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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 septembre 2008
Revisiter l'oeuvre du premier roman moderne écrit par de La Fayette n'était pas une mauvais idée, bien au contraire. Mais ne l'oublions pas, La Belle personne était avant toute chose un téléfilm pour la télévision. Et même si elle l'était pour une excellente chaîne, elle reste ce que l'on appelle aujourd'hui une oeuvre de commande. Certes, il y en a des bonnes. Mais ce n'est pas le cas pour La Belle personne. Pourtant, Christophe Honoré est un excellent réalisateur. Son meilleur film, lui aussi issu d'un adaptation littéraire, est incontestablement Ma mère. Absolument renversant. Choquant et provocant, l'oeuvre trouvait la poésie et la métaphore visuelle du rêve, de l'imagination, de la perdition. L'adaptation de Bataille soufflait la liberté et la gloire du cinéma d'auteur indépendant. Mais cette transposition non moderne mais actuelle de La Princesse de Clèves est inefficace. Louis Garrel en prof d'italien n'est jamais crédible. Le piètre personnage d'Otto incarné Grégoire Leprince-Ringuet qui chante une petite chanson en souvenir des très belles Chansons D’amour fait pitié à voir. Comme un souvenir nostalgique de ce que le cinéma d'Honoré nous avait offert en libertés de croire en ces films magnifiques. En outre, il nous faut aussi parler de l'analyse de l'adolescence. Le grand point fort que le film met en avant. En bref, c'est une vision de l'adolescence pathétiquement pitoyable, jamais réaliste et humaniste. Et bien que l'ensemble soit mignon car très timoré, cette production est profondément fastidieuse. On aimerait de la finesse, on aimerait ce qu'on a vu avant. Rien. Le pauvre cinéaste obéit à l'idée stupide d'un cliché et transpose son adaptation dans un contexte faussement incompris. On pourrait parler d'une grande déception si le film aurait été une démarche personnelle d'Honoré. Heureusement et malgré sa sortie artificielle en salles, l'auteur est un grand cinéaste de notre temps, moderne, provocateur, poétique et passionnant. On préfère oublier.
Il ne faut pas longtemps pour être convaincu que la transposition de la princesse de Clèves dans un lycée en 2008 est une très mauvaise idée, ça ne passe pas du tout. Et l’interprétation laborieuse d’acteurs manquant définitivement de naturel ne risque pas de sauver le film.
Certes Honoré s'adresse à un public averti,et ceux qui chercheraient une once de réalisme dans sa "Belle Personne"seront déçus...En fait ce romanesque est intemporel,et si les élèves ne s'expriment pas dans cette langue belle et recherchée,leurs préoccupations restent la quête de l'amour,la grande affaire...Transposer La Princesse de Clèves à notre époque,en choisissant des adolescents comme acteurs était risqué,mais toutes ces "belles personnes" ont convaincu,semble-t-il...Gravité avec légèreté et grâce.
le film aurait dû s'appeler la tête à claques et non la belle personne, tant l'héroine a tout d'une pisseuse horripilante. quelle daube ! c'est prétentieux, mal joué, l'élocution des acteurs laisse tant à désirer qu'on ne comprend pas certains passages, ça ressemble de tellement loin à la princesse de Clèves qu'on va le relire pour s'assurer que c'est bien du même livre qu'on parle. l'histoire est niaise, la mise en scène nulle ou kitsh c'est selon (la grande scène ou ils courent à travers la porte de la muette lorgne vers la nouvelle vague, mais sans talent. c'est pathétique tellement c'est nul, du film pour les gens qui aiment les situations fausses et les acteurs théâtraux. quelle horreur à fuir !
Sinistre adaptation de la princesse de Clèves, en teen movie dépressif. Les histoires de coeur de cette bande d'ados du seizième ne passionnent pas, tant les personnages souffrent à la fois d'un manque de relief psychologique et d'un manque de charisme des interprètes (y compris Louis Garrel , très en dessous de ses habituelles prestations). Les sentiments ne passent à aucun moment la barriere de l'écran. On sent des intentions de la part de Christophe Honoré, mais ce film grisâtre à tous points de vue (scénario, image, et meme prise de son) en reste au stade velléitaire.
Il n'est jamais évident de faire une adaptation contemporaine d'un roman profondément ancré dans une époque éloignée, surtout lorsqu'il est question de sentiment, d'amour. C'est ce à quoi Christophe Honoré s'est attaqué en transposant les affres amoureuses de "La princesse de Clèves" dans le lycée Molière du 16ème arrondissement de Paris. Dire que c'est une réussite serait mentir ! Certes on ne s'ennuie jamais, mais le problème, c'est que tout ici, parait artificiel : les sentiments, les rapports entre les protagonistes, les dialogues. Les dialogues quand on arrive à les comprendre, ce qui n'est pas le cas beaucoup trop souvent ! Le film se passant dans un lycée, on est bien obligé, aussi, de juger de la crédibilité de ce qui s'y passe. De ce point de vue, le film est indéfendable et la comparaison avec "entre les murs", sans pitié ! L'interprétation n'est pas, non plus, le point fort du film, Louis Garrel s'avérant de film en film de plus en plus insupportable et Léa Seydoux n'étant la révélation annoncée. Par contre Grégoire Leprince-Ringuet est excellent. Comme l'est une partie de la BO : les moments où on entend des extraits de 4 chansons de Nick Drake et du clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach sont quand même les meilleurs moments du film.
Christophe Honoré sait toujours filmer et prendre soin de l'image mais le contenu du film et les problématiques évoquées semblent très creuses. On rit plutôt devant des situations prévues d'avance. Et les classes filmées ne sont pas très classes.
On retrouve dans ce nouveau film de Christophe Honoré toutes ces muses ayant un rôle plus ou moins important, que ce soit Garrel, Leprince-Ringuet, Hesme et même une apparition de Chiara Mastroianni, tous d'excellent acteurs. Deux histoires d'amour qui seront des passions. la Belle Personne est un peu long car l'histoire a du mal a avancer la passion ne nait pas tout de suite. La fin est tragique, puissante, magnifique et servit par une magnifique chanson "Comme la Pluie" de Alex Beaupain. Un film romantique dans la même veine que ces précédentes réalisations. Il filme toujours aussi bien Paris. Cependant, une légère déception.
J'avais litterallement fondue avec "Les chansons d'Amour", été envoutée par "Dans Paris" et étonnée par "Ma Mère". L'attente pour moi était donc grande et la pression à son comble ! Mais le cinéma nous réserve toujours de magnifique surprise car "La Belle Personne" ne n'a pas fait fondre, ni même envoutée ou encore étonnée... Mais belle et bien les trois en même temps ! Je n'aurais donc qu'une chose à ajouté : A quand la prochaine collaboration Honoré/Garrel ???
On prend les mêmes et on recommence. Après les chansons d'amour a l'environnement envoutant et troublant, Honoré me deçoit beaucoup avec un film trop lent, des comédiens mal exploités, des histoires qui fausse la narration, et surtout un manque évident de maîtrise du sujet de la Princesse de Clève. On ne crois pas une seconde à cette pseudo histoire d'amour. Qu'est-ce que je me suis ennuyé. Dommage. Même si cela n'enlève rien à la prestations des acteurs, pour la plupart, très bon.
Quel bonheur de retrouver le cinéma de Ch Honoré, Paris, ses acteurs fétiches, encore meilleurs à chaque film. Ce film est un pur bijou d'esthétisme et de pudeur. Un regard intelligent et admiratif sur les lycéens au travers d'une relecture de la Princesse de Clèves.
De l'assez bon Christophe Honoré qui nous fait décourir Léa Seydoux, plutôt jolie fille et assez bonne actrice, elle joue le personnage principal du film. Louis Garrel et Grégoire Leprince-Ringuet, des habitués du réalisateur, sont égals à eux-mêmes, toujours aussi percutants. Honoré a le talent pour montrer à quel point les relations amoureuses sont complexes et multiples. Du bon cinéma français auteuriste mais qui est loin d'égaler le chef d'oeuvre "Les chansons d'amour"
une petite nouvelle dans un lycee ( lea seydoux tres juste ) vas suciter un emballement inattendu chez les eleves et dans le corps enseignant...un joli film sur des ados qui grandissent toujours trop vite...
La belle personne, comme tant d'autres de ses films, est soporifique, film pseudo intellectuel, très superficiel. Oui, ce film manque de profondeur en plus d'être absurde.
Très bon film qui suit le livre de Mme De La Fayette en changeant quelque détails pour montrer la différence avec le XXe siècle. J'ai dut le regarder sur France 4 dans l'objectif d'un cours de 1ere Littéraire et j'ai vraiment été séduite par le jeu des acteurs et l'adaptation d'une situation XVIIe où la tromperie était punie a une société où l'adultère est très présent . Un peu triste a la fin mais excellent film que je conseille