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bibialien
38 abonnés
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2,5
Publiée le 12 mai 2012
Cette fois je n’ai pas adhéré au cinéma d’Almodovar. Cette soi-disant histoire d’amour entre Mateo et Lena n’arrive pas à décoller. En tout cas ce couple ne m’inspire aucune émotion aucun enthousiasme aucune empathie. Beaucoup d’histoires s’imbriquent autour telle celle du père mourant d’un cancer et à la limite je préfère ces dernières.
Un hymne sublime au cinema ,du grand art ,PENELOPE CRUZ est GRANDIOSE !!!!!,un nouveau prix d'interpretation à cannes ????? et pourquoi pas une palme d'or pour ALMODOVAR ?????vu qu'il a dejà était 2 fois volé ,ce ne serait que justice avec ce nouveau CHEF'D'OEUVRE .
Almodovar essaie d'atteindre la perfection du style almodovarien... et il y arrive ! Tout est parfaitement calibré et soigné, du papier peint aux larmes de Penelope, dans un équilibre passionnant et intriguant.
Du grand Almodovar ! ‘Los abrazos rotos dans son titre original n’est pas au niveau de ‘Volver’ mais n’en est cependant pas loin : Pourquoi ? Tout simplement parce que le scénario est beaucoup plus traditionnel (ici, un adultère passionné) ce qui n’empêche pas d’avoir une mise en scène très léchée. Le pathos est très théâtral autour de cette relation à trois. Trois acteurs, trois destins liés qui s’entrechoquent : Magdalena dite Lena (Penélope Cruz, la victime déchirée et passionnée), Mateo Blanco alias Harry Caine (Lluis Homar, personnage troublant de sincérité et de sensibilité) ainsi que José Luis Gomez (Ernesto Martel, grand ponte de la finance légèrement caricaturé tyran jaloux). Aussi, des habitués comme Blanca Portillo, Lola Duenas, Rossy de Palma sont présents. La construction de l’œuvre est tout à fait classique en trois actes et joue temporellement sur les 14 années séparant le début de la relation entre Mateo et Lena de la période actuelle où Lena n’est plus et où Martel vient tout juste de décéder. Sans en dévoiler trop, le premier acte parle surtout de la rancœur d’Ernesto Junior qui essaie de contacter le réalisateur espagnol pour se venger de son père à travers une œuvre personnelle et de la vie quotidienne d’Harry Caine car Mateo (le réal) a décidé de s’infliger une amnésie pour éviter de faire son deuil après la mort de Lena, pour cela il change d’identité en devenant Harry Caine, romancier émérite. Le deuxième acte laisse place à la passion et ses conséquences tragiques, L’acte de violence qui devait arriver arrive et on comprend alors que toute la jalousie de Martel se déploie subitement dans cette animosité si cruelle, ce qui révèle au passage sa vraie nature. Malheureusement, le troisième souffre d’une baisse de rythme due à la mélancolie ambiante jusqu’aux révélations finales très surprenantes. Bref, un film aux setiments variables qui passe des couleurs chatoyantes (le rouge de la passion domine) à la noirceur froide de la nuit (pendant l’accident, la révélation sur le film). En revanche, la bande son n’a rien d’extraordinaire à part une chanson de cat Power durant l’escapade des deux amoureux. En réalité, tout tourne autour du film dans le film, celui de Mateo Blanco nommé ‘Femmes et Valises’ qui ressemble étrangement à ‘Femmes au bord de la crise de nerfs’ alors référence à son œuvre ou hommage présomptueux ? A définir… Pour conclure, il s’agit donc d’un film assurément intense, où la passion consume les êtres et mène à une violence tant physique que morale aux résultats irrémédiables.
Mauvais dans l'ensemble. Le scénario demeure plat et désuet. L'intrigue si ce n'est l'intérêt général du film demeure introuvable. Un film qui ne laisse aucune trace.
Euh j'ai vraiment eu du mal à accrocher , je m'attendais à un chef d'oeuvre manque de chance ! rythme lent , acteurs aux tons monocorde , sans aucune expressivité , vraiment très spécial comme film
a chaque nouveau Almodovar, c'est toujours mieux, pour moi c'est "el mejor", Penelope excellente, Almodovar filme les femmes comme aucun réalisateur, Génialissime!!
Voilà un film qui regroupe toutes les thématiques récurrentes du cinéaste, et la plupart de ces thématiques occasionnelles et la plupart des façons dont le cinéaste est capable de les traiter. Résultat ? Un film qui démontre peut être à quel point le cinéaste s'essouffle car, outre le fait qu'on a le droit à un remâché fadasse de ce qui autrefois était fait avec brio, la réalisation, le pseudo suspens totalement râté et les interprétations simplement bonnes font de ce film non seulement un ennui, mais aussi une grande inquiétude quand à l'avenir du cinéaste s'il ne s'interroge pas sur lui et ses oeuvres.
Almodovar étant l'un de mes cinéastes préférés, ce film, tout à fait correct pour un anonyme ou si ça avait été son premier, en devient une aberration (le mot est un peu fort mais exprime bien notre colère en vers la fainéantise du cinéaste). Si vous ne connaissez pas Almodovar, ne commencez surtout pas par celui-ci, et si vous l'aimez déjà, ne vous offusquez pas de ne pas voir tous ses films en ratant celui-ci !
C'est donc cela le dernier film d'Almodovar. On y retrouve ses thèmes habituels : l'homosexualité, la drogue, les secrets, la femme bafouée, les amours contrariées. Les références à ses anciens films sont plus qu'appuyées : remake de " femmes au bord de la crise de nerfs ", construction qui ressemble à celle de " la mauvaise éducation "...bref Almodovar se regarde le nombril et le spectateur s'ennuie. En effet, le film est plat, sans passion ni délire. Rien de vraiment intéressant. On ne s'attache pas aux personnages. Il ne suffit pas de coiffer la sublime Pénélope Cruz comme Audrey Hepburn ni de faire des références aux classiques du cinéma ( ex : " ascenseur pour l'échafaud " ) pour faire un film fort. Bref, c'est une grande déception. Je n'ai pas aimé tous ses films, mais celui-là ne présente aucun intérêt.
Ce dernier film d'Almodovar est une franche réussite. J'allais le voir confiant, j'ai pas été déçu. Un scénario très complexe, immense puzzle mélangé que l'on reconstitue peu à peu, à la manière de ces photos déchirées, à travers d'immenses flashback qui deviennent le présent de ce film. Pénélope Cruz est éblouissante et crève l'écran, brûlante d'intensité. Cette histoire vertigineuse et malsaine évoque De Palma évoquant lui-même Hitchcock, et le film est parsemé de références à ces grands films qui marquèrent les années 60, des comédies sophistiquées d'Audrey Hepburn aux films noirs de Billy Wilder. La partition classique et parfois plus folklorique accompagne le spectateut dans sa beauté, les paysages d'Espagne sont surréalistes, et le film est un immense miroir, une réflexion dense sur l'identité et le cinéma. La scène ou Penelope fait son propre doublage est époustouflante et celle des escaliers terrible. Observer les répercussions de la vie privée sur le travail d'actrice est judicieux également. Almodovar retrouve dans se film ses thèmes récurrents : homosexualité, adultère, jalousie, femmes. Ses actrices fétiches sont présentes également. La fin du film apporte son lot de révélations, ou plutôt de confirmations car on pouvait se douter sans problème de quoi il s'agissait. Seul bémol, les quelques lenteurs de la fin du film. Mais celui-ci reste tout de même magistral, maîtrisé et vibrant, et Almodovar nous montre ses talents de réalisateur et de metteur en scène, par exemple quand il filme une simple photo dans un tiroir, mais aussi ses penchants plus tacites, ainsi que le dévoilent ses nombreux plans - réussis - sur les pieds de ses actrices. Un film magnifique et envoûtant, souvent très émouvant.
Le seul défaut du film consiste sans doute en son intrigue un peu faible qui oblige à des retours sur explications dans la dernière partie du film (la lourde confession de Judit) qui ne sont pas des plus clairs. Sinon le film est d'une richesse incroyable, d'un rythme très nerveux et d'une interprétation magistrale. Penelope Cruz est superbe. La scène où elle croit un instant que l'homme qui l'entretient vient de mourir d'épectase (un simple haussement de sourcils) mérite de figurer dans les anthologies.