Avis : Incognito - Page 9

Divertissant!
Une bonne comédie qui a un bon rythme ! Le jeu de Benabar n'est pas si mal et pour une fois, Dubosc amusant.
3,5/5

Sa première incursion au cinéma, Bénabar l'a fait par le biais de la comédie avec cet "Incognito" surprenant et même très plaisant. Le chanteur y interprète justement Lucas, un... chanteur, devenu célèbre grâce aux paroles qu'il a piqué dans le carnet d'un de ses amis qu'il croyait mort. Quand l'ami en question débarque dans sa vie, Lucas n'ose pas lui avouer la vérité, fait tout pour passer incognito et demande à Francis, son squatteur de pote (venu passer une nuit chez lui il y a dix ans !) de se faire passer pour l'homme riche de sa colocation. Alors oui nous sommes sur une mécanique de comédie classique, faite de quiproquos et très balisée. Il n'empêche que le divertissement est largement assuré, parvenant à surprendre de temps en temps et surtout à nous faire rire grâce à des répliques bien senties ("un corps d'adulte avec un sexe d'enfant, c'est drôle"). Il faut dire que dans le rôle du squatteur lourdaud, Franck Dubosc est, forcément, parfait. Mais la surprise vient de Bénabar, assurant très bien le job dans ce rôle qui lui va très bien dans un film pas si mauvais, abordant au passage les aléas de la célébrité.

Ahhh, le cinéma français sauce comédie, unique au monde et à la vue de cette pitrerie honteuse, on veut bien le croire. On passera sur le résumé de l'histoire tant dans ce film tout semble venir d'un autre monde. A commencer par un scénario d'une énormité convenue, improbable non pas dans son pitch mais dans sa construction. Toutes les scènes frisent le ridicule ("hhmmmmm c'est bon, ça sent les épices..." donne le ton), sont d'un niveau d'écriture en dessous de tout et redonnent un certain éclat à d'autre comédies française, c'est pour dire. Le choix de Bénabar (apparemment talentueux par le passé en tant qu'auteur) paraîtra une souffrance à tout acteurs en devenir et au talent encore inexploité. Pour le choix, c'est fait, mais sur chaque navire il y a un capitaine, comment peut on laisser ce comédien d'un nouveau genre autant s'ébattre et fendre les airs sans même le diriger un tant soit peu. Il n'y a aucune direction d'acteurs et encore moins de mise en scène. On ne pouvait pas en attendre beaucoup plus de la part du réalisateur de Poltergay mais là, nous touchons le fond. Reste seul le petit matelot Dubosc qui fait ce qu'il peut ou plutôt ce qu'il sait faire...c'est tout. Quivrin, le pauvre, assume son rôle jusqu'au bout. Les lignes de cette critique en resteront là car il est difficile d'avoir un avis constructif devant un cinéma "pouet pouet-lourdingue" quand les fins commerciales sont avant tout ici plus présentes que celle de comédies réussies. Honteux ! Heureusement Audiard accoste dans quelques mois...

Parodier un film comme Poltergeist (et tous les autres œuvres du même acabit) en y ajoutant des fantômes gays, il fallait oser ! Malheureusement pour Éric Lavaine, son Poltergay n’a franchement pas fait l’unanimité auprès du public. L’occasion pour lui et son scénariste Héctor Cabello Reyes de se racheter avec ce second long-métrage, cette fois-ci coécrit avec le chanteur Bénabar, qui interprète également le rôle principal de cette comédie aux côté de Franck Dubosc. Une comédie qui a su avoir son public (plus d’un million d’entrées) et des critiques bien plus élogieuses que Poltergay. Nous allons voir pourquoi !

Avec Incognito, sous entrons sans aucune pudeur dans le monde du showbiz. Plus précisément dans celui de la chanson, où nous pouvons découvrir tout ce que peut nous cacher la célébrité. La nature de la star du moment (est-elle ou non à l’origine de son œuvre ?). Sa relation avec ses proches et son passé (les a-t-il mis de côté afin de vivre sereinement sa célébrité ?). Sa manière de traiter ces derniers (les ignore-t-il, les prend-il de haut ?). Ses actions auprès du public (est-il aimé ? se comporte-t-il comme il faut auprès de ses fans ?). L’envahissement des paparazzis dans sa vie (peut-il faire quoi que ce soit sans que la presse ne révèle ses moindres faits et gestes au point de gâcher son quotidien ?). Toutes ses sujets, certes déjà évoqués maintes et maintes fois dans d’autres œuvres sur la thématique de la célébrité (films, livres, bandes-dessinées…), sont les bases de ce film. Et on peut dire qu’il les traite tous de manière égale, permettant à Incognito de se présenter à nous comme une comédie travaillé un minimum, écrite intelligemment. Mettant sur le devant de la scène des personnages que nous pourrions remplacer par n’importe quelle star existante (le chanteur à succès, le comédien en quête d’un rôle…).

Pour le côté comique, Incognito pioche dans deux atouts de qualité. Premièrement, la présence de Bénabar dans le rôle du chanteur. Le fait de voir une véritable personnalité de la chanson interpréter un personnage de ce calibre a quelque chose de drôle, de jouissif, voire même de parodique (voir Bénabar se prêter à un tel jeu amuse énormément). Deuxièmement, le personnage de Francis joué par Dubosc. Un abruti complet qui offre au film des situations et des répliques qui font mouche. Avec cela en poche, sûr qu’Incognito saura vous amusez. En tout cas bien plus que la majorité des comédies françaises qui pullulent dans nos salles et font souvent honte à notre cinéma national (heureusement que certains arrivent à sortir du lot, notamment en ce qui concerne ces dernières années).

Une récréation rafraîchissante qui doit également beaucoup à la prestation de ses comédiens. À commencer par un Bénabar tout a fait convenable dans sa prestation, qui étonne par sa maîtrise et son naturel alors que faire l’acteur n’est pas sa vocation première. Nous gratifiant, qui plus est, de son statut pour quelques morceaux inédits. Et qui fait équipe avec un Franck Dubosc au meilleur de sa forme. Se délectant chaque seconde de ses pitreries franchement dantesques et les partageant avec plaisir aux spectateurs. Vu ce qu’il nous offre, nous ne pouvons que l’apprécier grandement, même ses plus grand détracteurs ! Un duo de choc aidé comme il faut par des seconds rôles qui n’ont rien à leur envier (le regretté Jocelyn Quivrin, Anne Marivin, Isabelle Nanty…), ni même quelques véritables personnalités qui se prêtent également au jeu de la parodie (une mention spéciale à Pierre Palmade). Avec une telle distribution, Incognito ne peut que charmer l’assistance !

Malheureusement, il faut tout de même soumettre une ombre à l’horizon : Incognito n’est pas une comédie entièrement hilarante. La faute au scénario qui met un peu trop avant les moments intimes. Ces derniers apportent, il est vrai, tout un lot d’émotions ( spoiler: rien que la séquence finale où notre chanteur demande d’utiliser les chansons d’un défunt peut affecter les âmes sensible
s). Mais ils sont bien trop nombreux, réduisant ainsi le nombre d’apparitions du personnage de Dubosc à l’écran. En disant cela, vous vous rendrez compte que finalement, le seul véritable atout comique du film qui vaut le détour est Francis. Et que le film peut se montrer un brin longuet quand il faut attendre ses gags. Dommage…

Malgré ce couac, Incognito est une bonne petite comédie, appréciable et agréable à suivre. Qui mérite amplement son succès et qui peut faire oublier sans mal la filmographie d’un réalisateur abonné aux navets du genre (Poltergay, Protéger & Servir, Bienvenue à bord). Grâce à Incognito, celle-ci arrive à avoir un peu plus de prestance. Espérons pour lui qu’il refera un nouvel « Incognito » très prochainement !

J'adhère totalement à cette comédie, bien que le sujet ne soit pas forcément crédible, il y a une telle bonne humeur qui s'en dégage, que ça ne peut qu'être frais. Quand on voit le casting avec Bénabar et Franck Dubosc, il y a pourtant de quoi prendre peur. Mais le premier et vraiment génial, quel rôle, on retiendra à jamais son sourire forcé quand il va voir on patron qui écoute une comédie musicale. Et le second, pour une fois arrive à rendre son rôle touchant, même quand il en fait des caisses, il y a presque une auto-caricature de son rôle qui en devient hilarante. On rajoute le regretté Jocelyn Quivrin, ce mec avait un tel talent, c'est triste, le duo qu'il forme avec Bénabar est excellent. Pour l'histoire, on arrive à être capté dans un monde, qui est la célébrité, l'amitié, le mensonge et la rédemption. Et comment oublié la petite scène avec Pierre Palmade juste magique. Pour le reste, un film frais, drôle. Le seul point faible, et que les 30 premières minutes sont vraiment basique, mais elle permettent de bien présenter la suite du film, mai ça manque juste d'humour. Au final une bonne comédie, bien qu'il y ai peu de surprise.

un film qui ma plut malgré un peu des images vulgaire d'un des personnages , et ça façon d'être mais j'ai quand même passé une bon moment

Très bonne comedie qui m'a fait rire du début a la fin.
L'histoire qui peut paraitre simpliste n'est pas mal et engendre pas mal de quiproquos ce qui sert bien le film.
Benabar est plutot bien dans ce role surtout pour une premiere.Bon comedien donc et devrais continuer dans la comedie.
Franck Dubosc quand a lui n'en fait pas trop (a par peut etre dans 1 ou 2 scènes)et est amusant dans ce role de lourdeau de service.
Quand a Isabelle Nanty excellente dans sont role.
Bonne comedie rafrechissante et amusante un peu trop courte a mon gout.
A voir.

Je trouve que c'est film où le trouve de bon gag. l'histoire tient la route. J'ai trouver benabar moyen, dubosq parfais même, si un peu lourdingue. Eric lavaine s'ameliore aprés son navet du film poltergay

Bonne surprise que cette comédie qui pouvait faire peur au premier abord. En effet l'histoire est banal et on a surtout l'impression de l'avoir déjà vu. En fait tout repose sur le trio d'acteur et sur des gags de situations plutôt bien mises en scène. Dubosc fait du Dubosc (il faut donc aimer !), Jocelyn Quivrin est dans un rôle sous-employé, Bénabar étant la vraie bonne surprise, il surprend et s'en sort avec les honneurs. Le scénario utilise un plan classique (vol, amour, succès, retour de l'ami, cache-cache, vérité et dénouement) mais l'humour basé entre la relation bénabar-Dubosc fonctionne et c'est bien ça qui compte.

Bon... Il y a Frank Dubosc, cela donne une idée du niveau de la comédie. Malgré tout, je dois bien reconnaître que dans la catégorie des comédies sans trop d'imagination ni de talent, celle-ci peut encore passé pour peu qu'on n'a pas grand-chose à faire. Alors après, attention, c'est plus que convenu et tout le parcours de l'intrigue est balisé comme jamais. Maintenant, quand cet aspect là ne nous dérange pas, pourquoi pas...

Une comédie, c'est quoi au juste ? Pour moi, c'est un film qui déclenche de nombreuses périodes de rires plus ou moins fous. Et une bonne comédie ? Et bien, il faut en plus que les rires soient des rires dont on n'ait pas honte, ou alors juste un tout petit peu ! Dans ces conditions, le film "Incognito" est-il une comédie ? Une bonne comédie ? Pas vraiment car on rit, mais trop rarement. Des rires dont, en général, on n'a pas trop honte. En fait, il faut malheureusement attendre le dernier quart d'heure pour que le film trouve sa vitesse de croisière. Dans ces 15 dernières minutes, on arrive même à supporter Franck Dubosc, ou son personnage, ou bien les deux. En tout cas, le reste du film, on préfère les scènes où ils n'apparaissent pas. Bénabar campe de façon très crédible un ... chanteur à succès, Jocelyn Quivrin n'est pas mal non plus. Le résultat final n'est donc pas déshonorant. Pas enthousiasmant non plus.

Bah c'est pas folichon tout ça^^ LA trame de base, laissé deja dubitatif. Mais dés lors que l'on a fini ce film, l'on comprend pourquoi. Dubosc fait du Dubosc... et les autres acteurs dont Bénabar, ont un jeu par moment correct ; et parfois approximatif. Le film souffre quand même de quelques longueurs (je ne parle pas du coup marketing pour le chanteur^^) et l'humour fera par moment sourire, mais laisse dans la majorité des cas; a désirer. Sa passe le temps, mais il ne faut pas en demander plus. L'histoire ne réserve pas de vraie surprise (surtout quant on a vu la BA) et le final se veut dés plus prévisible. Une production française avec en tête d'affiche un comique et un chanteur... On voit ce que cela donne, dés lors qu'un comique se met à passer de la scène, au grand écran... Bof, bof tout ça.

Une très bonne surprise. J'attendais rien de ce film et au final c'est vraiment sympa. J'avais déjà bien aimé le précédent film du réalisateur "Poltergay" qui m'avait bien fait tripper. Ici le scénario est plutôt original et le film vaut aussi beaucoup pour son casting. Benabar je l'aime pas trop mais dans le film il est très bien pareil pour Dubosc qui est extrêmement drôle. Sans oublié de nombreux petits rôles comme Isabelle Nanty ou autre François Damiens. Une très agréable comédie qui ce laisse voir avec plaisir.

Malgré son premier long-métrage "Poltergay", véritable catastrophe comique, Éric Lavaine parvient à se relever avec "Incognito". Celui-ci marque les débuts au cinéma du chanteur Bénabar qui coécrit également le scénario. Un scénario somme toute banal, dans lequel un jeune homme ordinaire usurpe les chansons d'un ami disparu... jusqu'à ce que celui-ci réapparaisse bien entendu ! Pour sa première devant une caméra, Bénabar ne brille pas particulièrement. Ce qui rend "Incognito" nettement plus regardable que son précédent est sa multitude de seconds rôles, souvent désopilants. Ainsi la véritable star du film, qui le fait en quelque sorte surnager, n'est autre que Franck Dubosc, détenant toutes ses meilleures répliques. L'humoriste tient là un rôle qui lui va à merveille : le relou de base. Lorsqu'il n'est plus à l'écran, l'alchimie Bénabar-Quivrin ne décolle pas.

Superbe comédie que ce chanteur qui récupère des chansons tubes qui ne lui appartiennent pas . Bénabar parfait dans son rôle joue avec justesse , tandis que Dubosc reste lui-même , l'irritation incarné . A voir absolument .