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Alain D.
Un Drame scénarisé et parfaitement mis en scène par Pedro Almodóvar. Mené comme un polar, son joli scénario nous conte l'histoire poignante d'une passion et d'une jalousie maladive. La Direction d'acteur est superbement efficace, donnant aux personnages une grande profondeur. Le réalisateur Espagnol nous offre également une magnifique photographie de la belle Penélope Cruz.
Cerises sur le gâteau avec une émouvante BO d'Alberto Iglesias, et une solide distribution : Un joli rôle annexe, parfaitement tenu, par Blanca Portillo (la productrice de Mateo). Lluis Homar révèle lui aussi, une implication efficace dans le rôle central de Mateo le réalisateur.
Cerises sur le gâteau avec une émouvante BO d'Alberto Iglesias, et une solide distribution : Un joli rôle annexe, parfaitement tenu, par Blanca Portillo (la productrice de Mateo). Lluis Homar révèle lui aussi, une implication efficace dans le rôle central de Mateo le réalisateur.
Film très beau, très prenant, avec beaucoup d’émotions. Il y a de nombreuses scènes très belles et très marquantes. Quelques exemples sans rien révéler de l’histoire : la scène d’amour dans le lit avec les visages façon « Les amoureux » de Magritte ; la scène où le personnage de Penélope Cruz se « double » elle même en arrivant dans le salon ; la scène au cours de laquelle le petit Diego et Harry sont à la mer, tout particulièrement quand Judit appelle Harry par son nouveau nom, qu’il se retourne en faisant un signe et que l’enfant lui prend la main pour qu’ils la rejoignent ; la scène de l’escalier qui fait beaucoup penser à « Autant en emporte le vent » ; la scène où Mateo découvre les blessures sur les jambes de Lena ; etc. On pourrait encore en citer.
L’histoire d’amour est touchante, les paysages sont magnifiques, les relations entre les personnages sont complexes et intéressantes (entre Mateo et Judit par exemple toute en non-dits, mais aussi entre Diego et Harry si naturelle), il y a une tension et des mystères tout le long du film, le tout sur une musique très bien choisie, et pour ne rien gâcher les acteurs sont parfaits !
Petite note toute spéciale au personnage de la liseuse sur les lèvres interprétée par Lola Dueñas qu’on a plaisir à retrouver même si ses apparitions sont courtes.
L’histoire d’amour est touchante, les paysages sont magnifiques, les relations entre les personnages sont complexes et intéressantes (entre Mateo et Judit par exemple toute en non-dits, mais aussi entre Diego et Harry si naturelle), il y a une tension et des mystères tout le long du film, le tout sur une musique très bien choisie, et pour ne rien gâcher les acteurs sont parfaits !
Petite note toute spéciale au personnage de la liseuse sur les lèvres interprétée par Lola Dueñas qu’on a plaisir à retrouver même si ses apparitions sont courtes.
Un "Almodovar" assagi garde malgré tout la marque de fabrique de son géniteur. Même si l'on aime un peu moins ce long métrage, il nous reste immanquablement la splendeur graphique des couleurs, d'émotions, de réflexions sur la transmission entre générations. Penelope Cruz, déchirée entre deux hommes, reste d'une beauté fragile et d'une présence immense. A coté, Blanca Parillo, peine à tenir la distance, mais l'opposition est probablement voulue. Les paysages volcaniques des Canaries conviennent parfaitement à accueillir une passion dévorante, et le basculement d'un destin. Le héros masculin, joue les Romain Gary, se dédouble et invente sa propre résurrection en changeant de nom. On aimera toujours voir le voyeur de nos vies intimes, même quand il n'est pas à son meilleur niveau. Son cinéma est-il maintenant devenu "classique" ? DVD1 - juillet 2019
J'ai trouvé ce film moyen.
Moyen car l'histoire n'est pas passionnante. Les personnages principaux sont viles. Par contre c'est bien filmé. J'ai bien aimé l'esthétique aussi.
Moyen car l'histoire n'est pas passionnante. Les personnages principaux sont viles. Par contre c'est bien filmé. J'ai bien aimé l'esthétique aussi.
Pedro Almodovar, le fantasque cinéaste Espagnol réalise en 2009, Etreintes Brisées. Quatrième collaboration avec sa muse, Penelope Cruz, cette oeuvre est une magnifique ode à l'amour et à l'art cinématographique.
Quand Mateo Blanco alias Harry Caine (Lluis Homar, poignant) perd la vue et sa bien-aimée dans un accident de voiture, son destin bascule. Sa carrière de réalisateur est terminée ; incapable de faire le deuil, il se réfugie dans ses souvenirs et ne vit plus que sous son pseudonyme de scénariste, Harry Caine, comme si Blanco était également décédé sur la route aux côtés de sa moitié.
Almodovar signe avec Etreintes Brisées une oeuvre flamboyante à la beauté incandescente. Le film est une sorte de mise en abyme du travail de réalisateur. L'Espagnol est virtuose de la mise en scène et sa caméra est toujours placée de manière à faire sens, à appuyer le récit qui se veut langoureusement triste à l'image de Mateo, aveugle et perdu caressant son écran qui passe en boucle son film avec sa Lena, scène douloureusement tragico-poétique. Le scénario multiplie les genres et joue sur la temporalité avec finesse. Tantôt comédie, tantôt film noir en passant par le drame le plus sombre, navigant entre passé et présent, le récit de cet amour à jamais perdu transporte et réjouit, nous brise et nous reconstruit à l'instar de ces photos de Lena en mille morceaux, tristement belles.
Cruellement romantique et sensuellement divine, telle est Penelope Cruz dans Etreintes Brisées. Une muse, une déesse, l'inspiration de Mateo Blanco mais également d'Almodovar qui puise chez la belle Espagnole et chez les femmes en général le meilleur de lui-même. Le cinéaste a toujours sublimé les femmes dans ses films et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Entre la force rayonnante d'Ingrid Bergman (muse de Roberto Rossellini) et la fragilité passionnée d'Audrey Hepburn, la féline Penelope Cruz est resplendissante et porte le film de par sa prestation envoûtante et irrésistible. A noter un caméo réjouissant de Rossy De Palma, autre muse du cinéaste Ibérique et qui fait écho à son long-métrage, Femmes au bord de la crise de nerfs.
Etreintes Brisées, ode à l'amour fou, à la passion, symbolisée par la couleur rouge, couleur dominante du film et nous foudroyant littéralement la rétine. Un film coup de foudre justement ; telle peut être résumée cette oeuvre, visuellement lancinante, autant un hommage au cinéma qu'aux femmes. En un mot comme en cent, Almodovar déclare une nouvelle fois sa flamme au septième art et à ces femmes qu'il chérit tant avec ce récit enlevé, jubilatoire, cruel, tragique et mélancolique.
Le film parlera à tous les amoureux de cinéma, un art immortel et intemporel. Laissez-vous enlacer par ces Etreintes Brisées.
Quand Mateo Blanco alias Harry Caine (Lluis Homar, poignant) perd la vue et sa bien-aimée dans un accident de voiture, son destin bascule. Sa carrière de réalisateur est terminée ; incapable de faire le deuil, il se réfugie dans ses souvenirs et ne vit plus que sous son pseudonyme de scénariste, Harry Caine, comme si Blanco était également décédé sur la route aux côtés de sa moitié.
Almodovar signe avec Etreintes Brisées une oeuvre flamboyante à la beauté incandescente. Le film est une sorte de mise en abyme du travail de réalisateur. L'Espagnol est virtuose de la mise en scène et sa caméra est toujours placée de manière à faire sens, à appuyer le récit qui se veut langoureusement triste à l'image de Mateo, aveugle et perdu caressant son écran qui passe en boucle son film avec sa Lena, scène douloureusement tragico-poétique. Le scénario multiplie les genres et joue sur la temporalité avec finesse. Tantôt comédie, tantôt film noir en passant par le drame le plus sombre, navigant entre passé et présent, le récit de cet amour à jamais perdu transporte et réjouit, nous brise et nous reconstruit à l'instar de ces photos de Lena en mille morceaux, tristement belles.
Cruellement romantique et sensuellement divine, telle est Penelope Cruz dans Etreintes Brisées. Une muse, une déesse, l'inspiration de Mateo Blanco mais également d'Almodovar qui puise chez la belle Espagnole et chez les femmes en général le meilleur de lui-même. Le cinéaste a toujours sublimé les femmes dans ses films et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Entre la force rayonnante d'Ingrid Bergman (muse de Roberto Rossellini) et la fragilité passionnée d'Audrey Hepburn, la féline Penelope Cruz est resplendissante et porte le film de par sa prestation envoûtante et irrésistible. A noter un caméo réjouissant de Rossy De Palma, autre muse du cinéaste Ibérique et qui fait écho à son long-métrage, Femmes au bord de la crise de nerfs.
Etreintes Brisées, ode à l'amour fou, à la passion, symbolisée par la couleur rouge, couleur dominante du film et nous foudroyant littéralement la rétine. Un film coup de foudre justement ; telle peut être résumée cette oeuvre, visuellement lancinante, autant un hommage au cinéma qu'aux femmes. En un mot comme en cent, Almodovar déclare une nouvelle fois sa flamme au septième art et à ces femmes qu'il chérit tant avec ce récit enlevé, jubilatoire, cruel, tragique et mélancolique.
Le film parlera à tous les amoureux de cinéma, un art immortel et intemporel. Laissez-vous enlacer par ces Etreintes Brisées.
Il y a là comme la volonté d'Almodóvar de rester du côté des vivants, de ne jamais céder à la morbidité, mais avec un tel volontarisme, un tel refus de la rancoeur et de la nostalgie amoureuse que la dimension mélodramatique du film s'en trouve considérablement amoindrie.
Magnifique…bouleversant, émouvant, voila quelques mots pour résumer le dernier Almodovar, qui s’inscrit dans la lignée des excellents « Volver » et « Tout sur ma mère » (pour ne citer que mes deux préférés). Ces détracteurs lui reprocheront certainement de ne pas assez se renouveler mais c’est justement ce qui est le plus impressionnant chez Almodovar : créer une histoire différente à chaque fois et toucher au plus profond le spectateur avec les mêmes ingrédients pour qu’au final, aucun de ses films ne se ressemble.
Avec Etreintes Brisées, on touche encore à la grâce, tant le scénario, servi par un montage en flash back brillant, est bon, tant les acteurs (et surtout les actrices) sont excellents, et tant on sent que Pedro Almodovar a voulu transmettre son amour pour le cinéma à travers ce film. Il faut vraiment prendre ce film comme une déclaration d’amour, pas aux femmes comme il l’a souvent fait, mais bel et bien au 7e art (il suffit de voir la scène de fin…). Parsemés de nombreuses références et de scènes d’une beauté et d’une intensité rare comme celle des mains posées sur l’écran, ce film est vraiment digne de la Palme d’Or. Pourquoi encore attendre pour couronner un réalisateur de génie après autant de films réussis ? J’espère que cette année enfin le jury saura récompenser ce film et son réalisateur pour tout ce qu’il a apporté au cinéma ces 20 dernières années…
Quant à Pénélope Cruz, dont on ne pouvait oublier de parler, elle est tout simplement parfaite dans sa justesse, son émotion. Elle inonde l’écran à chaque apparition, elle l’irradie de sa beauté et nous montre encore que sous la direction d’Almodovar, elle est une actrice hors norme…
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Avec Etreintes Brisées, on touche encore à la grâce, tant le scénario, servi par un montage en flash back brillant, est bon, tant les acteurs (et surtout les actrices) sont excellents, et tant on sent que Pedro Almodovar a voulu transmettre son amour pour le cinéma à travers ce film. Il faut vraiment prendre ce film comme une déclaration d’amour, pas aux femmes comme il l’a souvent fait, mais bel et bien au 7e art (il suffit de voir la scène de fin…). Parsemés de nombreuses références et de scènes d’une beauté et d’une intensité rare comme celle des mains posées sur l’écran, ce film est vraiment digne de la Palme d’Or. Pourquoi encore attendre pour couronner un réalisateur de génie après autant de films réussis ? J’espère que cette année enfin le jury saura récompenser ce film et son réalisateur pour tout ce qu’il a apporté au cinéma ces 20 dernières années…
Quant à Pénélope Cruz, dont on ne pouvait oublier de parler, elle est tout simplement parfaite dans sa justesse, son émotion. Elle inonde l’écran à chaque apparition, elle l’irradie de sa beauté et nous montre encore que sous la direction d’Almodovar, elle est une actrice hors norme…
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Un film typique de Pedro Almodóvar avec des personnages au destin contrarié, qui se croisent, souffrant de jalousie ou épris de vengeance, gardiens de secrets enfouis, des flash-backs qui nous éclairent sur leur passé. C’est aussi un film sur le cinéma puisque le personnage principal, Harry Caine, est réalisateur, devenu aveugle et dont le film, « Filles et valises » est un double de celui de Pedro Almodóvar, « Femmes au bord de la crise de nerfs » (1988). Sans oublier le « Making of » du film par le fils du producteur et le montage imposé par ce même producteur. On y retrouve d’ailleurs Penelope CRUZ (qui jouait dans le film de 1988).
Eric C.
Ce Almodovar est un beau film, mais ce n'est pas et de loin le film du cinéaste qui m'a le plus embarqué. Un film dans le film, 2 époques, le lien entre les 2 avec comme point de liaison une femme actrice, aimante, amante, interprétée par une des muses du maître, la splendide, sensuelle et talentueuse Penelope Cruz, toujours fidèle à ses origines, jonglant avec bonheur entre l'Europe et les Usa en gardant toujours une grande et belle place pour son pays et réalisateur fétiche, voire plus, son ami. Ce film hélas manque un peu de fougue, est un bel exercice de style mais cela se ressent dans la fluidité et surtout dans le rythme. Les scènes les plus intéressantes sont bien sûr celles de la passion où on retrouve totalement la patte du maître mais la partie film dans le film est plus académique, moins intéressante, ennuyeuse par moments même si elle sert l'intrigue en étant le point d'intersection entre les 2 hommes qui se partagent Penelope Cruz. Au final, un beau et bon film mais pas un super film et surtout pas un film qui nous emporte. Un peu mou du genou pour un Almodovar, on est exigeant avec ceux qu'on apprécie.
Almodovar sort un drame psychologique mais assez décontracté. Rapide, mais l’œuvre sait prendre son temps. Mise en scène et costumes originaux. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Tout simplement l’un des plus beaux films de son auteur, « Étreintes brisées » est un incroyable moment de cinéma qui frôle le chef d’œuvre. Almodovar y condense tout son savoir faire dans un long-métrage bouleversant doublé d’une introspection sur son art. Le cinéaste espagnol démontre qu’il est l’un des plus brillants scénaristes du septième art en proposant une intrigue riche et complexe, qui regorge de sens cachés, et sert de terrain de jeux pour des personnages magnifiques. Ces derniers sont tous profonds et hyper attachants en plus d’être interprétés par des acteurs démentiels, Penelope Cruz en tête. Almodovar la dirige superbement (c’est d’ailleurs l’objet d’un fascinant bonus dans le DVD) et tire en règle général le meilleur de ses acteurs qui jouent tous le rôle de leur vie. On peut également s’extasier longtemps sur l’intelligence de la mise en scène, la maîtrise du montage, la richesse des décors et la sensibilité de la bande originale. Tout dans ce film semble parfait et pourtant, quelques longueurs et un problème de rythme dans la deuxième moitié du log-métrage suffisent à briser l’alchimie qui faisait d’« Étreintes brisées » l’œuvre la plus brillante d’Almodovar. Il reste peut-être, malgré ses défauts, mon film préféré de ce grand réalisateur qui occupe une place à part au sein de mon cœur de cinéphile.
Encore un magnifique film de Almodovar ...avec une Penelope Cruz magnifique , naturelle , juste...
Il n'y a pas beaucoup d'homme capable de parler ainsi des femmes ..simples...comme tout le monde...des femmes amoureuses , malheureuses , tristes , gaies....
Il n'y a pas beaucoup d'homme capable de parler ainsi des femmes ..simples...comme tout le monde...des femmes amoureuses , malheureuses , tristes , gaies....
Somptueux.
Je ne mets que 4 étoiles car cela reste un Almodovar aux ingrédients qui ne diffèrent pas. Moi je me régale, comme d'habitude donc si vous aimez ce réalisateur, vous allez adorer. Si vous n'aimez pas, alors ne perdez pas votre temps car vous n'y trouverez aucune surprise.
Je ne mets que 4 étoiles car cela reste un Almodovar aux ingrédients qui ne diffèrent pas. Moi je me régale, comme d'habitude donc si vous aimez ce réalisateur, vous allez adorer. Si vous n'aimez pas, alors ne perdez pas votre temps car vous n'y trouverez aucune surprise.
Un film très moyen, sans éclats. Almodovar n' a rien à dire dans cette réalisation. Dialogues plats; scénario sans originalité; jeu d' acteurs sans brio. Quelques scènes de sexes, qui n' ajoutent rien à l' histoire, peut-être pour faire oublier l' indigence du film (après 40 ans de franquisme et d' Opus Dei, les Espagnols se défoulent !). On s' ennuie ferme... Almodovar a son petit succès car il est un des très rares cinéastes espagnols à surnager: "Au pays des aveugles, les borgnes sont Rois".
weihnachtsmann
L'histoire d'une vengeance auréolée d'un amour obsessionnel à la limite de la possession. Un portrait tragique et magnifique et en même temps un thriller sur le thème de la jalousie. Et comme toujours l'amour par-dessus tout avec des plans simples mais très beaux: les amants qui s'embrassent sur la plage et le plan très stylisé des mains qui caressent l'écran.
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