma américain, ou même français, c'est pour dire. Cinéphile, passer donc votre chemin!
C'est inférieur à Volver ou à Tout sur ma mère et La mauvaise éducation, mais cela reste quand même exceptionnellement beau. Comme si Almodovar souffrait de n'être plus inspiré, mais recyclé avec merveille son cinéma, mélangeant les 3 films cités ci-dessus à ses classiques comiques tels Femmes au bord de la crise de nerf. L'humour est détonnant, le drame et la tragédie aussi, même si ils peinent à nous bouleverser vraiment. Enfin, l'œuvre recèle de rares images d'une beauté à couper le souffle, et bénéficie d'une distribution exemplaire.
Je vais encore nager à contre courant, mais que peut on trouver à ce film? !Rien! Une histoire banale, un scènario sans surprises tellement elles sont prévisibles, Penelope Cruz avec une prestation très en dessous du dernier W Allen, pas de ryrhme, une confession finale pathétique... Cannes a encore frappé???
Pourtant fan du réalisateur, j'ai vu un film très décevant. Malgré le sens pictural inné d'Almodovar, l'inventivité de ses plans, j'ai trouvé le scénario particulièrement faible. Le film s'étire en longueurs inutiles. Les acteurs sont inégaux. Penelope Cruz s'en tire bien mais mais son personnage fade ne lui offre pas beaucoup de possibilités d'exprimer son talent. Revoyez plutôt d'autres oeuvres du cinéaste...
Almodovar essaie d'atteindre la perfection du style almodovarien... et il y arrive ! Tout est parfaitement calibré et soigné, du papier peint aux larmes de Penelope, dans un équilibre passionnant et intriguant.
du grand almodovar. Sans doute un des meilleurs avec le sublime parle avec elle. On retrouve la beauté des images et les couleurs qui caractérisent le cinéma d'almodovar. Penelope cruz encore et toujours parfaite. A ne manquer sous aucun prexte. Plus: le petit jeu qui consiste à deviner dans lequel de ses films ont déjà joué les acteurs.
Une étoile pour la bonne interprétation des acteurs, mais ça s'arrête là. Bon, déjà la version est sous-titrée ce qui ne m'a pas scotché du tout pendant le film. Pourtant, ils ne me dérangent pas dans certains autres films. Là, les dialogues s'éternisent trop et sont parfois psychologiquement chiants, surtout quand le texte apparaît sur du blanc et que le spectateur ne peut rien lire la plupart du temps...
Voici le tout premier plan du film (réglage lumière sur la doublure de Pénélope Cruz qui vient finalement prendre place dans le cadre coiffée comme Audrey Hepburn), et c'en est fini de nous ! On ne peut qu'être fasciné par ce réalisateur incroyable qui, à chacun de ses films, nous sidère par la maestria et l'élégance de sa mise en scène et son amour du cinéma et des femmes. Les travellings d’une parfaite fluidité, les valeurs de plans utilisées, le travail sur la lumière et les couleurs, la musique poignante mais aussi, toutes les convocations d’une cinématographie universellement saluée : Hitchcock, Lang, Malle, Rosselini…….et Almodovar à la toute fin du film (« et les fantômes vinrent à leur rencontre » comme dans « Nosferatu » de Murnau) nous bouleversent, nous amusent, nous fascinent. Pénélope Cruz finit d'enflammer la pellicule et prouve, depuis quelques films, qu'elle devient une immense actrice bien loin de l'image pulpeuse que sa filmographie américaine cherche à nous démontrer (hormis son rôle dans le dernier Woody Allen). Accordons toutefois que le cinéaste a une certaine tendance à la répétition et, qu’à l'image de "La mauvaise éducation", le film émeut moins que "Tout sur ma mère", "Parle avec elle" ou "Volver". Il semblerait que cela soit le cas à chaque fois qu'Almodovar se permet une construction non linéaire voire complexe de l'intrigue qui empêche le spectateur trop accaparé à "raccrocher les wagons" d'adhérer totalement et, par là même, de laisser venir l'émotion (même si le dernier plan du film est un chef d’œuvre en la matière – je n’en dis pas plus !). C'est dommage mais cela lui aura très certainement coûté la Palme !