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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 septembre 2013
Encore une adaptation contemporaine de "La Princesse de Clèves" ! Après "La Fidélité" de Zulawski qui avait appelé dans son film son héroïne (à l'époque sa femme Sophie Marceau) Clélia montrant par là une culture évidente du XVIIe siècle, du roman de Mme de La Fayette et de celui de Mlle de Scudéry, "Clélie", Christophe Honoré n'a pas résisté à la tentation de faire dans l'air du temps. Mais la sublimation du renoncement dans l'amour est-elle si facilement adaptable selon l'époque (sachant que si l'écriture de "La Princesse de Clèves" est du XVIIe siècle, les personnages, eux, se meuvent dans le XVIe siècle) ? Certes, les personnages de Christophe Honoré ont davantage l'âge des personnages du roman de Mme de La Fayette que dans le film "La Fidélité", mais en sont-ils plus crédibles pour cela ? Et puis, le choix des acteurs pose quelques questions : le beau Louis Garrel, Léa Seydoux, Grégroire Leprince-Ringuet, quels noms prestigieux ! Malgré tout, 3 étoiles pour Louis Garrel et Christophe Honoré. Quant à Grégoire Leprince-Ringuet et Léa Seydoux, on ne peut que leur recommander de prendre des cours de diction. Ils sont quasi inaudibles - ce qu'on peut d'ailleurs reprocher, hélas, à beaucoup de jeunes acteurs aujourd'hui. Louis Jouvet qui tenait à une diction parfaite (c'est pourquoi l'on comprend sans effort les comédiens de son époque) doit se retourner dans sa tombe...
Une fois la polémique de l'adaptation de "La princesse de Cleves" en plein quinquennat Sarkozy retombée, que reste-t-il de cette "Belle personne" ? Pas grand chose selon moi. Ces amours adolescentes ont été beaucoup et mieux filmées. Les personnages ne sont pas crédibles : le professeur Neumours passe au mieux pour un redoublant mais certainement pas un adulte ... Une occasion de voir défiler le Gotha des moins de 30 ans du cinéma français avec une bande son arty. Malgré les œillades appuyées de Lea Seydoux, on s'ennuie ferme ...
A l'instar de Ma mère, il s'agit ici de transposer un texte classique (en l'occurrence La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette) dans un cadre actuel. Et, pour Honoré, le cadre de La Princesse de Clèves de nos jours est bien entendu un lycée.
La Belle Personne est une très belle mise en image des violentes passions adolescentes et des quiproquos dramatiques, ponctuées de découvertes d'oeuvres romantiques et de chansons d'amour, le tout dans le cadre paradoxal, sinistre et ennuyeux, mais indispensable, d'un lycée parisien bourgeois et délabré, constamment sous la grisaille et le froid de l'automne. Le mélange entre dialogues réalistes et dialogues littéraires, chose totalement disgracieuse dans Ma mère, donne ici tout son charme au film. Autant que la moue boudeuse, belle et mélancolique de Léa Seydou et du visage d'Apollon tourmenté de Louis Garrel.
La douce mélancolie qui habite le film, comme les deux autres volets de cette trilogie (Paris, Les chansons d’amour) L’amour et ses méandres Une nouvelle adaptation de la Princesse de Clèves Une histoire très proche de celle du film La fidélité d’Andrzej Zulawski.
Ayant adoré Les Chansons d'amour, j'étais pressée de voir un film réalisé par Honoré et joué par ses acteurs fétiches (Garrel, Leprince-Ringuet...). Mais dans ce film tout va trop vite, ce qui rend les situations peu crédibles et empêche de s'attacher vraiment aux personnages. Résultat mitigé.
Ce film est super chiant ... quelques scènes incompréhensibles et un jeu d'acteur qui sonne faux ... bref j'ai lutter pour ne pas m'endormir mais j'aurai peut être dû 2/5 (et encore, je suis gentil)
Les évènements au débuts du film sont trop rapide mais cependant certaines scènes moins intéressante sont beaucoup trop longue.. Sinon le sujet du film est pas mal mais il pourrait être améliorer.
J'ai trouvé ce film magnifique, magique. Toute la nostalgie et le rêverie d'Honoré transcende à l’intérieur et les acteurs sont étonnant de justesse et de retenue. C'est une adaptation plutôt réussie selon moi. La cour du roi Henri II devient ce groupe d'élèves, ce lycée où tout le monde surveille tout le monde et est à l’affût de tout ainsi que les nons-dits. Une adaptation crédible pour ma part de part la profondeur de ce film qui est loin d'être superficiel (spoiler: bon peut être le moment où Mathias raconte son histoire avec Henri qui est complètement loupé mais sinon le reste compense. ). En résumé, un excellente surprise et des acteurs à suivre.
Moi qui n'avais fait qu'une bouchée de la¨Princesse de Clèves et qui l'avait adoré, j'ai détesté cette adaptation. Contrairement au livre, on ne se laisse pas entraîner par la "passion" des personnages. D'ailleurs on a beau la chercher ici, on ne la trouve pas... Les acteurs sont quelconques et ne mettent pas en valeur la complexité des personnages. Léa Seydoux incarne une Princesse de Clèves insignifiante face à un Louis Garrel/Duc de Nemours qui manque singulièrement de panache ! Ajoutez à cela des ajouts inutiles pour une adaptation... et vous ne vous sentez guère transcendés par l'oeuvre. Mutatis mutandis: ne perdez pas votre temps.
Le jeu des acteurs est catastrophique (à part Garell, insupportable mais un peu plus naturel que les autres sitcomeux). Pour moi la palme du jeu d'acteur aseptisé et désespérant revient à l'héroine, soi-disant "vibrante" mais en fait tout droit sortie d'un blog-mode cliché, à prendre des mines effarouchées de biches aux abois se voulant certainement "Adjaniesque étant jeune"). Quand à ce lycée pour riche du 16ème, avec des protagonistes tout droit sortie de pubs de fringue hype parisienne, il est juste à vomir...Pour contrebalancer, on a quand même une image du "vrai bon peuple de France" avec la tenancière du bar, et furtivement l'image d'une black en doudoune (la concierge du lycée?), que le pauvre auteur jamais sorti de son microcosme ultra-pointu parisien, doit certainement imaginer représentatif.
C'est donc ça, des "belles personnes"? Des gravures de mode ultra-libérales qui jouent au romantisme, qui affectent avec maniérisme la profondeur, sans avoir en fait rien de romantique ni de profond? Ce n'est vraiment pas ma conception du monde, cette multiplication de codes fashion ultra-libéraux bloquant au contraire l'accès à la véritable profondeur en croyant l'atteindre. Je crains pourtant que ce style devienne la conception dominante d'aujourd'hui.
Dommage, j'avais bien aimé "les chansons d'amour". Mais là, honnêtement, qu'est ce qui lui a pris à Honoré? J'espère que ce n'est pas son vrai visage qu'il arrive à masquer dans ses autres films, mais plutôt ses vices qu'il nous a mis là au premier plan. Je l'espère vraiment...