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adicte
57 abonnés
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3,5
Publiée le 10 février 2014
Ah ben j'ai vraiment hésité à le voir celui-là... Déjà, d'habitude les films bobos me donnent la nausée mais j'avoue que pour une fois j'ai adoré. C'est candide et intense à la fois, c'est très bien réalisé, très créatif, avec un style très personnel. Les ados tiennent un discours d'intellectuels quinquagénaires, pourtant, on y croit, on se laisse transporter par cette ambiance dramatique un peu confinée et intemporelle... C'est très fin, c'est triste et c'est magnifique à la fois. Seule ombre au tableau, le côté un peu monochrome du film (la "patte" de C. Honoré): des tons et une lumière assez opaques, qui s'accordent bien à l'atmosphère certes, mais qui rendent le film un peu terne et pas très appétissant au premier abord. Une fois ce cap franchi, la magie du film reprend le dessus : pas vraiment besoin de belles couleurs pour apprécier la profondeur de cette histoire.
L'amour, encore l'amour, la douceur qu'il amène, ou la violence suivant les cas. Tout cela se retrouve dans ce film tout en finesse. Même si on a des doutes sur le côté professeur qui sort avec tout le monde (et surtout ses élèves), le reste possède un ton juste.
Sans doute le meilleur film de Christophe Honoré ! Ce film nous remplit d'une sensibilité extraordinaire; une sensation d'être proche du bord d'une falaise, prêt à tomber à chaque instant nous parcourt tout au long du film. Ce film décrit une jeunesse à laquelle peu d'entre nous se reconnaîtrons, une élite avec des jeunes gens très intelligents dont on voit les tourments au quotidien. C'est un film qui m'aura beaucoup ému.
Grosse déception. Après un film réussi, léger et profond à la fois (Les Chansons d'amour), Honoré nous sert un pensum indigeste et profondément ennuyeux. On ne croit jamais à cette histoire plombée où les personnages prononcent de grandes phrases ridicules et dépassées sans jamais se départir d'une moue boudeuse et monocorde. En effet, les acteurs n'expriment rien (Léa Seydoux est particulièrement horripilante) et se débattent dans la lourdeur du scénario qui aligne quelques scènes pathétiques (c'est quoi cette scène d'amour homo vulgaire?). Enfin, Honoré ne propose rien d'original pour faire décoller son film et se contente de recycler ce qui avait marché dans Les Chansons d'amour (Leprince-Ringuet qui chante, Mastroianni et Hesme...) mais, hélas pour lui, ici, cela ressemble davantage à des tics de réalisateurs qu'à des idées de mise en scène.
Christophe Honoré est décidément un réalisateur majeur du cinéma français. En 3 films, il a su imposer sa façon de filmer les jeunes avec, à chaque fois, une certaine poésie et une légèreté. Ici encore, Louis Garrel est génial dans son rôle de prof "dandy", très proche de ses élèves (surtout féminine), à en avoir leur téléphone portable. Comme dans Entre Les Murs, il n'est jamais question de la vie familiale des élèves. La majorité des scènes se déroulant dans le lycée où dans les rues avoisinantes ; pour faire ressortir que le lycée est bien une période propice aux histoires, plus ou moins délicates. Bref là encore, Honoré nous régale.
Malgré une réalisation intéressante, Honoré ne parvient as à nous faire entrer dans son histoire qui peine à se dire, se dévoiler et nous émouvoir. Les clichés s'amoncellent et la fadeur des couleurs de son film déteignent sur l'ensemble. Seul Louis Garrel tire son épingle du jeu. A voir et à oublier......
A éviter. On ne croit pas une minute à ces personnages tous aussi lisses les uns que les autres. Du vide orné de sentiments sans surprise, des tirades dont la boursouflure fait dangereusement flirter ce film avec le zéro absolu. Louis Garrel parvient heureusement à sauver l'ensemble du naufrage total.
Il y a plus de vérité et de profondeur dans une seule ligne de La princesse de Clèves que dans cet amas d'images et de sons informe, encore plus prétentieux qu'un film de Depleschin. Quant aux acteurs, on nous a encore trouvé une belle bande de têtes à claques. Si c'est ça la nouvelle nouvelle vague française, non merci.
tres bon film. Je veux juste souligné que le scénariste de ce film est gilles taurand, le scénariste dialoguiste de la série animé 'RENARD". Piqure de rappel : "renatd sacripant, coq et coquin, sacripouille sacré vaurien..."
Une étoile pour une raison inconnue qui m'a poussée à regarder ce film jusqu'au bout, j'espérais surement un dénouement ... Qui malheureusement n'est jamais arrivé. Le genre de film oublié une semaine après le visionnage, malgré des acteurs intéressants.
J'aimais plutôt bien, voire beaucoup, les films d'Honoré avant celui-ci. Même si déjà, les Chansons d'Amour avait donné l'alerte. Là je ne comprends plus : on s'égare dans un marivaudage peu crédible, plombé par une mise en scène grisatre qui fait assez téléfilm d'il y a 15 ou 20 ans, et l'histoire ne prend pas, peut-être à cause d'acteurs plutôt inconsistant. Certainement pas nul, mais vraiment pas intéressant.
Depuis la projection de Louise Michel, je galère de plus en plus à la vue de ces films parisiens dont les problématiques me parraissent bien secondaires par rapport aux soucis de ces petits lycéens soufrant; certe, mais de là à rechercher à travers le regard rempli de tristesse un éventuel soucis métaphysique. Pour moi, ça ne suffit plus. Bref, un long film plein de vide que je n'ai pas réussi à remplir.
La misère du cinéma français dans toute sa vaine splendeur ! Avec une actrice féminine sans intérêt, qui joue mal du début à la fin de ce navet et est bien fidèle à son réalisateur par l'expression (si on peut dire qu'elle exprime quelque chose) de vide narcissique qui émane de son regard de veau.