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Flying_Dutch
70 abonnés
770 critiques
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2,0
Publiée le 12 février 2012
Honoré invoque la Princesse de Clèves pour donner du crédit à son film, mais on a plus l'impression d'assister à un énième produit trop français qui se veut à la fois social, actuel et poétique. Mais en vrai, c'est de la guimauve écoeurante et difficile à digérer. Si le récit est bon, quoique parfois superficiel, tout sonne faux dans ce film sur les amours adolescents plutôt raté.
Quatrième et dernière adaptation en date de « La Princesse de Clèves » (et dont l'existence est en réponse au mépris de notre cher Président envers le roman de 1678), « La Belle Personne » est peut-être la plus faible avec celle signée Manoel de Oliveira. J'avais pourtant beaucoup aimé « Les Chansons d'amour » de Christophe Honoré, mais là, beaucoup de choses ne fonctionnent pas. Interprétation fadasse (mais bon sang, abattez Grégoire Leprince-Ringuet!), rythme pas franchement trépidant et personnages pas toujours convaincants... Les problèmes sont nombreux. De plus, alors que l'on pouvait penser que déplacer cette histoire dans le milieu du lycée serait une bonne idée, celle-ci ne séduit pas outre-mesure, car pas toujours très crédible. Heureusement, l'esprit de Madame de Lafayette est bien là, d'autant que la manière dont Honoré respecte et adapte l'intrigue est parfois intéressante, offrant quelques bonnes scènes. De plus, ce petit aspect « comédie musicale » apporte en définitive une légèreté salutaire à l'ensemble, si bien que ce dernier reste supportable. Pas un désastre donc, mais on était tout de même en droit d'espérer quelque chose d'autrement plus séduisant que cette oeuvre moyenne.
Je connais assez peu le cinéma d'Honoré, "Les chants d'amour" j'ai vraiment trouvé ça emmerdant. Mais j'avais vraiment envie de voir ce film et de l'aimer, parce que l'histoire m'emballait et que j'adore Léa Seydoux.
J'ai bien aimé le film, mais les choix de musique anglophone d'Honoré m'énerve,
Le mec il tente d'être le plus réaliste possible dans ce qu'il veut nous raconter, mais il colle des musique anglaise dans un film Parisien et puis ça ne colle pas du tout à l'ambiance et surtout il nous met de la musique, alors qu'il serait bien mieux de s'en passer.
En même temps on ne va pas lui reprocher de ne pas avoir le génie des frêres Dardennes.
Après, j'aime beaucoup la mise en scène réaliste et la narration.
Ce qui ressort le mieux du film c'est bien ce sentiment de fragilité dans l'amour et c'est aussi ce qui m'a le plus toucher.
Il s'agit d'un film assez agréable à regarder et qui n'est pas dénué de sens. Cependant, ça verse quand même pas mal dans le sentimentalisme à l'eau de rose pour adolescentes. L'autre reproche qu'on pourrait faire à "La belle personne", c'est le manque de crédibilité de certains détails scénaristiques.
Je n'ai pas véritablement aimer le film, pour cause les personnages sont surjouer, les relations ne sont pas toutes crédibles... Néanmoins le film crée une très bonne transposition du livre en passant d'une époque du XVI a une époque moderne dans un lycée a Paris. Toutes les bases sont reprises et modifier pour la différence spatiaux temporels d'une manières très intéressante. Bref, lisez le livre "La pricesse de Clève" avant de regarder le film cela vous permettra d'avoir un avis plus globale sur le pourquoi du comment du film.
Un bien piètre film qui commence lentement et fini mollement. Des personnages tout à fait hors du temps qui s'engluent dans une mièvrerie pas du tout digne d'adolescents. On ne croit ni en la passion du personnage de Grégoire Leprince-Ringuet ni en la relation du professeur et de son élève. Louis Garrel semble beaucoup trop sûr de lui, derrière le personnage, et Léa Seydoux se donne un faux air d'ange triste insupportable. Les acteurs, les personnages et le film manquent vraiment de profondeur. Au moins Les Chansons d'amour n'avaient pas cette prétention !
Dès le départ du film, on est plongé dans un établissement scolaire assez bizarre où tout le monde couche avec tout le monde (autant les professeurs que les élèves, & même les élèves avec les professeurs...)
C'est assez mal joué et l'histoire joue uniquement sur des quiprocos, à force c'est assez ennuyeux.
En montrant un film aussi fade tant sur l'histoire que sur la photographie, Honoré aurait du projeter son film en Noir & Blanc.
Enfin bref, "La Belle personne" n'a que de beau que le titre.
Ce film a beaucoup de défauts. Les personnages sont trop dans un romantisme hors du temps. Le scénario n'a rien d'exceptionnel. La disparition de l'un des personnages semble ne faire ni chaud ni froid à son entourage. Les clins d'oeil nombreux aux "Chansons d'amour" que j'adore font penser à un mauvais copié/collé. Pourtant, la griffe du réalisateur (qui se doit tout de même d'être renouvellée) apporte de la beauté justement à cette belle personne. Il y a une ambiance particulière qui accroche.
La belle personne, c´est le style du film qui me convient. On attend une fin, mais il se passe quelque chose d´autre. Et la musique concomitante d´Alex Beaupain est encore bien sentie. L´histoire nostalgique qui vous attachera...!
Après nous avoir émerveillés en 2007 avec ses délicieuses "Chansons d’amour", Christophe Honoré revient à peine un an plus tard avec "La belle personne". Avec ce nouvel opus librement inspiré de "La Princesse de Clèves" et transposé dans un lycée de la capitale, le cinéaste entend parachever son esquisse d’une jeunesse parisienne en mal d’amour. Coté casting, on ne change pas une équipe qui gagne avec d’une part les habitués Louis Garrel et Grégoire Leprince-Rinquet, toujours aussi formidables, mais la palme reviendra bien sûr à l’inconnue d’alors, Léa Seydoux. Ce cinquième long-métrage confirme surtout que le jeune metteur en scène a semble-t-il, définitivement trouvé la bonne formule narrative, tant le ton se situe constamment dans la justesse et les contours remarquablement dessinés. Car il y a quelque chose de vrai dans ses personnages, comme des morceaux de vie dispersés çà et là, captés sur l’instant et filmés avec grâce. C’est bien là en effet où réside véritablement toute la force du cinéma d’Honoré : saisir les émotions sincèrement, oscillant éternellement entre légèreté et gravité, pour par moments, envelopper son film dans certaines mélopées d’une déchirante mélancolie.
Malgré la beauté de Léa Seydoux, le charme de Louis Garrel et le charme de tous les autres acteurs ainsi que les rebondissements amoureux somme toute divertissants, le film suinte la bourgeoisie parisienne et ne s’élève pas au-dessus d’histoires de cœurs d’adolescents avec des adultes qui sont trop ancrés dans la vie de leurs élèves pour rester de vrais adultes. Ce film pousse à dire assez aux films dits d’auteurs de Christophe Honoré et qui ne sont au final que de banales tribulations amoureuses sur de fausses notes d’art ainsi qu’à se poser une unique question : Ce film peut-il s’adresser à autre chose qu’à la jeunesse parisienne ?
Un tres beau film qui parle de la peur de l'amour et de la souffrance, mais de manière tres subtile. Le jeu des acteurs est bon et juste (Louis Garrel-Léa Seydoux). On s'éloigne des clichés abordés généralement dans les films sur les ados-jeunes. A voir!
Laborieux et frustrant. Une véritable prise de tête pleine de fausse spiritualité, à destination exclusive des gamines de 15 ans plutôt chiantes, qui à 30 berges le seront toujours, carrément, et sans retour possible. Ce genre de gamine.
Superbe film de Christophe Honoré !! Jolie , très jolie adaptation ! J'ai adoré le jeu des acteurs , léa seydoux en tête , très touchante en jeune femme ne voulant pas se laisser aller à vivre une passion qui serait susceptible de la faire souffrir. magnifique!