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Il y a du rouge. C'est ce que l'on aime chez Almodovar. Il y a du sexe, c'est obligatoire. Et puis forcément de l'homosexualité évoquée, c'est aussi une marque de fabrique. Et puis c'est espagnol de gauche, mais moins que d'habitude au point qu'il n'y a même pas d'anticléricalisme hérité de la Guerre d'Espagne mais des croix. Tous les ingrédients d'un Almodovar sont là.
C'est loin d'être le meilleur film de ce réalisateur. Une histoire très compliquée et somme toute guère intéressante. L'amante décédée d'avant dont le compagnon était le riche et vieux père d'un type peu viril qui revient des années plus tard chez l'amant qui est en fin de compte le père du fils d'une autre... Tout cela a l'intention de signifier des choses, c'est artistiquement ambitieux avec le désir de faire passer un message (notamment, avec de gros sabots, que le réalisateur aime Fellini, Bergman et Louis Malle - très bon choix quant au dernier des trois) par le média d'un aveugle qui regarde des films, et qui va même jusqu'à faire le montage d'un autre film.
Or, justement, on peut se demander ce qu'il reste de l'histoire tortueuse de ce film si on ne laissait que les images qu'un aveugle ignore, alors même que le cinéma est avant toute autre chose un art visuel. À part de l'esthétisme pur - avec du rouge, du rouge et aussi un peu de jaune -, les images de ce film ne disent à peu près rien, quasi tout passe par ce qui est raconté dans la bande-son comme dans une fiction radiophonique avec images de Haneke. C'est un peu un film pour aveugles que celui-ci dans la mesure où l'aveugle ne manquera guère que du rouge, deux paires de gros seins et des couples d'acteurs qui miment le coït façon cinéma bourgeois avec des sourires niais.
Long et décevant.
C'est loin d'être le meilleur film de ce réalisateur. Une histoire très compliquée et somme toute guère intéressante. L'amante décédée d'avant dont le compagnon était le riche et vieux père d'un type peu viril qui revient des années plus tard chez l'amant qui est en fin de compte le père du fils d'une autre... Tout cela a l'intention de signifier des choses, c'est artistiquement ambitieux avec le désir de faire passer un message (notamment, avec de gros sabots, que le réalisateur aime Fellini, Bergman et Louis Malle - très bon choix quant au dernier des trois) par le média d'un aveugle qui regarde des films, et qui va même jusqu'à faire le montage d'un autre film.
Or, justement, on peut se demander ce qu'il reste de l'histoire tortueuse de ce film si on ne laissait que les images qu'un aveugle ignore, alors même que le cinéma est avant toute autre chose un art visuel. À part de l'esthétisme pur - avec du rouge, du rouge et aussi un peu de jaune -, les images de ce film ne disent à peu près rien, quasi tout passe par ce qui est raconté dans la bande-son comme dans une fiction radiophonique avec images de Haneke. C'est un peu un film pour aveugles que celui-ci dans la mesure où l'aveugle ne manquera guère que du rouge, deux paires de gros seins et des couples d'acteurs qui miment le coït façon cinéma bourgeois avec des sourires niais.
Long et décevant.
Sylvain P
Film sur la création d'un film, mise en abîme réjouissante, avec la belle Penelope Cruz... Oui mais malgré tout, ça ne prend pas vraiment. Les beaux moments succèdent aux longueurs, l'histoire est finalement banale. Reste le plaisir de voir un opus du maître espagnol, de retrouver des couleurs, des tronches, et même des scènes antérieures déjà cultes.
Un très bon film de Pedro Almodovar avec la sublime Penelope Cruz. Un très bon scénario. Une très belle mise en scène.
Shawn777
Étant habitué aux films à twist du réalisateur (je précise que celui-ci n'est que le quatrième que je vois de sa filmographie), j'avoue avoir été surpris de ne pas en trouver dans celui-ci ; ou qui n'a en tout cas pas la même puissance. En effet, réalisé par Pedro Almodóvar et sorti en 2009, ce film est avant tout une ode à l'amour passionné. Ça peut paraitre un peu niais dit comme ça mais le réalisateur sait heureusement y mettre les formes ! Loin d'être niais, le fond est également très bien travaillé et le film nous raconte ici l'histoire d'amour entre un réalisateur devenu aveugle et une actrice, mariée à un riche homme d'affaire. Encore une fois, avec un synopsis comme celui-ci, on peut penser à un mauvais épisode d'"Amour, Gloire et Beauté", mais le film est bien plus captivant qu'il en a l'air. Même si je pense que ce n'est pas le film du réalisateur le plus réussi ni le plus inspiré, je dois avouer que ce dernier a toujours le don de captiver son spectateur de bout en bout. En effet, on ne décroche pas du film une seconde, notamment grâce à un très bon rythme et à une intrigue relativement "simple" (comparée à certains autres films du réalisateur) mais néanmoins captivante. Elle est captivante car elle retranscrit très bien à l'écran cette histoire d'amour passionnée entre les deux protagonistes, les sentiments de ces derniers et l'espèce d’aura mystérieuse qui les entoure, dont on aura véritablement les réponses qu'à la fin du film. Outre l'excellente mise en scène, nous retrouvons également la patte du réalisateur dans les thèmes du film. Notamment l'indépendance féminine et sa force de caractère, l'humour noir, l'homosexualité et le tout est encore une fois très bien dosé. Concernant les acteurs, nous retrouvons principalement Penelope Cruz, Lluís Homar, Blanca Portillo et Tamar Novas qui jouent très bien ! Petite mention spéciale également à la B.O. signée Alberto Iglesias qui est tout simplement magnifique ! Si "Étreintes brisées" n'est peut-être pas le meilleur film du réalisateur, il en reste en tout cas vibrant !
Une histoire passionnelle dans et sur le monde du cinéma. Un Almodóvar moyen que j’ai suivi sans trop effort, ni réel enthousiasme non plus.
Encore un magnifique film de Almodovar ...avec une Penelope Cruz magnifique , naturelle , juste...
Il n'y a pas beaucoup d'homme capable de parler ainsi des femmes ..simples...comme tout le monde...des femmes amoureuses , malheureuses , tristes , gaies....
Il n'y a pas beaucoup d'homme capable de parler ainsi des femmes ..simples...comme tout le monde...des femmes amoureuses , malheureuses , tristes , gaies....
Une leçon de cinéma que beaucoup devrait méditer. Dans un style mélodramatique il explore notamment le rapport au sens dans l'oeuvre de création. C'est aussi bien-sûr une formidable histoire d'amour qui oblige les personnages à se confronter à leur propre existence.
"Etreintes brisées" est une belle histoire d'amour d'un couple dévoré par la passion, la jalousie et la trahison...Sous la forme d'un puzzle, ce film montre l'effondrement d'un couple à cause des sentiments destructeurs de leur entourage. De belles scènes qui montrent bien la culture espagnole (couleur rouge, cheveux noirs, sentiments de passion) et qui ont le style Almodovar (femmes laides, sexe) Peneloppe Cruz est éblouissante dans le rôle d'une jeune femme amoureuse, naive et innocente. Ce qui m'a le plus touché chez elle, ce sont ses regards perdus qui montre très bien ses sentiments de desespoir. Touchante !
Film très beau, très prenant, avec beaucoup d’émotions. Il y a de nombreuses scènes très belles et très marquantes. Quelques exemples sans rien révéler de l’histoire : la scène d’amour dans le lit avec les visages façon « Les amoureux » de Magritte ; la scène où le personnage de Penélope Cruz se « double » elle même en arrivant dans le salon ; la scène au cours de laquelle le petit Diego et Harry sont à la mer, tout particulièrement quand Judit appelle Harry par son nouveau nom, qu’il se retourne en faisant un signe et que l’enfant lui prend la main pour qu’ils la rejoignent ; la scène de l’escalier qui fait beaucoup penser à « Autant en emporte le vent » ; la scène où Mateo découvre les blessures sur les jambes de Lena ; etc. On pourrait encore en citer.
L’histoire d’amour est touchante, les paysages sont magnifiques, les relations entre les personnages sont complexes et intéressantes (entre Mateo et Judit par exemple toute en non-dits, mais aussi entre Diego et Harry si naturelle), il y a une tension et des mystères tout le long du film, le tout sur une musique très bien choisie, et pour ne rien gâcher les acteurs sont parfaits !
Petite note toute spéciale au personnage de la liseuse sur les lèvres interprétée par Lola Dueñas qu’on a plaisir à retrouver même si ses apparitions sont courtes.
L’histoire d’amour est touchante, les paysages sont magnifiques, les relations entre les personnages sont complexes et intéressantes (entre Mateo et Judit par exemple toute en non-dits, mais aussi entre Diego et Harry si naturelle), il y a une tension et des mystères tout le long du film, le tout sur une musique très bien choisie, et pour ne rien gâcher les acteurs sont parfaits !
Petite note toute spéciale au personnage de la liseuse sur les lèvres interprétée par Lola Dueñas qu’on a plaisir à retrouver même si ses apparitions sont courtes.
Un très bon film d'Almodovar! Un scénario très intéressant, des personnages creusés et captivants et beaucoup d'intrigues. Quelques longueurs cependant, qui lui retirent une étoile, mais cela reste un excellent film!
J'ai largement préféré Volver. Quelques temps morts. L'histoire en elle-même est intéressante mais ça ne fait pas tout.
selenie
Almodovar déçoit, non pas parce qu'il a râté son film mais plutôt parec qu'on ressent comme un manque... d'envie, de travail ?! En effet même si on reconnait les tons pastels et le cadrage magnifique sur les femmes surtout le scénario nous laisse sur notre faim, beaucoup trop classique et linéaire... Où est passé le Almodovar tortueux qui décrit les méandres des relations amoureuses "atypiques" ?! Sans compter le manque d'émotion dégagé par les acteurs, heureusement qu'il y a toujours les femmes dont une Penelope Cruz qui confirme qu'elle n'est jamais autant mise en valeur qu'éloignée de Hollywood.
ffred
Pedro Almodovar est de ces réalisateurs dont le nouveau film fait toujours l'évènement, surtout s'il est présenté à Cannes. C'est encore le cas cette fois-ci. Mais contrairement à d'habitude j'en suis sorti déçu et frustré. S'il décroche la palme d'or avec celui-ci c'est à n'y rien comprendre. J'ai trouvé le film un peu mou, long même, et je me demande si notre cher Pedro a pris un coup de vieux ou si c'est juste une mauvaise passade. Contrairement à ces longs métrages précédents je n'ai pas ressenti l'émotion et la passion qui s'en dégageaient. Alors certes, il y a toujours de bonnes choses. L'interprétation, avec des habitués, est parfaite. Penélope Cruz est toujours aussi belle et convaincante (mais moins que dans Volver tout de même). Quelques plans sont vraiment très beaux (la larme sur la tomate, entre autres...). L'humour n'est pas absent (Pedro s'auto-parodie avec le film dans le film). La photo est magnifique, le montage sympa, et la musique belle. Mais l'histoire et la mise en scène n'ont rien de vraiment extraordinaires, Almodovar semble s'être assagi, il nous a habitué à tellement mieux que l'on attend le meilleur à chaque fois, en tout cas aussi bien que la fois précédente. Volver qui était cent fois plus prenant et chargé d'émotion, aurait lui mérité la palme au lieu d'un simple prix du scénario et du prix d'interprétation féminine collectif. Bref, à mon goût pas le meilleur film d'Almodovar. Quelques bons moments, de belles images, une belle actrice mais au final un cruel manque d'émotion qui débouche sur un léger ennui regrettable et poli. Attendons le palmarès de ce festival pour voir ce qu'en a pensé le jury. Et attendons le prochain avec encore plus d'impatience...
Alain D.
Un Drame scénarisé et parfaitement mis en scène par Pedro Almodóvar. Mené comme un polar, son joli scénario nous conte l'histoire poignante d'une passion et d'une jalousie maladive. La Direction d'acteur est superbement efficace, donnant aux personnages une grande profondeur. Le réalisateur Espagnol nous offre également une magnifique photographie de la belle Penélope Cruz.
Cerises sur le gâteau avec une émouvante BO d'Alberto Iglesias, et une solide distribution : Un joli rôle annexe, parfaitement tenu, par Blanca Portillo (la productrice de Mateo). Lluis Homar révèle lui aussi, une implication efficace dans le rôle central de Mateo le réalisateur.
Cerises sur le gâteau avec une émouvante BO d'Alberto Iglesias, et une solide distribution : Un joli rôle annexe, parfaitement tenu, par Blanca Portillo (la productrice de Mateo). Lluis Homar révèle lui aussi, une implication efficace dans le rôle central de Mateo le réalisateur.
maxime ...
Moins enivrant que les précédents long métrages de cette filmographie pour le moins haute en couleur. Ces Étreintes Brisés prennent du temps pour ce dévoilés, la magie du cinéaste reprend ces droits avec l'entrée en scène de Pénélope Cruz, rayonnante et gracieuse. L'autre favorite et égérie d'Almodovar, Blanca Portillo, tire aussi son épingle du jeu. Une oeuvre très belle à contemplé, à suivre mais qui manque parfois de passion et de fougue. Un jolie moment malgré tout.
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