Remarquable drame signé Pedro Almodóvar qui à nouveau, nous fait voyager à travers un récit passionnant, où drame et amour se côtoient une fois de plus.
Si le début du film a un peu de mal à se mettre en place, tout se met en ordre par la suite (après une bonne demie heure), on parvient enfin à comprendre l’univers et l’envers du décors, où cherche à aller le cinéaste, que cherche t-il à nous raconter.
Etreintes brisées est une très belle histoire d’amour, violente, déchirante et tendre à la fois, comme toujours. Le réalisateur nous fait partager son amour des femmes mais cette fois-ci, c’est aussi un amour pour le 7ème Art, comme jamais il ne l’avait fait.
Sincère et crépusculaire à la fois, il nous offre tout un panel de comédiens totalement hypnotisant, qu’ils soient en premier ou en second plan, d’ailleurs, il n’est pas rare que les premiers rôles alternent avec les seconds rôles et vice versa. Chacun apportant une touche de romantisme, d’humour, de compassion, d’irritation, tous étant très différents les uns des autres, on se délecte du jeu de Blanca Portillo, Lluis Homar et bien évidemment Penélope Cruz, grimée en Audrey Hepburn ou Marilyn Monroe.
Passionnant de bout en bout, à tel point que l’on en redemande, hélas, au bout de deux heures c’est déjà finit et une fois de plus, Pedro Almodóvar est repartit bredouille du Festival de Cannes !