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NicoMyers
51 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mai 2009
Le dernier film d'Almodovar, Les étreintes brisées, est, encore une fois, du grand cinéma. Si le réalisateur y ressasse des thèmes déjà abordés dans ses précédentes oeuvres, c'est pour les magnifier plus que jamais, dans son style toujours virtuose, dans une mise en scène qui frôle la perfection. Le mélodrame s'y mêle au polar, plus précisemment au film noir américain des années 50. D'une manière très symbolique (de la cécité), le film s'ouvre sur un gros plan d'oeil vertigineux. Puis, d'autres séquences magnifiquent jalonnent le film, comme les virées des amants (Penelope Cruz et Lluis Homar), l'accident (motif réccurrent chez Almodovar de l'accident, de l'aléas qui vient bouleverser une vie) et l'image presque déjà culte des mains tatonnant l'écran de télévision, sur lequel la femme aimée revit quelques secondes. Si les dernières minutes laissent un peu le spectateur sur sa faim après tant d'émotions et de perfection, elles délivrent tout de même le message final : celui d'un amour desespéré d'un créateur pour son art, et même d'une grande dépendance à l'égard de celui-ci.
Almodovar, que je connais depuis très peu de temps, me conquis à nouveau avec ce film.
Un drame, sous forme de polar, avec des élan de comédie, magnifiquement bien mis en scène et superbement interprété, au service d'une histoire originale dont le final est excellent!
Un peut voir ici le talent de scénariste d'Almodovar qui nous signe là, peut-être pas un chef d'oeuvre, mais une très grande oeuvre.
C'est également une véritable déclaration d'amour pour le cinéma, et cela reste une expérience extraordinaire et hors du commun dans les salles obscures.
A voir impérativement, certainement un des meilleurs film de l'année (pour l'instant, même si je suis sur qu'il le restera).
Première déception de Pedro... Le film n'est pas drôle et manque de souffle ! L'histoire met du temps à démarrer. Les acteurs jouent très bien, mais ce n'est pas eux le problème.
un beau film d'amour,il vous tient pendant plus de 2h mais je ne crois pas qu'il puisse avoir la palme d'or, j'ai trouvé la première partie du film quelconque d'où l'inégalité du film, par contre le scénario pourrait avoir une récompense. Pennelope Cruz est magnifique mais je l'ai trouvée moins présente que dans ses autres films (volver; cristina...) malgré ces petits inconvénients, ça reste quand même une très belle histoire d'amour
Il faut se laisser aller, il faut lâcher prise pour apprécier ce nouveau film de Pedro Almodovar. A certains moments l'intrigue est prévisible mais l'émotion est toujours présente, c'est l'émotion qui prend la premier rôle. Une émotion transmise par Penélope Cruze qui joue a merveille, à tel point que, sans elle le film aurait été autre.
Pas le plus réussi de sa filmographie, le réalisateur signe un film très « almodovarien », emmené par un couple Penélope Cruz / Mateo Blanco fantastique et très émouvant.
Etreintes brisées, cette comédie dramatique est un beau film. Un parfum grave, une réalisation admirable, des images somptueuses, construit avec doigté. Le duo Pénélope Cruz belle, émotive et Pédro Almodovar séducteur.
Un film qui m'a déçu, le début commence pas trop mal, mais voilà le scénario ne m'a pas convaincu et tourne en rond pour arriver à un dénouement des plus insignifiant et pas très intéressant pour ma part. Seule la musique est inspirée et semble en totale décalage avec le film. Tant pis.
D'où vient ce mystère d'un film dont chaque ingrédient est sublime mais dont la somme ne parvient pas à prendre complètement? Malgré ce bémol, un spectacle de cinéma d'une richesse, d'une densité et d'une élégance peu courantes. Avec Pénélope Cruz dirigée par Almodovar ça ne pouvait que aller dans ce sens !
Je suis définitivement pas un fan d'Almodovar (il en faut!). J'avais bien aimé Volver. En même temps c'est le seul que j'ai vu en entier. Les autres, j'ai vu des bribes par ci par là. Et j'ai remarqué un truc avec Etreintes Brisées, c'est que Pedro bouge pas. L'ambiance, les décors sont toujours pareil. On aurait dit un film des années 90. Après niveau histoire : voilà quoi. C'est pas super original, l'histoire casse pas des briques. En vérité je me suis fait chier un petit peu. Je suis totalement hermétique à son style. Moins aux nichons de Penelope Cruz mais ça cinématographiquement parlant c'est pas super intéressant. Je dis pas que ce film est pourrie mais il ne m'a pas touché du tout. Si il gagne la Palme d'Or, je comprends pas...
C'est un film romantique, avec une petite touche de thriller, mais c'est avant tout une belle histoire, bien racontée, et on suit le film sans peine car tout s'enchaîne parfaitement.
Malgré le jeu excellent des acteurs, en particulier de la belle Penelope, et la splendide histoire d'amour comme sait si bien les filmer Almodovar, l'intrigue du film a bien trop peu d’intérêt. Voir un réalisateur aveugle monter un ersatz de "Femmes au bord la crise de nerfs" était-il un moyen pour ce cher Pedro de nous montrer que son premier film mérite le respect? Et puis l’évolution du personnage qui, en une douzaine d'années, se transforme en ado geek tout laid en beau gosse absolu n’a aucune crédibilité... Quand on est moche, c'est pour la vie!
C'est avant tout l'histoire d'un regard. Regard multiple ; regard d'amour, du passé, regard artistique, reflet du rôle de cinéaste à travers le film dans le film. La caméra, à défaut d'être un troisième oeil, est pour certains personnages (le réalisateur aveugle, le fils mystérieux du producteur, obsédé par le making-of qu'il doit lui remettre, et Almodovar lui-même - extérieurement à son film), la seule pupille qui leur est offerte. La seule où peut éclater la vérité. Almodovar incarne donc ces deux personnages qui tiennent l'objectif ; pour montrer ce que nos yeux n'ont plus la force de voir, il créé là des cyclopes dont la seule vue se fait à travers cet objectif manipulateur, parfois voyeur, mais toujours ici dans la vérité et l'amour. Une catharsis qu'il conclue par le besoin de terminer un film ; Mateo déclare << Les films, même aveugles, il faut les terminer. >> . Voilà l'optimisme d'Almodovar qui a décidé qu'il fallait, comme d'un besoin absolu, et peu importe les conditions, refermer les plaies. Le cinéaste espagnol tient ainsi la déclaration d'amour au cinéma qu'il lui manquait (et qu'il nous manquait) : tout n'est qu'image, tout n'est que fiction renforcée (pour ne pas dire double-fiction avec la présence de deux films en un), mais il n'y a pas un moment qui sonne comme une invention ; on a l'impression d'assister là à un documentaire qui trompe ses fonctions principales sous le vernis de l'abstraction narrative. Quitte parfois à tomber dans une confusion qui ferait presque regretter toute forme de linéarité (!), Almodovar change les temps comme l'on change d'angle dans une même séquence. Ces visions surréalistes du tournage de "Filles et valises" (le film inventé) étonnent parce qu'elles mettent en scène un film typique du langage d'Almodovar, sans que l'on puisse voir Almodovar sur le plateau, en fait concentré à filmer ce que l'on voit à l'écran. C'est un vertige, tout autant que le rapport aux formes cylindriques (la sculpture fataliste en ferraille
Bon on commence à être habitué au style unique d'Almodovar à force un peu répétitif. Toujours le même style narratif et une mise en scène aussi dynamique qu'un escargot sénile, mais toujours aussi le même charme et la direction d'acteurs exemplaires. J'avoue commencer à me lasser des oeuvres de Pedro qui se ressemblent presque toutes, mais ce n'est pas non plus à contre cœur que je vais voir ses films. Ici le sujet dramatique est comme toujours un peu farfelu et les personnages très recherchés, certaines scènes sont admirables de justesse et riches d'idées, mais on commence à trouver le temps long surtout quand on a l'impression de revoir certaines idées de ses films précédant. Pénéloppe Cruz n'est en revanche pas une simple star, c'est une véritable actrice.