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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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4,0
Publiée le 27 octobre 2023
Il a bien longtemps que j’avais visionné un western psychologique de cette qualité. Le titre original du film est magnifique « Saddle the wind » qui pourrait se traduire « Chevaucher le vent ». Les décors sont magnifiques, simples, dépouillés, limite oppressants : une vallée perdue au milieu de nulle part et cette chaine de montagne qui compresse l’horizon. Ajouter la partition musicale de l’immense Elmer Bernstein et vous vous obtenez une atmosphère mélancolique qui alimente la tragédie qui se déroule sous nos yeux. Deux frères, l’aîné, le superbe Robert Taylor, et son petit frère, l’excellent John Cassavetes, qui vit, écrasé, dans l’ombre de son frère. Pas de confrontation classique entre des méchants et des gentils, mais la bascule progressive d’un jeune homme immature dans la violence. Il se voit et se pose en rival d’un frère. La rancœur et la jalousie vont le conduire à devenir borderline. Robert Parrish filme avec brio la déchéance d’un frustré de la vie entouré de personnages plutôt bienveillants (Robert Talor, Julie London, Donald Crips…) qui assistent, impuissants, à sa « déchéance ». Un très beau western avec un final surprenant.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
La voix douce et limpide de Julie London contraste avec la dureté âpre de ce western dans lequel la rivulaire de deux frères conduira à la tragédie attendue. Tout est basé sur ce duel inattendu qui traverse la quiétude du petit village et que rien ne peut arrêter. C’est fort, dense et sans pitié. Excellent
C'est le premier long métrage réalisé par Robert Parrish que je découvre et en plus c'est un Western de bonne facture, un genre que j'aime bien, qui est une réussite !! Je me demande mème pourquoi est interdit aux moins de 16 ans, il y a un peu de violence mais rien de choquant, allez savoir. "Libre comme le vent" raconte l'histoire d'un fermier, ancien hors la loi rangé, qui voit le retour de son jeune frère qui a changé avec les années, en mal, et avec une arme auquel il s'en sert souvent, d'abord pour abattre un cowboy qui veut la peau de son frère ainé, mais persévère contre le gré de son frangin, de sa petite amie qui le connaissait peu, les habitants du coin et cela va s'aggraver avec des familles pauvres Nordistes arrivant sur les lieux et voulant s'installer. Un remarquable Western agréable a visionner pour ses décors avec en fond d'écran des prairies et montagnes de mème que la qualité de l'image de la mise en scène. Un scénario prenant et captivant ajouté à cela la musique entrainante d'Elmer Bernstein. Robert Taylor, la belle Julie London et surtout l'inquiétant John Cassavetes sont excellents, le reste du casting aussi. Je le conseille a tout amateurs du genre.
Un très bon western où le moindre coup de feu compte car un seul acte peut détruire une vie. Robert Parrish ne met pas en scène un spectacle manichéen mais une tragédie sur la séparation de deux frères, l'un aîné vivant avec le poids de la mort sur la conscience et l'autre cadet admiratif flirtant allègrement la limite entre jeunesse peu respectable et criminel sans foi ni loi. La chute morale est d'autant plus forte que rien ne peut aboutir à une fin complètement heureuse pour personne, chacun se servant de ses actes peu glorieux pour faire valoir ses droits qui ne peuvent contenter tout le monde, droits sur une terre filmée avec une beauté admirable plus valorisante que la vie humaine pour les personnages les moins recommandables. Douée d'une réflexion sur les véritables valeurs qui font un homme et celles qui ne créer que des barrières, Libre comme le vent est un western séduisant.
Un bon western réalisé par Robert Parrish. La psychologie des personnages est bien creusée. Le scénario se focalise sur un thème classique : les relations entre frères. Un scénario riche et brillamment porté à l'écran par Robert Taylor et John Cassevetes qui, tout deux excellents, offrent une confrontation tout à fait intéressante. On retrouve aussi Julie London qui, ici, est toutefois moins brillante que dans l'Homme de l'Ouest. Un western intelligent.
Les paysages sont très bien filmés notamment cette montagne et cette immense prairie de fleurs violettes c'est exceptionnel. La chanson de Julie London est magnifique, une de plus belles que je connaisses. Robert Taylor est très bon. Vraiment grandiose!
Un western original de Robert Parrish qui vaut par l'utilisation des décors naturels, ainsi que par un dénouement inattendu. Certes, Robert Taylor n'est pas Mitchum et John Cassavetes est un encore peu vert pour un rôle de méchant, mais la mise en scène est enlevée et Julie London, bien que sous-utilisée, est très séduisante (la scène où elle chante est vraiment très réussie).
Robert Taylor n’est jamais aussi bon que lorsque son personnage est tout en nuance, on sent l’empreinte du passé peser sur son visage, le repentir et la sagesse l’on gagné au fil des années passées dans cet ouest brut et sans compromis. La nervosité des situations dès la première scène et la tension des personnages qui arrive à son paroxysme très rapidement, donne un style unique à ce western. Au fur et à mesure que le film se construit, on croit deviner ce qui va se passer, on a l’impression d’avoir vu maintes fois cette histoire, mais on est pris à notre propre jeu et le contre pied vient nous donner tort, pour un dénouement imprévisible.
Western un peu à part quant à son ton désenchanté qui annonce la démythification de l'Ouest par Sam Peckinpah, Richard Brooks ou encore Richard Fleischer, « Libre comme le vent » a malheureusement un côté légèrement contemplatif et lent ne nous permettant pas d'être aussi captivé que nous l'aurions souhaité. Celui-ci est toutefois compensé par la finesse psychologique des différents personnages, jamais caricaturaux, et par une réalisation comme souvent assez personnelle de Robert Parrish, nous gratifiant ainsi de vrais beaux moments de cinéma. De plus, ce dernier a l'intelligence de ne pas s'étaler pendant des heures, donnant du coup à l'œuvre une vraie cohérence dans l'action et le récit. Pas assez pêchu donc, mais suffisamment original, subtil complexe pour mériter le coup d'œil.
13 619 abonnés
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4,0
Publiée le 28 juin 2013
L'art du western constitue l'une des spècificitès essentielles du cinèma amèricain! il est donc normal qu'un metteur en scène comme Robert Parrish se soit affrontè un jour ou l'autre à ce genre! Et autant dire que son western est une rèussite exemplaire! Certes, il est impossible de signaler tous les rèalisateurs qui, un jour ou l'autre, se sont essayès à la « western story » mais "Saddle the wind" est un magnifique western que l'on peut ranger parmi les meilleurs du genre et surtout parmi les plus belles rèussites de Parrish. "Saddle the wind" ("Libre comme le vent" en français), un titre qui aurait certainement plu à Douglas Sirk dans lequel Robert Taylor est un rancher qui doit affronter, les armes à la main, un John Cassavetes rèvoltè, de violence et de colère, qui n’est ni plus ni moins que son jeune frère! Une oeuvre ambigüe et complexe, mais d'une profonde humanitè et, en même temps, d'une vèritè qui vous blesse comme seule peut le faire la beautè! Telle la scène finale (juste superbe) au milieu des fleurs de prairie qui brillera, dans votre souvenir, aussi longtemps que celle des ètoiles! Et tout comme la chanson lyrique de Jay Livingston et Ray Evans, qui musicalement parlant, est une de ces perles rares qui font la richesse du western amèricain! Presque un chef d'oeuvre...
Robert Parrish nous livre un western psychologique captivant qui oppose deux frères, l'un qui a réussi grâce à son courage et à sa franchise (Robert Taylor), l'autre à qui tout est dû et qui se croit tout permis (John Cassavetes), dragueur, charmeur, violent et provocateur infantile. L'affaire se complique avec l'arrivée de fermiers dont l'un réclame des terres dont il se dit propriétaire. Bien entendu, il faut que le frère débile survienne et s'en prenne aux fermiers, gâchant ainsi la paix de la vallée. Il ressort un certain nombre de valeurs morales et une dénonciation de la crétinerie humaine à dose mortelle. Evidemment, tout cela se terminera très mal… Tous les acteurs tiennent leur rôle avec une conviction remarquable dans cette œuvre : le propriétaire du ranch, la jeune femme, le fermier nordiste mais aussi le propriétaire du saloon. L'intérêt du spectateur est maintenu jusqu'au bout. La morale est sauve.
Superbe western, ultra classique et digne représentant des années 50/60 avec en plus un personnage extra terrestre interprété par John Cassavettes. Les personnes souhaitant avoir une idée de ce que peut produire l'enseignement de ''l'actors studio'' seront immédiatement édifiées par le jeu de Tony.Sinclair. Julie London y est particulièrement belle, presque trop au milieu de ces cow-boys violents et taillés à la serpe. Son rôle de faire-valoir est bienvenu, il est à l'opposé de celui qu'elle tient si bien dans ''l'homme de l'ouest''. La partie dite classiquement ''psychologique '' est importante ce qui renforce bien entendu les scènes d'actions. Le duel entre Tony et Larry Venables est particulièrement douloureux tant il s'apparente à un assassinat. Les personnages secondaires sont tous excellents, Deneen (Donald Crisp)et mieux encore Clay Ellison (Royal Dano) dont les yeux bleus fous, sous son vieux chapeau de soldat nordiste, sont inoubliables. Le duel final qui a une bonne réputation ne me plait pas beaucoup, tant par le choix du décors fleuris que par la mise en scène. Filmer les 2 jambes noires de Robert Taylor suivant des traces de sang dans les grands espaces de l'ouest est une idée pour le moins étrange et quand au coup de feu final,il est carrément bâclé. Dommage,une fois de plus avec quelques modifications, nous n'étions pas loin d'un chef d'oeuvre de genre.
Chef d'œuvre: la forme, le fond, l'interprétation. Pourquoi n'est-il pas plus connu? John Cassavetes étonnant, Julie London dont on ne verra hélas pas les jambes ici, Robert Taylor meilleur que dans ses films de chevaliers. Dans le DVD de Wildside, un bonus précieux et émouvant de Tavernier.